Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach.

Les 25 et 26 septembre 2013, les autorités égyptiennes, ont, à la demande de Mahmoud Abbas, accepté de rouvrir le point de passage de Rafah situé à la frontière avec la bande de Gaza pour 4 heures consécutives (il était fermé depuis 8 jours par les autorités égyptiennes).

Depuis la destitution du Président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, rien ne va plus entre l’Egypte et les palestiniens de Gaza mais la vie palestinienne s’est singulièrement compliquée au cours de ces dernières semaines.

L’Egypte a détruit des milliers de tunnels aménagés sous la frontière égyptienne, alors qu’il s’agit du poumon de l’économie parallèle palestinienne. Par ailleurs, la fermeture du terminal de Rafah empêche des milliers de palestiniens de quitter la bande de Gaza, d’acheminer (depuis l’Egypte), des biens de consommation, des produits de première nécessité, des médicaments et du matériel médical. Ils ne peuvent rejoindre l’Egypte pour s’y faire soigner ni accueillir les délégations égyptiennes chargées de former le personnel du Ministère de la santé. De même, les 14 hôpitaux de Gaza et les 60 centres médicaux ne peuvent fonctionner dans des conditions normales puisqu’ils dépendent essentiellement de la livraison (mensuelle) des 250 000 litres d’essence livrés par l’Egypte dans des conditions financières favorables…

Notons également que les étudiants de Gaza ne peuvent plus quitter la bande côtière et les pécheurs palestiniens sont contrariés sur mer par les attaques de la marine égyptienne qui s’en prend à leurs bateaux, pendant que la justice égyptienne les poursuit pour violation des eaux territoriales égyptiennes…

L’originalité, dans la situation des palestiniens de la bande de gaza, résulte de ce qu’ils ne font pas le lien entre ce qui leur arrive et leur mode de pensée, leur état d’esprit guerrier et leur culture. Ils continuent de se victimiser en considérant le blocus égyptien comme étant brutal, humiliant et injuste sans jamais se remettre en question.

Ils estiment alors être victime d’une « punition collective » sans même réaliser que c’est leur dialectique philosophique qui les confine dans cette espace exigu. Ils sont persuadés que la Palestine historique doit leur revenir et que les pays musulmans environnant sont obligés de les aider à réaliser cet objectif. Leur moteur idéologique repose donc sur l’incitation systématique à la haine des juifs, à la guerre contre eux avec un conditionnement qui suppose des entraînements militaires pour les façonner selon cette finalité, alors que les pays musulmans ont d’autres soucis que de s’occuper de leur fantasme, hormis l’Iran qui caresse l’espoir de prendre la direction idéologique du monde musulman.

Les palestiniens grandissent donc dans des villes densément peuplées, déshumanisées et marginalisées en écoutant un discours de revanche contre les juifs, persuadés qu’ils sont privés du droit élémentaire de vivre par l’Etat hébreu, sans qu’à aucun moment ils ne fassent le parallèle entre leur situation et la philosophie de vie qui leur est inculquée ou leur attitude belliqueuse.
De son côté, Israël, qui n’a pas la moindre confiance à l’égard des palestiniens de Gaza (dont le discours ne porte que sur son anéantissement), a fermé le point de passage d’Erez situé entre l’Etat juif et la bande de Gaza, pendant les fêtes de Tichri.

Cette décision israélienne a donc été une nouvelle occasion pour les palestiniens de Gaza de se plaindre, faute de pouvoir faire le rapprochement entre la restriction au droit de circuler librement sur le territoire israélien, les autorisations accordées au compte-goutte, et leurs comportements ou autres réflexes identitaires.

Leur enfermement géographique est en réalité une des conséquences de leur enfermement intellectuel. Non seulement ils n’ont pas de discipline de pensée, pas de guide dans la réflexion mais en outre leurs dirigeants se déchirent sur la conduite à tenir à l’égard d’Israël. Ce ne sont pas les juifs qui sont la cause de leur isolement international mais au contraire, ce sont les juifs qui leur fournissent une justification. Bien évidemment, la philosophie palestinienne et les dirigeants des mouvements sont seuls responsables de l’impossibilité pour 1.7 millions de personnes de se rendre librement à l’étranger.

