L’un des donateurs du Shas, Zvi Ammar, ex-président du Consistoire de Marseille et membre du Consistoire Central a été inculpé en France pour fraude et blanchiment de fonds.

L’homme d’affaires juif français Zvi Ammar a été inculpé il y a quelques jours par les autorités marseillaises pour fraude et blanchiment de fonds. Ammar détient une part de 50 % de la radio de Shas « Kol Barama » et est considéré comme très proche du président du parti, Eli Yishaï.

Président du consistoire israélite de Marseille, Ammar est également directeur de l’entreprise de mode Sports Fashion. Selon la police marseillaise, les chefs d’accusation retenus contre lui portent sur des transferts de fonds entre Sports Fashion et une deuxième entreprise de mode au nom de Mercury. La police n’a pas voulu en dire plus sur la nature de la fraude et du blanchiment de fonds. En 2007, le nom de Zvi Ammar avait été lié au meurtre du directeur de Mercury. Il a été relâché pour manque de preuves.

En France, Ammar est considéré comme un porte-parole de la communauté juive et de l’Etat d’Israël. Sioniste ardent, il a augmenté ces dernières années ses investissements en Israël. Il entretient des relations privilégiées avec la classe politique israélienne et est considéré comme un ami proche d’Eli Yishaï. Au fil des années il s’est également lié en amitié avec le Premier ministre Binyamin Netanyahu et les ministres Ehud Barak et Silvan Shalom. Ammar est l’un des généreux donateurs du rabbin Ovadia Yossef et de ses projets religieux, et lui rend souvent visite à Jérusalem. Ces dernières années Eli Yishaï et son épouse passent leurs vacances annuelles ensemble dans la grande villa de la famille Ammar à Marseille et parfois dans sa maison à Jérusalem.

Dana Herman et Yair Ettinger – Haaretz

NDLR : La liste qu’il dirigeait il y a quelques semaines, lors des élections consistoriales de Marseille est arrivée bizarrement en tête de quelques dizaines de voies. Ceci malgré le discrédit lié à cette affaire.

Cela en dit long sur le bon fonctionnement de la « démocratie communautaire » à Marseille et ailleurs. Les contestations lors des dernières élections à Paris ou à Marseille sont systématiquement rejetées par les instances, au mépris de toutes les règles. Élus et rabbins restent des témoins muets face aux scabreuses manipulations de toutes natures.

Quant aux membres conscients de la situation, ils ont fait le choix de se désintéresser du fonctionnement de ces institutions en ne participant pas aux assemblées générales, quant aux élections, elles n’attirent plus que 10 à 15% des adhérents.

Les problèmes communautaires restent irrésolus et les tensions internes motivées par les ambitions personnelles prennent le pas sur toutes les considérations d’intérêt général.

Le flot des Communiqués de toute nature, et des gesticulations diverses , ont plus pour objet de faire parler de soi en surfant sur tous les sujets, plus que de vouloir s’attaquer vraiment aux problèmes qui minent la Communauté. Il est plus facile de mettre en exergue des sujets sur les quels ils ne peuvent pas agir, que de parler des problèmes dont ils ont la charge ( Cacherout, formation de rabbins, de ministre officiants, du Talmud Torah, de la jeunesse, des mariages mixtes etc..etc..).

Il y a d’après l’Agence juive 180.000 juifs dans le monde qui s’assimilent chaque année.

Mais à part çà tout va très bien. Dormez-bien bonnes gens vos dirigeants s’occupent de tout.

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Le leader de la communauté juive de Marseille est accusé de blanchiment d’argent. Son avocat a déclaré que cette accusation était  »complètement basée sur des accusations non fondées » et a décrit la manœuvre comme  »un acte de harcèlement ».

Le Président du consistoire de Marseille, qui dirige les congrégations juives d’une province donnée, a été arrêté et inculpé la semaine dernière pour détournements de fonds et blanchiment d’argent.

Les accusations portées contre Zvi Ammar remontent à 2007 lorsque son nom a été relié à une enquête policière concernant le meurtre d’Olivier Plançon, le directeur commercial de la compagnie Mercure International de Monaco. Z. Ammar, qui dirige une autre compagnie, l’International Sports Fashion (ISF), avait fait affaire avec Adnan Houdrouge, le propriétaire libanais de Mercure International. Le meurtre de Plançon avait eu lieu dans un parking détenu par ISF.

Les témoins à l’époque avaient déclaré à la police qu’après le coup de feu, ils avaient vu deux hommes, dont l’un d’eux a été identifié comme étant Z. Ammar, qui ont pris les bagages de Plançon de la voiture de la victime pour les transporter dans les bureaux de l’ISF.

Un bordereau de 346.360 euros a été trouvé dans un sac appartenant à Plançon, récupéré plus tard par la police, mais seulement 15.000 euros ont été retrouvés sur le corps de la victime.

La police a longtemps suspecté que le meurtre était lié aux transactions financières ayant lieu entre ISF et Mercure. Houdrouge et Ammar ont ainsi tous les deux été arrêtés à l’époque soupçonnés de blanchiment d’argent et d’implication dans une enquête criminelle. Pour l’heure, les accusés ont toujours formellement démenti les actes d’accusation.

Ils ont par la suite été libérés, faute de preuves, avant d’être remis en garde à vue la semaine dernière, en raison de nouveaux éléments permettant de prouver leur culpabilité.

Cette semaine, Zvi Ammar a continué à clamer son innocence. Son avocat Gérard Bismuth a déclaré qu’il était surpris par la décision du tribunal et choqué par la façon dont son client était traité. L’avocat a ainsi avancé que son client avait, apparemment, été prévu d’eau et de nourriture pendant plusieurs heures en prison.

« La montagne a accouché d’une souris. Je suis surpris par cette mise en examen. Elle n’est fondée sur aucune charge précise, sinon quelques allégations non vérifiées », a-t-il ainsi déclaré à la presse locale après l’audience, ajoutant qu’il s’agissait de harcèlement.

La mise en examen, attendue depuis longtemps, a été décidée après que Z. Ammar, son frère Simon Ammar, Houdrouge et quarte homme liés à l’affaire aient passé deux jours de garde à vue dans la prison des Baumettes à Marseille dans la section des affaires économiques et financières.

Il a finalement été libéré sous caution de 50.000 euros et placé en probation mercredi dernier. Selon cette probation, il devra se présenter une fois par semaine au poste de police et éviter tout contact avec Houdrouge.

G.I.N avec Agences

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