Le rockeur Alice Cooper est candidat à l’élection présidentielle américaine

ALICE COOPER


ÉTATS-UNIS – Les Américains n’auront plus uniquement le choix entre Hillary Clinton et Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Un personnage atypique a fait son apparition sur la scène politique: le rockeur Alice Cooper, Vincent Damon Furnier de son vrai nom.

Il faut dire que le slogan de sa campagne montre déjà le ton sur lequel il aborde cette élection: « Un homme perturbé pour une époque perturbée. » Un site internet officiel est même consacré à sa candidature dans la course à la Maison Blanche annoncée lundi 22 août.

Les thèmes de campagne du chanteur, âgés de 68 ans, ne volent pas haut et il est tout à fait conscient du peu de chances que son projet se concrétise. Dans son programme, il plaide pour l’ajout au célèbre Mont Rushmore – la falaise où a été sculptée les visages de quatre anciens présidents – du visage de Lemmy Kilmister, l’ancien leader du groupe britannique Mötörhead décédé d’un cancer fin 2015.

La monnaie semble aussi être une préoccupation chez le nouveau candidat. En effet il propose que le billet de 50 dollars porte l’effigie du comédien Groucho Marx, remplaçant le président Ulysses S. Grant. Et pour que celui de 20 livres, populaire au Royaume-Uni, rende hommage au comique Peter Sellers.

Une autre mesure pourrait (vraiment) compromettre son ascension puisque le rockeur voudrait interdire les selfies « sauf pendant une Journée Nationale du selfie ».

Une campagne très drôle qui consiste pour le moment à vendre des produits et à rééditer sa chanson de 1972 intitulée « Elected ». Hit sorti pendant la campagne de réélection réussie de Richard Nixon.

Mais Alice Cooper n’est pas le seul visage de l’univers musical à vouloir investir la Maison Blanche. Un autre musicien a fait part il y a quelques mois de ses ambitions présidentielles: le rappeur Kanye West, mais pour le scrutin de 2020.

Alice Cooper, connu pour des titres comme « I’m Eighteen, » « School’s Out » et « No More Mr. Nice Guy », s’est décrit dans le passé comme apolitique. Néanmoins, en 2004, il avait laissé entrevoir des sympathies pour le parti républicain lorsqu’il avait critiqué les musiciens faisant campagne en faveur du démocrate John Kerry, opposé au républicain George W. Bush. Selon lui, il ne fallait pas mélanger rock et politique.

huffingtonpost.fr

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