Pour autant, les jérémiades palestiniennes vont bon train : « l’Egypte s’est joint à l’Etat sioniste pour les priver de libertés », « l’Egypte leur inflige des misères et des souffrances en s’alliant avec le blocus maritime aérien et terrien imposé par l’Etat d’Israël », « l’Egypte intensifie le châtiment collectif des palestiniens », et se livre par la même, à une « violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire »…(alors q’il s’agit d’un pays musulman).

Cette plainte ininterrompue des palestiniens n’est pas sans rappeler le mécanisme de la projection qu’avait décrit Freud, c’est-à-dire l’opération mentale inconsciente par laquelle une personne projette sur une autre ses propres ressentiments négativés. En transposant le mécanisme, on peut dire que les palestiniens projettent sur les juifs (en particulier) et sur les autres (en général), leurs propres sentiments négatifs pour se sortir d’une situation émotionnelle intolérable. Dès leur plus tendre enfance, ils sont éduqués dans la haine des juifs (qui sont diabolisés), alors que ce sentiment n’est pas naturel. Ils sont donc obligés de se convaincre que les juifs leur veulent du mal et essayent de les détruire, alors qu’il n’en est rien. Leur disposition à l’égard des juifs n’est, en réalité, que pure jalousie mais à terme, ils finissent par considérer que les juifs les persécutent en leur imposant de les haïr, sans raison… le mécanisme de la projection leur permet ainsi de se protéger et de se défendre… d’eux mêmes…

Or, les palestiniens sont incapables de se sortir de cette torture intellectuelle, et l’énergie qu’ils dépensent pour lutter contre les souffrances (qu’ils affirment être historiques) les confine dans cet univers clos, mentalement, humainement et spirituellement. En ce sens, on peut dire que leur processus psychanalytique de transfert est tout à fait original en ce qu’il remonte ni plus ni moins… aux origines des temps.

Dans la paracha Béréchit, (lue dans les synagogues ce 28 septembre 2013), Caïn a tué son frère Abel pour n’avoir pas supporté la préférence que D. avait faite à son offrande. Or, si les juifs et les musulmans sont frères, (ou tout au moins cousins), on retrouve dans la religion de Mahomet le même mécanisme de jalousie pour justifier l’élimination du frère. Il est admis dans le Coran que le peuple juif a été préféré par le Ciel aux autre peuples (sourate 45, verset16), mais l’Islam a construit des motifs intellectuels et religieux pour s’en prendre à lui. Ainsi il est affirmé que les juifs sont avides de vivre car attachés aux biens terrestres (2,94), ils ne croient qu’à la partie de la Thora qui leur convient (2,84-85), ils enroulent leur langue avec les écritures (2,75), ils ont supprimé de la Thora l’annonce de la venue de Mahomet (4,46), ils sont responsables des plaies d’Egypte et ont spolié les égyptiens (26,53-56)… Grâce à cette construction intellectuelle, les palestiniens transfèrent sur eux la haine qu’ils éprouvent à leur endroit… Alors soit l’Islam gagne en humilité, et admet que toute sa construction religieuse n’est qu’une forme de jalousie spirituelle (avec toutefois le risque de disparaître), soit le conflit israélo palestinien se poursuivra encore un peu…

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach.

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ramsesde45

HA HA HA elle est bien bonne celle la et véridique

Armand Maruani

{{Ce n’est pas un Président qui leur faut mais un psychiatre .}}

Elie

ILS PEUVENT CREVER ,PERSONNE NE LES REGRETTERA !!!!

S’ILS VEULENT ETRE  » HEUREUX  » DE CREVER , QU’ILS QUITTENT NOTRE TERRE ,

LA JORDANIE ET LA SYRIE LEUR TEND LES BRAS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!