Comment le Hezbollah peut-il encore prétendre siéger au gouvernement libanais ?Le parti chiite exécute des blessés : une mission divineUne vidéo particulièrement violente et déconseillée aux âmes sensibles a été mise en ligne le 08 octobre 2013 et diffusée par plusieurs télévisions le 09 octobre. Elle montre comment le Hezbollah a achevé des blessés syriens sur « ordre divin » : « Nous ne nous vengeons pas, mais exécutons les directives », dit textuellement un responsable du parti chiite faisant allusion aux ordres venus de Téhéran. La date de la vidéo reste à ce stade indéterminée, mais selon toute vraisemblance, elle a été tournée au lendemain de la chute d’Al-Qussayr, dans la province de Homs. D’une grande cruauté, le document restitue avec une grande fidélité les pratiques du parti chiite libanais, totalement inféodé à l’Iran et mis au service de Bachar Al-Assad par le Guide de la République islamique d’Iran.Cette vidéo doit impérativement être visualisée par l’opinion publique pour comprendre les mensonges du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui affirme que sa présence en Syrie est uniquement destinée à protéger les lieux saints du chiisme. Elle doit également réveiller les alliés du parti, notamment le Courant Patriotique Libre du général Michel Aoun, dont les troupes avaient été victimes des mêmes exactions, infligées par l’armée syrienne que défend aujourd’hui le Hezbollah. Ce fut le cas particulièrement le 13 octobre 1990, à Souk El-Ghareb, à Kahalé, à Bsous, à Baabda, à Yarzé, ou encore à Dahr El-Wahche… Le même Courant Patriotique Libre semble lui aussi touché par le virus du mensonge, puisqu’il ose célébrer des messes à la mémoire des martyrs de l’armée libanaise tout en cautionnant ses bourreaux…Ce document, parmi tant d’autres, doit aussi et surtout pousser les Libanais à refuser, une fois pour toute, les conditions imposées par le Hezbollah pour former un gouvernement. Le parti de Dieu, devenu un « parti du Diable », ou du moins « un conglomérat de mercenaires criminels » comme l’appellent désormais les dissidents du parti, exigent le tiers de blocage au sein de l’Exécutif. Son comportement en Syrie devrait lui ôter définitivement ce droit. Mieux encore, ses dirigeants doivent comparaitre devant la justice. Mais comme l’avait déjà souligné Hassan Nasrallah, « les prévenus dans l’assassinat de Rafic Hariri ne seront pas livrés à la justice, ni dans 3 ans, ni dans 30 ans, ni dans 300 ans ».Enfin, la communauté internationale doit boycotter les représentants du Hezbollah, directement ou indirectement responsables de ces exactions et exécutions sommaires. Mais cette communauté internationale a-t-elle encore le courage d’une telle décision, alors qu’elle a renoué avec l’autre boucher de Damas, Bachar Al-Assad ? Nous assistons en effet à la plus grave mascarade de l’Histoire, menée conjointement par Vladimir Poutine, Barack Obama, John Kerry et leur agent Bachar Al-Assad. Mais il s’agit là d’une autre affaire à suivre…Dario S.jeudi 10 octobre 2013 – 00h57, par Dario S. (Rome)© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info Article original»————————————————–Depuis le début de la guerre en Syrie, le Hezbollah est engagé sur plusieurs fronts aux côtés des hommes du régime. MAHMOUD ZAYYAT/AFPSYRIE L’OIAC souhaite un cessez-le-feu pour faciliter la destruction de l’arsenal chimique syrien.Des combattants du Hezbollah et des miliciens chiites d’Irak auraient repris mercredi aux rebelles syriens une localité stratégique aux portes de Damas, faisant des dizaines de morts. L’agence Reuters a rapporté que les combattants du Hezbollah, appuyés par l’artillerie et l’aviation syriennes, ont repris la localité de Cheikh Amro, dans la banlieue-sud de Damas. L’offensive a fait au moins 20 morts parmi les insurgés et plusieurs dizaines de victimes dans les rangs des miliciens. Cheikh Amro se trouve entre deux grands axes routiers menant vers le Sud qui sont de première importance pour l’approvisionnement des forces fidèles à Bachar el-Assad déployées dans les provinces de Deraa et de Soueïda, à la frontière jordanienne. Près de 60.000 étrangers venant d’Irak, d’Iran, du Liban ou du Yémen ont gagné la Syrie pour prêter main forte aux forces du régime, selon les services de renseignement de la région. Les rebelles auraient, quant à eux, reçu l’appui de 30.000 volontaires, jihadistes et expatriés syriens compris. