Dans un entretien croisé avec le président du Crif publié dans Le Point, Abdelghani Merah, l’aîné de la fratrie, marié à une petite-fille de déportée, raconte comment il se bat contre l’antisémitisme depuis de nombreuses années.Il y a quelques jours, dans une interview publiée sur le site internet du magazine Le Point, Abdelghani Merah avait accusé sa propre famille, et notamment son frère Abdelkader, d’être à l’origine de la radicalisation de Mohamed Merah (lire notre article : « Un frère de Merah accuse sa famille d’être à l’origine de sa radicalisation »). Article original

Dans la suite de cet entretien, qui a eu lieu sous forme de dialogue avec Richard Prasquier, le président du Crif, Abdelghani Merah raconte Abdelkader -mis en examen pour complicité des crimes de Mohamed-, « profondément antisémite », avait essayé de le poignarder en 2003.

« Tout ça parce que j’assumais les origines juives de ma femme (…) petite-fille de déportée.

Cela fait dix-huit ans que je me bats contre l’antisémitisme, pour monter qu’il n’y a aucune différence entre nous », explique Abdelghani.

« Dans cette tragédie, vous êtes un espoir.

Vos déclarations montrent qu’il n’y a pas de fatalité du mal », lui répond Richard Prasquier.

« Encadrer les imams »

Le président du Crif se dit convaincu que l’antisémitisme « est le fait d’une minorité, mais que cela ne rassure pas pour autant.

Dans toute l’histoire du siècle précédent, ce sont des minorités idéologiques qui ont été porteuses des idées les plus meurtrières, à l’exemple du nazisme ».

Abdelghani Merah, qui se dit également « beaucoup touché » par la souffrance des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, estime qu »‘il faudrait encadrer la parole des imams qui, en réalité n’en sont pas vraiment : ils vont dans les quartiers et prêchent la haine de tout ce qui n’est pas musulman ».

TF1.fr Article original

Le frère aîné de Mohamed Merah a rencontré Richard Prasquier, président du Crif, dans la rédaction du « Point ».

Des échanges éclairants.

Abdelghani Merah, 35 ans, le frère aîné de Mohamed, le tueur au scooter, a souhaité manifester sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes en leur adressant une lettre de condoléances.

Il va plus loin dans un entretien avec Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, en pointant les responsabilités de sa famille dans l’éducation à la haine de Mohamed Merah.

Richard Prasquier salue cette initiative courageuse et « porteuse d’espoir ».

Le Point : Votre jeune frère a tué sept personnes, dont trois enfants, à l’école confessionnelle Ozar Hatorah.

Comment est-il devenu antisémite ?

Abdelghani Merah : La source de sa haine se trouve dans notre famille, dans ce que notre père, notamment, lui a transmis.

Quand j’ai appris qu’il était parti en Afghanistan, j’ai été le seul de la famille à m’étonner.

On me traitait de mécréant.

J’ai beaucoup souffert de cette situation.

Mohamed est responsable de ses actes, mais il est aussi victime de ceux qui l’ont endoctriné, en premier lieu mon frère Abdelkader mis en examen pour complicité des crimes de son frère Mohamed, NDLR »>Article original.

Après son séjour en prison, Mohamed a été pris en main par Kader, qui lui a inculqué le radicalisme.

Il porte une grosse part de responsabilité.

N’ayons pas peur des mots : Kader est profondément antisémite.

En 2003, il a failli me tuer en me poignardant.

Tout ça parce que j’assumais les origines juives de ma femme !

Je suis allé déposer plainte.

J’avais alors insisté sur son caractère dangereux et précisé qu’un jour ou l’autre il irait beaucoup plus loin.

Il se faisait surnommer Ben Laden !

Mais on a cru que je disais ça pour me venger…

Et ce n’était pas le cas ?

A. M. : Pas du tout.

Je me tenais au courant des activités de Kader et de Mohamed. Pour les surveiller.

Et pour protéger Mohamed de l’influence de Kader.

Mais je n’ai pas réussi.

