U.S. President Donald Trump speaks with reporters after meeting with Senate Majority Leader Mitch McConnell (R-KY) and House Speaker Paul Ryan (R-WI) at the White House in Washington, U.S. November 28, 2017. REUTERS/Jonathan Ernst

En août, le président promettait « le feu et la fureur » en cas de nouvelle menace et prévenait en septembre pouvoir « totalement détruire la Corée du Nord ».

La Corée du Nord a de nouveau défié la communauté internationale ce mercredi 29 novembre avec un tir de missile intercontinental.

Ce nouveau tir de missile balistique par Pyongyang, après plus de deux mois sans essai, a tout d’un pied de nez aux efforts diplomatiques du président américain, de retour d’une longue tournée en Asie qui avait, selon ses termes, pour objectif d' »unir le monde contre la menace posée par le régime nord-coréen ».

Le missile tiré mercredi matin heure nord-coréenne du site de Sain-ni, près de Pyongyang, et qui s’est écrasé au large du Japon, n’a pas présenté de danger, ni pour les Etats-Unis continentaux, ni pour des territoires américains ou des pays alliés. Mais il a reçu du président américain une réponse directe: « on va s’en occuper », a-t-il lancé devant les caméras sans offrir d’autres détails.

Outre l’avertissement lancé depuis la Maison Blanche par Trump, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a affirmé que les militaires sud-coréens avaient tiré des missiles de précision en mer pour « s’assurer que la Corée du Nord comprend bien qu’elle peut être prise sous le feu de notre allié ».

Au-delà de la rhétorique du président Trump -qui en août promettait « le feu et la fureur » en cas de nouvelle menace nord-coréenne et prévenait en septembre vouloir « totalement détruire la Corée du Nord » si les États-Unis ou ses alliés étaient visés- le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson affirme que les « options diplomatiques » pour résoudre la crise nucléaire avec la Corée du Nord restent « sur la table, pour l’instant ».

Le chef de la diplomatie américaine a, par la voix de sa porte-parole, exhorté la communauté internationale à « prendre de nouvelles mesures » au-delà des sanctions déjà adoptées à l’ONU, « y compris le droit d’interdire le trafic maritime transportant des biens vers et depuis la Corée du Nord ».

Le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont d’ailleurs demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a déjà émis plusieurs salves de sanctions et de mises en garde contre le Nord, sans parvenir à le ramener à la table des négociations. Elle doit se tenir mercredi vers 23H30.

Rédaction du HuffPost avec AFP

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