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cité par l’AFP, plusieurs dizaines de membres des forces loyalistes ainsi que des rebelles ont été tués mercredi dans de violents combats au sud de Damas où l’armée syrienne a effectué une avancée. Cette ONG, qui se base sur un large réseau de témoins, ne fait pas état d’une reprise totale de la localité de Cheikh Amro. « De violents combats se poursuivent entre les combattants des brigades rebelles et les forces régulières soutenues par les membres de l’Armée de défense (milice pro-régime) et du Hezbollah libanais, dans les localités de Husseiniyeh, Thiyabiyeh et Bouaydah, alors que l’armée mène des raids aériens et pilonne ces zones », a indiqué l’OSDH.Ces violences ont fait « 22 morts au moins, la majorité étant des combattants des brigades rebelles dont un commandant », a précisé l’ONG qui a fait état en outre d’informations sur « des dizaines de morts et de blessés parmi les forces régulières, de la défense et du Hezbollah ». L’OSDH a indiqué que les forces régulières avaient renforcé « leur contrôle sur les villages de Cheikh Amro et Basatine qui séparent les localités de Thiyabiyeh et Bouaydah ». Les Comités locaux de coordination — militants sur le terrain — indiquaient pour leur part que « les localités de Thibabiyeh, Husseiniyeh, Houjeirat el-Balad et Bouaydah étaient la cible depuis mardi d’une offensive des plus violentes menée par la milice de la Brigade Abou Fadel el-Abbas (composée en majorité de chiites irakiens), le Hezbollah et des forces d’élite de l’armée régulière ». La Commission générale de la révolution syrienne a rapporté de son côté que les rebelles avaient tendu une embuscade à l’armée régulière et aux milices qui la soutiennent à Thibabiyeh, faisant un grand nombre de morts dans leurs rangs. L’armée a « renforcé son contrôle sur la ville de Husseiniyeh et les environs de Thiyabiyeh », avait pour sa part indiqué l’agence officielle Sana.Ces zones sont proches du secteur de Sayyeda Zeynab, qui abrite un lieu de pèlerinage chiite. Des combats se déroulent depuis des mois dans cette région, et des combattants du Hezbollah, y ont été envoyés pour protéger le lieu saint. Dans le sud du pays, les rebelles ont pour leur part pris le contrôle d’une caserne à la frontière avec la Jordanie, après un mois de combats féroces, a indiqué l’OSDH. « Les combattants rebelles ont pris le contrôle de la caserne d’Hajanah, près de la ville de Deraa, après l’avoir assiégée pendant deux mois », a précisé l’ONG. Avec cette prise, les rebelles contrôlent désormais une bande de territoire le long de la frontière jordanienne allant des environs de Deraa au plateau du Golan, occupé par Israël. Des exactions du Hezbollah ?Par ailleurs, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux suscite une nouvelle polémique. Sur cette vidéo, pas authentifiée, des hommes, présentés par certains comme des membres du Hezbollah en raison d’un bout de tissu jaune noué autour de leur bras, exécutent de sang froid ce qui apparait être des rebelles syriens blessés et faits prisonniers. Des hommes en treillis extirpent les blessés d’un van, les trainent par terre avant de les achever à bout portant.Interrogé par Lorientlejour.com, Ibrahim Moussaoui, un porte-parole du Hezbollah, a indiqué que le parti étudiait de près la vidéo et pourrait publier un communiqué à ce sujet plus tard. Armes chimiquesConcernant les armes chimiques du régime, l’organisation chargée de superviser leur destruction a appelé à un cessez-le-feu temporaire, afin que ses inspecteurs puissent effectuer leur mission dans les délais impartis. Parlant devant des journalistes à La Haye, où siège l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), le directeur général Ahmet Uzumcu a déclaré : « L’élimination des armes chimiques est dans l’intérêt de toutes les parties, et je pense que si des cessez-le-feu temporaires pouvaient être instaurés, ces objectifs pourraient être atteints ». Pour M. Uzumcu, les délais impartis, en particulier la limite du 1er novembre pour la destruction de toutes les installations de production d’armes chimiques, ne sont pas irréalistes.Les inspecteurs de la première équipe, composée de dix-neuf experts de l’OIAC et de seize spécialistes de la logistique et de la sécurité de l’ONU, ont déjà commencé à détruire des installations de production d’armes chimiques. L’équipe visitait d’ailleurs un autre site hier. « Il y a 20 sites qui doivent être visités dans les prochaines semaines », a précisé M. Uzumcu, qui a rappelé qu’une seconde équipe, composée de 12 experts, était en chemin vers Damas.Depuis le déploiement le 1er octobre de la mission de l’OIAC en Syrie, les autorités de Damas ont reçu des éloges internationaux pour la coopération dont elles font preuve sur ce dossier. « La coopération avec la Syrie est très constructive. Les autorités syriennes sont coopératives », a ainsi confirmé le directeur général de l’OIAC.OLJ/Agences | 10/10/2013. lorientlejour.com Article original

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