Mohamed fréquentait la partie de notre famille qui est antisémite.

J’ai essayé de le sortir de cette sphère, mais ils ont été les plus forts.

J’ai essayé d’aider mon petit frère. Il y a eu des plaintes, des signalements.

J’ai toujours eu un pressentiment, je disais autour de moi :

« Le jour où il y aura un attentat, ce n’est pas la peine d’aller chercher très loin, ce seront mes frères. »

Mais les institutions n’ont pas bougé.

Richard Prasquier : Chacun doit comprendre que cette montée de l’antisémitisme dans certains secteurs du monde musulman est un problème dramatique.

Je fais partie de ceux qui sont convaincus qu’elle est le fait d’une minorité, mais penser cela ne me rassure pas pour autant.

Dans toute l’histoire du siècle précédent, ce sont des minorités idéologiques qui ont été porteuses des idées les plus meurtrières, à l’exemple du nazisme.

Avec leur arrivée au pouvoir, leurs idéologies deviennent celles de la majorité, la population s’adapte et s’en imprègne, car c’est le plus sûr et le plus simple. Peu osent dire non.

Ce refus entraîne la mise à l’écart, c’est une position psychologiquement difficile, et j’ai un grand respect pour les personnes qui ne se conduisent pas comme une certaine logique de groupe voudrait qu’elles le fassent.

L’attentat à l’école de Toulouse a traumatisé l’ensemble de la communauté nationale.

Dans cette tragédie, monsieur Merah, vous êtes un espoir.

Vos déclarations montrent qu’il n’y a pas de fatalité du mal.

Il est essentiel que nous essayions d’aller un peu plus loin.

Mais il nous faut aller plus loin dans la prévention et, pour cela, exiger l’unité en actes, pas seulement en paroles, de tous ceux qui sont révulsés par de tels faits.

A. M. : Les salafistes djihadistes se servent d’une jeunesse « maghrébine » un peu perdue en s’appuyant sur le racisme que l’on subit.

Cela ne légitime pas leurs actes, mais ils s’appuient sur des discriminations qui existent et qu’on ne peut pas nier.

Il faut insister sur le fait que tous les Arabes ne pensent pas comme mon frère, beaucoup de musulmans aiment les juifs.

Je veux montrer au monde entier qu’on ne doit pas faire d’amalgame.

Ma femme a des origines juives, elle est petite-fille de déportée.

Sa grand-mère a été tatouée.

R. P. : C’est à Auschwitz qu’on tatouait les déportés.

A. M. : Je ne savais pas.

Cela fait dix-huit ans que je me bats contre l’antisémitisme, pour montrer qu’il n’y a aucune différence entre nous.

Avec ma femme, nous le prouvons tous les jours : nous avons un fils.

On tente de convaincre nos entourages.

Notre union a été mal vue des deux côtés.

Du côté de ma famille, cela n’a jamais été accepté.

Avez-vous toujours été dans cet état d’esprit ?

A. M. : J’ai été conscientisé par les cours d’histoire à l’école.

La souffrance des juifs durant la Seconde Guerre mondiale m’a beaucoup touché.

Alors, quand j’entendais dans ma famille des propos antisémites, je ne l’acceptais pas.

J’aimerais que cet entretien soit le début d’une lutte commune contre le racisme et l’antisémitisme.

R. P. : Les juifs fils de singes ou les chrétiens fils de porcs.

Cette volonté d’animaliser l’autre est une des caractéristiques de l’islam radical envers ses ennemis, et en particulier envers les juifs : vis-à-vis d’eux, tout est permis.

Partagez-vous cette analyse ?

A. M : On ne tient pas ce genre de discours devant moi.

On sait que je vais réagir.

Je veux protéger mon fils de ces délires.

Je lui montre que, malgré la haine de certains, il y a des êtres humains déterminés à construire la paix.

Il faudrait encadrer la parole des imams, qui, en réalité, n’en sont pas vraiment : ils vont dans les quartiers et prêchent la haine de tout ce qui n’est pas musulman.

En France, l’islam ne peut pas être le même qu’en Arabie saoudite.

