Vingt-quatre personnes ont été blessées et six arrêtées samedi 29 septembre à Barcelone lors d’une double manifestation avec, d’une part, des policiers espagnols qui rendaient hommage aux agents déployés pour empêcher le référendum illégal de 2017, et d’autre part, des indépendantistes.

La manifestation des policiers, venus de toute l’Espagne pour également réclamer de meilleurs salaires, a indigné les indépendantistes qui ont organisé une contre-manifestation. Selon la mairie de Barcelone, 3.000 personnes ont participé à la manifestation policière et 6.000 à celle des indépendantistes.

 

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AFP news agency

@AFP

🇪🇸 regional police ‘Mossos D’Esquadra’ are covered in paint after clashing with separatists during a counter-protest against a demonstration in support of Spanish police in Barcelona 📸 Pau Barrena for @AFPphoto

 

Ils ont été dispersés par un gros dispositif de la police régionale catalane, qui a chargé à plusieurs reprises contre les indépendantistes qui essayaient de franchir le cordon de sécurité, lançaient de la peinture et des objets. Des escarmouches ont également eu lieu entre les membres des deux cortèges.

« Nous ne sommes pas venus pour provoquer »

Six personnes ont été arrêtées, selon la police catalane, et vingt-quatre manifestants ont été blessés, selon les services d’assistance médicale de la région. « Bien sûr nous voulons soutenir nos compagnons qui ont juste accompli leur devoir l’an dernier: défendre la loi », a expliqué à l’AFP Daniel, un policier de 31 ans originaire des îles Baléares, qui n’a pas souhaité donné son nom de famille.

 

Josep Goded@josepgoded

Police intervenes in Canaletes (Barcelona) now.

 

« Mais la manifestation est (organisée) pour faire valoir nos droits et nous la faisons à Barcelone parce que c’est une grande ville européenne et qu’ici, elle aura plus d’écho. Nous ne sommes pas venus pour provoquer », a-t-il ajouté. La police nationale et la garde civile, qui dépendent de l’État central, réclament depuis quelques temps une égalisation salariale avec les policiers de Catalogne et du Pays basque, qui reçoivent un supplément de leurs gouvernements régionaux.

« Cela dépend du gouvernement espagnol. Pourquoi viennent-ils protester ici? Seulement pour provoquer et pour célébrer le fait qu’il y a un an, ils nous ont cassé la figure », s’est indigné Manel Perez, un transporteur de 55 ans qui s’est joint à la manifestation indépendantiste.

La condamnation de Manuel Valls

Le 1er octobre 2017, le gouvernement catalan dirigé par Carles Puigdemont a organisé un référendum interdit par la justice et marqué par la violence des policiers qui cherchaient à entraver sa mise en place. Ce référendum, qui selon l’exécutif régional, a abouti à 90% de « oui » avec une participation de 43%, a permis au Parlement de déclarer, le 27 octobre, une République indépendante éphémère.

L’ancien Premier ministre français et désormais candidat à la mairie de Barcelone Manuel Valls a réagi sur Twitter après les affrontements. « Je suis très préoccupé par les scènes de violence que j’ai vues aujourd’hui à Barcelone. Je veux signifier ma condamnation absolue de tous les faits de violence et assure de mon soutien les policiers qui ont été pris pour cible par les manifestants », écrit-il.

 

Manuel Valls

@manuelvalls

Estic molt preocupat per les escenes de violència que hem viscut avui a Barcelona. Vull expressar la meva condemna més absoluta davant qualsevol manifestació de violència i vull enviar el meu suport a agents agredits pels manifestants.

 

 Le HuffPost

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