Selon Paris Match, Marine Le Pen a essayé de rencontrer Nafissatou Diallo, l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn, lors de son déplacement aux Etats-Unis début novembre. Une information confiée à l’hebdomadaire par Kenneth Thompson, l’avocat de la femme du chambre du Sofitel:
«Son assistant m’a appelé le jeudi 3 novembre pour me proposer de la rencontrer le lendemain, vendredi, puisqu’elle était de passage à New York ce jour-là. Je n’ai pas donné suite et n’ai pas l’intention de le faire.»

De New York à Washington en passant par la Floride, la visite de Marine Le Pen aux Etats-Unis a duré cinq jours et a notamment été marquée par une brève rencontre (dix minutes) avec le républicain Ron Paul, candidat à l’élection présidentielle. La candidate à l’élection présidentielle a également prononcé une allocution devant le siège du Fonds monétaire international (FMI), dénonçant «l’affameur des peuples».

Depuis le début de l’affaire Strauss-Kahn, la présidente du Front National a critiqué à plusieurs reprises le comportement avec les femmes de l’ancien directeur général du FMI. Le 19 mai, elle avait ainsi dénoncé sur RMC et BFM TV le «comportement de harceleur» de Dominique Strauss-Kahn, jugé «quasi-pathologique». Le 1er juillet, après l’émergence des premiers doutes sur l’accusation, elle avait réitéré sur BFM TV son opinion sur son «rapport problématique aux femmes», qui «le disqualifie pour être un candidat à la plus haute fonction de notre pays». Le 19 septembre, après l’interview très médiatisée de DSK sur TF1, elle avait jugé sur LCI que «cet homme a le plus grand mépris pour les femmes, à qui il accorde une fonction utilitaire».

Dans ce dossier, DSK reste poursuivi au civil par son accusatrice après le classement sans suite du dossier au pénal fin août. Il invoque pour faire classer cette nouvelle procédure l’immunité dont il bénéficiait selon lui au moment des faits, niée par les avocats de Nafissatou Diallo. Les avocats de la femme de chambre citent eux une déclaration du FMI du 17 mai selon laquelle «la position officielle … »>Article original est que l’immunité du directeur général est limitée et ne s’applique pas dans ce cas».

Il appartient désormais au juge Douglas McKeon, saisi de l’affaire au sein d’un tribunal du Bronx, de se prononcer sur ce point.

Slate.fr

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