En France, on n’apprend pas à nos jeunes le vrai islam, on leur apprend l’islam des talibans.

R. P. : Comment extirper les stéréotypes conduisant à la haine et au mépris pour faire pénétrer dans les familles, dans cette majorité silencieuse et fragile, un discours d’ouverture et de tolérance qu’elles puissent intérioriser ?

J’ai été frappé de vous entendre parler sans circonlocutions, sans langue de bois, de choses sur lesquelles on n’ose pas toujours insister, mais que nous ressentons comme capitales, tels le rôle de l’endoctrinement à la haine et la profondeur de l’imprégnation antisémite.

Vous l’avez très bien expliqué.

Vous nous avez également démontré que le déterminisme social n’explique pas tout : ce n’est pas parce que votre père vous a abandonnés que cela justifie le comportement de votre frère.

La leçon que vous rappelez est que l’homme ne vaut que par sa responsabilité.

Durant dix ans, au comité français de Yad Vashem, j’ai eu à connaître des histoires de Justes, ceux dont l’attitude a contrasté avec la position moyenne de la population, ceux qui ont accepté de se mouiller pour préserver non seulement des hommes, mais une idée de l’homme.

Certes, la situation n’est pas comparable ici, mais, après cette horrible histoire qui a provoqué notre rencontre, l’attitude de M. Abdelghani Merah est grandement porteuse d’espoir.

Je suis très ému de cet entretien.

REGARDEZ un extrait de la rencontre entre Abdelghani Merah et Richard Prasquier :

http://bcove.me/ppskm46q

Aziz Zemouri/ Le Point.fr Article original

Tags : Antisémitisme Merah Ozar Hathorah Prasquier Le Point

Islamisme France Abdelkader Abdelghani Espoir Education

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psyve

J’adore la position du président du CRIF (qui s’auto proclame representatif) quand il parle d’une minorité de musulmans anti juifs qu’il lise le coran et cesse de jacasser.Oui les musulmans sont profondément anti juifs
et il faut arrêter avec cette legende de tolérance de l’islam colportée par les Attali, B Stora et conssorts.
C’est une guerre de l’islam contre les infidèles,il faut choisir son camp une fois pour toute et arrêter de minimiser tout le temps.

Armand Maruani

A nos criminels gauchistes épris de  » paix maintenant  » .

 » Le mouvement gauchiste « Chalom Archav » devrait être dissous, ses fonds confisqués, ses membres poursuivis en justice et exécutés pour haute trahison. Enfin, n’importe quel pays au monde en état de guerre agirait ainsi. Sauf le principal intéressé : le trop démocratique pays d’Israel. Le jargon humaniste de « paix, d’amour et de fraternité entre les peuples » est le paravent derrière lequel se cache cette organisation qui a pour but de démanteler le pays auquel il est supposé appartenir. Est-ce un parti pris excessif que d’affirmer pareille position face à une organisation qui ne partage pas votre point de vue dans un cadre démocratique ? Dans le cas de « Chalom Archav », si mal nommée -sauf par les arabes-« la Paix Maintenant », l’espace de dialogue pour discuter des choix politiques est complètement fermé : La réalité des faits établissent le glissement vers la trahison… pour de l’argent : Une belle poignée de dollars assurant à ses membres dirigeants au fil des années une rente continue !

Comme le montre cette courte video expliquée en français par « Parolevolee », les faits ne laissent aucun doute sur son action criminelle :
Vendre son pays (ses dirigeants en ont-ils un ?) à des intérêts étrangers hostiles contre de l’argent de l’étranger. Cela n’empêche pas les représentants de « Chalom Archav » d’être médiatiquement omniprésents. Le ridicule -dit-on- ne tue pas. Eh bien la trahison non plus ! « 

Armand Maruani

( suite )
Pour les amoureux des palestiniens et des naïfs .

ttp://parolevolee.net/pv/index.php/fr/a-la-une/3-articles/499-la-trahison-de-chalom-archavq.html

Armand Maruani

Voila le genre de discours de ceux qui désirent la paix avec les arabes . Des rêveurs que si on les écoute ils nous mèneront à notre perte . Des gens extrêmement dangereux . Et ce sont ces gens qui viennent nous donner des leçons de morale .

