Angèle Laurier de Bourdeilles reconnue juste parmi les nations et remerciée par le peuple juif pour son attitude pendant la seconde guerre mondiale / © France 3 Périgords – Philippe Niccolaï & Florian Rouliès
La femme était discrète, mais tout le monde à Bourdeilles était au courant. Et personne, dans le village ne l’a dénoncée lorsque dans sa ferme elle a hébergé une femme d’origine juive et ses deux filles. Le jeu était pourtant risqué, d’autres y ont perdu la vie.
C’est pour récompenser cet héroïsme discret qu’a l’issu d’une longue enquête l’institution Yad Vashem (Institut international pour la mémoire de la Shoah) a décerné ce week-end une médaille à titre posthume à Angèle Laurier.
Un moment émouvant pour les deux familles, celle d’Angèle mais aussi celle de la fillette survivante dont la famille a pu survivre grâce au soutien de la périgourdine…