Israël rend hommage à Margaret Thatcher.Grâce à la “Dame de Fer”, Israël a pu signer un accord de paix avec la Jordanie.

C’est Shimon Péres qui l’a déclaré ce soir.

Aimée des juifs britanniques ( elle a déclaré plus d’une fois son admiration pour l’éthique au travail des juifs) et respectée par les israéliens, Margaret Thatcher est morte le 8 avril 2013 à Londres.

Les israéliens garderont d’elle l’image d’une combattante qui n’a jamais hésité à dire brutalement aux dirigeants de l’Etat hébreu ce qu’elle pensait vraiment.

Thatcher n’a jamais été une fanatique de Menahem Begin, surtout sur sa politique dans les territoires.

Elle avait refusé de vendre massivement des armes à Israël. Ce qui est certain : elle n’a jamais prononçé la moindre critique qui pourrait être considérée comme antisémite.

Elle avait visité un nombre de fois incalculable des synagogues en Angleterre et avait sympatisé avec de nombreux rabbins du pays.

Lors de son passage en Israël en 1996 pour une visite officielle les israéliens avaient été très heureux de la voir sillonner les routes.

Selon (1) : Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël : “Elle a été une véritable grande dirigeante, une femme de principes, de détermination, de conviction, de force, une femme de grandeur.

Elle a été un ardent supporteur d’Israël et du peuple juif. Elle a inspiré une génération de dirigeants politiques.”

Fille d’épicier, chimiste et avocate de profession, elle fait son entrée au Parlement du Royaume-Uni en 1959.

Elle est la première et unique femme à avoir dirigé le Parti conservateur, de 1975 à 1990, et également la première (et à ce jour la seule) femme Premier ministre du Royaume-Uni, de 1979 à 1990.

Arrivée au pouvoir dans un pays en situation d’instabilité, Margaret Thatcher en redresse l’économie en mettant en place une série de réformes libérales radicales.

Effectuant le plus long mandat ininterrompu de Premier ministre au Royaume-Uni depuis le début du xixe siècle, elle est devenue « par sa personnalité autant que par ses réalisations, la plus renommée des leaders politiques britanniques depuis Winston Churchill. »

Attachée à ses convictions chrétiennes méthodistes, conservatrices et libérales, invoquant la souveraineté britannique, la protection de l’intérêt de ses administrés et les principes de droit, elle mène une politique étrangère marquée par l’opposition à l’URSS, la promotion de l’atlantisme, la guerre des Malouines en 1982 ou la promotion d’une Europe libre-échangiste au sein de la Communauté économique européenne.

Sa politique économique, fortement influencée par les idées issues du libéralisme économique, est marquée par d’importantes privatisations, par la baisse de la pression fiscale, la maîtrise de l’inflation et du déficit et l’affaiblissement des syndicats.

Margaret Thatcher est à la fois l’une des figures politiques britanniques les plus admirées et les plus détestées.

Le surnom de « Dame de Fer », que le journal soviétique L’Étoile rouge, organe de l’armée soviétique, lui décerna en janvier 1976 dans le but de stigmatiser son anticommunisme, symbolise sa fermeté face aux grévistes de la faim de l’IRA provisoire en 1981 ou aux mineurs grévistes en 1984-1985.

Elle reste associée à la « révolution conservatrice » des années 1980.

En effet, l’influence de son passage au gouvernement du Royaume-Uni est souvent qualifiée de « révolution » sur les plans politique, idéologique, et économique.

Au-delà des conservateurs, elle a influencé une partie des travaillistes, notamment Tony Blair.

L’annonce de son décès suscite une vive émotion, et une pluie d’hommages, venant des quatre coins du globe.

Source: (1) Le Point

Youval Barzilaï/ Israel Valley.com Article original

Attali : « j’ai vu pleurer Thatcher deux fois »

Jacques Attali, ancien proche conseiller de François Mitterrand est revenu lundi soir sur Europe 1 sur la mort de Margaret Thatcher.

« J’ai eu le privilège de beaucoup la voir, de beaucoup travailler avec elle, souvent même en tête à tête.

Je me souviens d’elle comme d’une femme extrêmement intelligente, extrêmement précise », a-t-il expliqué, avant de narrer deux anecdotes à son sujet.

« Je me souviens l’avoir vu pleurer devant moi quand François Mitterrand l’a fait céder sur le montant du chèque qu’elle demandait pour rester dans l’Europe, alors qu’elle avait dit qu’elle ne cèderait jamais.

C’était un moment intense et assez terrible.

A ce moment là, François Mitterrand m’a murmuré : ‘elle vient de casser comme un morceau de verre' », se souvient Jacques Attali.

« Je l’ai vu pleurer une deuxième fois, après son départ du pouvoir quand elle me disait l’émotion qu’elle avait eue lorsqu’un samedi matin j’avais traduit en direct au téléphone l’appel de François Mitterrand lui annonçant le soutien de la France dans l’affaire des Malouines en lui disant : ‘nous ne sommes d’accord sur rien, mais c’est essentiel pour vous, donc je suis avec vous' », a-t-il ajouté.

Europe1.fr Article original

TAGS : Margaret Thatcher Tories UK Conservateurs Politique

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