Le parti islamiste Ennahda, au pouvoir en Tunisie, a annoncé hier qu’il était prêt à rencontrer sans conditions préalables des partis d’opposition pour tenter de trouver un consensus de sortie de crise.Fethi Ayadi, président du conseil de la choura d’Ennahda, a dit à la presse que ces discussions pourraient commencer d’ici à la fin de cette semaine et porter sur des demandes de l’opposition concernant la création d’un gouvernement de technocrates.
Le président d’Ennahda, Rached Ghannouchi, avait rejeté jeudi cette demande. « Nous appelons à un dialogue immédiat rassemblant tous les partis de l’opposition et la coalition de gouvernement, sans conditions préalables », a déclaré Fethi Ayadi.
La Tunisie est confrontée depuis l’assassinat le 25 juillet de l’opposant Mohamed Brahmi à sa crise la plus aiguë depuis la chute du président Zine Ben Ali en janvier 2011, déclencheur de la vague des « printemps arabes ».
19-08-2013/ Le Figaro avec Reuters Article original