 » Le 7 mai dernier se tenait à l’Université libre de Bruxelles une conférence intitulée « Boycott : une réponse légitime à l’occupation israélienne ? ». De son côté, l’Association belgo-palestinienne fourbit sa campagne 2009-2010 Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS). De grossiers amalgames en caractérisent les slogans (« Boycott-Apartheid-Israël »). Pourtant Israël est le seul pays du Moyen-Orient doté d’un jeu parlementaire régulier, établi sur le principe « un homme (une femme), une voix », citoyens arabes inclus. Il arbore des médias insolents. Il possède un système judiciaire dont les décisions contrecarrent le pouvoir politique. Rien à voir avec certaines satrapies voisines. Ni avec l’Afrique du Sud pré-Mandela. La campagne BDS est d’inspiration palestinienne. Les officiels de l’Autorité palestinienne rehaussent les assemblées militantes de leur présence. Dans quel but politique ? Faire prévaloir en Europe l’idée d’Israël Etat-voyou ? Négocie-t-on la paix avec un tel Etat ? Ou rêve-t-on de le détruire ? La haine d’Israël et des Israéliens mobilise les boycotts. Et l’impuissance. Les faucons Binyamin Netanyahou et Avigdor Lieberman se soucient des boycotteurs comme de colin-tampon. Au contraire, devant l’opinion israélienne, ceux-ci leur donnent du grain à moudre pour serrer la vis aux Palestiniens.

Justement, Israël impose un blocus sévère à la Bande de Gaza. Il est censé contraindre le pouvoir Hamas, après sa victoire électorale de 2006 et son putsch de 2007, à reconnaître les accords conclus entre Israël et l’OLP. Les Palestiniens sont empêchés d’exporter leurs produits agricoles et horticoles. Ils ne peuvent importer les matériaux nécessaires à rebâtir les immeubles détruits lors de la guerre de janvier 2009. Le boycott fait exploser un chômage déjà calamiteux. Injuste, cette punition collective frappe indistinctement les partisans du Hamas comme ses adversaires. Illégale sur le plan du droit international humanitaire, elle a obtenu le résultat inverse à celui recherché : elle a renforcé le prestige et l’influence du Hamas dans l’opinion gazaouie. Mais les amis de la Palestine qui prônent eux-mêmes le boycott d’Israël sont malavisés de se plaindre. Car, à les entendre, il existerait un bon boycott, le leur contre Israël, et un mauvais, celui d’Israël contre la Palestine !

Comment interpeler l’opinion et le personnel politique européens ? Comprendre la nature du conflit israélo-palestinien doit en permanence éclairer le propos. Il s’agit de l’affrontement séculaire entre deux peuples pour le contrôle d’un espace commun. Il se complique d’un litige sur les Lieux saints. Contrairement à ce que serine un fastidieux matraquage, entre la mer et le Jourdain, la légitimité juive est aussi forte que la légitimité arabe. Des Juifs ont toujours peuplé la Terre sainte. Ils n’étaient pas de soi-disant « Arabes juifs ». Jérusalem voit une population à majorité juive dès le milieu du 19ème siècle. Tel-Aviv fête cette année son centième anniversaire. Cela vaut les demeures ancestrales et les oliviers centenaires du récit palestinien. Ces faits fondent la partition de la Palestine ex-mandataire en deux Etats, l’un juif, l’autre arabe, objectif inabouti depuis 61 ans. Comment l’atteindre ? Le discours du Président américain Obama au Caire en trace une voie, pour autant qu’il se traduise en politique. Le porte parole du Parti socialiste français s’est dit disposé à « favoriser la cause de la paix au Proche-Orient et renforcer tous les dialogues qui peuvent y contribuer » (Newsletter du CRIF – 26.06.2009). Ceci nous change des postures gesticulatoires des partis et associations sensibilisés au conflit de ce côté-ci du Quiévrain. Puissent l’un et l’autre les inspirer. »

Les Amis Belges de Shalom Archav

Rachel

Merci, Monsieur, de ce témoignage et du combat que vous menez. Votre exemple rappelle que tous les amalgames sont imbéciles et coupables, car ils sont à la racine du racisme… et de l’antisémitisme.

