PARIS — Le candidat malheureux à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts, Nicolas Hulot, qualifie d' »immense gâchis » sa défaite face à Eva Joly et multiplie les critiques sur l’appareil d’EELV, dans le magazine Bretons à paraître vendredi.

« On a tout fait pour me compliquer la tâche : le calendrier, le périmètre de vote. Moins d’un quart des gens inscrits sur mon site a pu voter tellement la procédure était compliqué (…) Ensuite, on a commencé à voter immédiatement après la fin du premier tour, alors que dans n’importe quelle élection à deux tours, il y a toujours un délai. C’est de la folie », dit-il.Le candidat à la primaire EELV avait reçu Bretons le 10 juillet, soit deux jours avant la proclamation de la victoire d’Eva Joly, avec 58,16 %des voix contre 41,34 %pour Nicolas Hulot.

« Eva (Joly) a été incapable de s’affranchir des attaques », ajoute-t-il, reprochant à l’ancienne magistrate de n’avoir « pas eu un mot » lorsqu’il avait reçu d’un militant un seau d’épluchures sur la tête, lors d’un déplacement le 9 juillet.

« Tout ça n’est pas très noble. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne donne pas très envie d’y rester », confie l’ex-animateur d' »Ushuaïa » (TF1).
Évoquant un « immense gâchis », Nicolas Hulot estime que « cela ne sert à rien d’insister », « si je ne leur apporte pas grand-chose (à EELV) » et que dans ce cas, « il vaut mieux que je reprenne une autre forme d’engagement ».

« La personnalisation de la politique, on peut la regretter. Mais dans ce cas-là, à quoi bon me faire la danse du ventre pendant des années pour que je vienne les rejoindre ? C’est tout le paradoxe de leur attitude », poursuit Nicolas Hulot.

« De Jean-Vincent Placé à Dany Cohn-Bendit, en passant par Cécile Duflot et Noël Mamère, ils n’ont eu de cesse de me demander à les rejoindre. Mamère m’a dit que j’étais le seul candidat possible. Et pourtant, il fut le premier à m’envoyer des banderilles à partir du moment où je me suis présenté. À un moment, je ne sais pas quel diplôme de psychologie, il faut avoir pour comprendre leur fonctionnement », insiste-t-il.

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Candidat malheureux à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts, Nicolas Hulot règle ses comptes avec l’appareil d’EELV, dans un entretien au magazine Bretons à paraître vendredi 29 juillet. Evoquant un « immense gâchis », l’animateur accuse les responsables du mouvement d’avoir « tout fait pour lui compliquer la tâche » et dénonce l’attitude d’Eva Joly pendant la campagne.

« Elle a été incapable de s’affranchir des attaques », explique Nicolas Hulot, reprochant à l’ancienne magistrate de n’avoir « pas eu un mot » lorsqu’il avait reçu d’un militant un seau d’épluchures sur la tête, lors d’un déplacement, le 9 juillet. « Tout ça n’est pas très noble. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela ne donne pas très envie d’y rester », confie l’ancien présentateur d' »Ushuaïa » (TF1).

L’organisation du scrutin, « le calendrier, le périmètre de vote », aurait également joué en sa défaveur. « Moins de un quart des gens inscrits sur mon site ont pu voter tellement la procédure était compliquée (…) Ensuite, on a commencé à voter immédiatement après la fin du premier tour, alors que dans n’importe quelle élection à deux tours, il y a toujours un délai. C’est de la folie », regrette l’animateur.

« PRONONCEZ CINQ FOIS LE MOT SARKOZY DANS UN DISCOURS : VOUS PROVOQUEZ DES ORGASMES… »

« Les médias sont conditionnés par la façon traditionnelle de faire de la politique. Les électeurs aussi. Et plus que les électeurs, les militants. Ils aiment les formules, ils aiment les ennemis désignés. Prononcez cinq fois le mot Sarkozy dans un discours : vous provoquez des orgasmes… », estime-t-il. Et d’ajouter : « ce qui est très étonnant chez les écologistes, c’est que certains ne s’appliquent pas à eux-mêmes les valeurs qu’ils prônent pour les autres. La sensibilité écologiste dans la société ouvrait une voie royale à Europe Écologie. Mais, à mon avis, là, tel que c’est parti, c’est raté ».

« La personnalisation de la politique, on peut la regretter. Mais dans ce cas-là, à quoi bon me faire la danse du ventre pendant des années pour que je vienne les rejoindre ? C’est tout le paradoxe de leur attitude », poursuit Nicolas Hulot. « De Jean-Vincent Placé à Dany Cohn-Bendit, en passant par Cécile Duflot et Noël Mamère, ils n’ont eu de cesse de me demander de les rejoindre. Mamère m’a dit que j’étais le seul candidat possible. Et pourtant, il fut le premier à m’envoyer des banderilles à partir du moment où je me suis présenté. À un moment, je ne sais pas quel diplôme de psychologie il faut avoir pour comprendre leur fonctionnement », insiste-t-il.

« Cela ne sert à rien d’insister », « si je ne leur apporte pas grand-chose à EELV »>Article original (…) il vaut mieux que je reprenne une autre forme d’engagement », conclut l’ancien candidat, défait face à Eva Joly avec 41,34 % des voix contre 58,16 %.

« SÉVÈRE ET INSULTANT »

Dans un entretien au JDD.fr, l’ex-candidate à la présidentielle des Verts, Dominique Voynet, estime que la position de Nicolas Hulot est « sévère et insultant e »>Article original vis-à-vis de militants qui, pour beaucoup, ont accepté de choisir un candidat qui n’était pas issu du sérail », en l’occurrence, Eva Joly.

« Il a torpillé la dernière campagne présidentielle »>Article original » en ne soutenant pas les Verts ; « je ne peux pas croire qu’il puisse recommencer », espère Dominique Voynet.

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Bzcom

Dommage que la morte ne soit pas Eva Joly… Elle est un pur produit de l’antisémitisme viscéral, spécialité de la Norvège !

Armand Maruani

Nicolas Hulot , un extra terrestre de la politique. Qu’il continue à faire le tour du monde en ballon , il aura la paix et il respirera de l’air pur . La politique , ce n’est pas son truc.