Je suis née en 1945 de parents réfugiés de la Shoah. Mes parents, originaires de Roumanie, avaient expérimenté avant d’émigrer en France l’antisémitisme féroce de l’Europe centrale de l’entre-deux-guerres. Ma mère a travaillé de 1941 à 1945 à l’accueil du JDC (une grande organisation juive) à New York, où elle recevait les familles des victimes du nazisme et traduisait des rapports classés secret défense qui décrivaient ce qui se passait dans les camps de la mort. On ne peut donc accuser ma famille d’ignorance, de naïveté ou d’angélisme. Et je n’oublierai jamais ce que m’a dit mon père lorsque j’avais six ans : « Quand tu parles de ce qui s’est passé pendant la guerre, tu ne dois pas dire ‘les Allemands’, mais ‘les nazis’, car des Allemands aussi ont été assassinés par Hitler parce qu’ils s’opposaient à lui ».

C’est pourquoi je ne saurais assez déplorer l’hystérie paranoïaque — et raciste — qui se manifeste dans certaines réactions à cet article et qui s’étale régulièrement dans ce forum. Il m’est insupportable de voir des juifs encourager l’islamophobie ambiante, alors que nous devrions au contraire refuser les amalgames et nous montrer solidaires de toutes les victimes de discriminations. La Torah nous le prescrit : « Tu aimeras l’étranger, car au pays d’Egypte vous fûtes des étrangers ». Et si cela ne suffisait pas, il est évident que la simple prudence devrait nous pousser à agir ainsi. Il y a cinq millions de musulmans en France, et ils ne vont pas s’en aller. Il nous faut donc vivre avec eux, et ce n’est pas en leur donnant de bonnes raisons de nous détester que nous favoriserons une cohabitation pacifique. Quant à Israël, comme le disait Nahum Goldman, président du Congrès Juif Mondial et sioniste éminent, ce pays « ne saurait subsister longtemps dans une mer d’hostilité arabe ». Napoléon, qui s’y connaissait en art militaire, nous rappelle que les forteresses assiégées finissent toujours par tomber. N’avons-nous donc rien compris ?

Armand Maruani

Bravo serge027 , tu n’es pas tombé dans ce piège grossier .

serge027

Tout cela c’est du vent. Les musulmans sont les champions de la « taquiah » la dissimulation, la duplicité. Ils disent blanc et ils pensent noir. Les Jésuites ont des leçons à prendre chez eux. Il faut être un naïf ashkénaze pour donner du crédit et une tribune au frère de cet assassin. Moi je me fie au proverbe de mon grand père: « même après quarante ans dans la tombe, il ne faut pas leur faire confiance ». Et ce proverbe provient de deux mille ans de cohabitation!

Myriam

Vos paroles, Abdelghani, sont réconfortantes, profondément. Et je vous en remercie.

Vos prises de positions, j’en suis certaine, ne vous mettent pas dans une position confortable, et c’est sans doute un euphémisme.

Et j’aimerais vous dire: certes, l’antisémitisme, la violence de la haine insoutenable qui l’accompagne, qui s’exprime de mille manières, met les juifs en souffrance et en danger.

Mais ma conviction est qu’avant tout, la haine est un poison pour celui qui s’en nourrit, pour celui qui se laisse empoisonner par des hommes qui y trouvent leur intérêt. C’est comme si un poison coulait dans leurs veines. La haine fausse leurs jugements, détruit leur capacité d’esprit critique, les livre pieds et poings liés à des personnes qui ne leur veulent pas du bien, qui les utilisent, elle les conduit à se tromper d’ennemi, elle les éloigne de leur chemin de vie.

Bien cordialement à vous

Myriam