Il fallait s’y attendre. Après s’être montré sournois et inefficace (notamment sur le dossier nucléaire iranien) à la tête del’Agence internationale de l’énergie atomique, une filiale de l’ONU, l’Egyptien Mohamed El Baradei veut maintenant prendre la place de Hosni Mubarak à la tête de l’Egypte.

A cet égard, je lis, avec amusement, dans El Watan : « El Baradei est rentré hier en Égypte : Une menace pour le pouvoir Moubarak. Le pouvoir égyptien a interdit toute manifestation des partisans de Mohamed El Baradei dont l’éventuelle candidature pour la présidentielle de 2011 est perçue comme un risque pour le règne des Moubarak. Prix Nobel de la paix 2005 (ndmg : ce qui ne signifie strictement rien vu que les scandinaves priment ceux qui baissent leur froc face aux nazislamistes, notamment face aux nazislamistes iraniens ; sans oublier que dans les universités américaines, Mohamed El Baradei aimait bien dénoncer le nucléaire des USA qui comme chacun sait menace tous les jours la planète entière), Mohamed El Baradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et opposant potentiel au pouvoir égyptien, est rentré hier au Caire où des militants de l’opposition envisageaient de l’accueillir à l’aéroport alors que les services de sécurité voulaient empêcher tout rassemblement.

ll a multiplié ces derniers mois les déclarations appelant à une démocratisation du régime du président Hosni Moubarak, en place depuis 29 ans (ndmg : suite à l’assassinat, par des militaires, de son prédécesseur qui avait commis l’acte irréparable de signer la paix avec Israël ; du reste, le général Hosni Mubarak se trouvait sur les gradins à côté de son prédécesseur assassiné et l’on s’est toujours demandé comment il avait pu échapper à la tuerie). A la veille de son arrivée, M. El Baradei, 67 ans, a réaffirmé sa détermination à « faire tout ce que je peux pour que l’Egypte avance vers la démocratie et le progrès économique et social ». « Je souhaite être un instrument pour le changement », a-t-il dit jeudi soir à la chaîne égyptienne privée Dream. « Je suis prêt à me lancer dans la vie politique égyptienne, à condition qu’il y ait des élections libres et le premier pas dans cette direction serait un amendement de la Constitution afin que je puisse me porter candidat (à la présidence en 2011) et que d’autres puissent faire de même », a-t-il ajouté.

La Constitution égyptienne impose aux candidats indépendants d’obtenir l’appui de 250 élus, dont au moins 65 membres de l’Assemblée nationale, 25 du Conseil consultatif (Sénat) et au moins dix élus municipaux. Cette option est pratiquement exclue dans le cas de M. El Baradei, en raison de la domination du parti au pouvoir, le Parti national démocratique (PND), sur le Parlement et les municipalités. Alors que la presse gouvernementale passait sous silence son retour, les journaux indépendants en faisaient leurs manchettes. « Six mille policiers attendent El Baradei », écrit le quotidien égyptien Al-Chourouq selon lequel les forces de sécurité seront déployées sur les routes menant à l’aéroport « pour empêcher ses partisans de l’accueillir ». « Accueil extraordinaire pour El Baradei », titre pour sa part le journal Al-Masri el-Yom, affirmant que les services de sécurité ont mis au point un plan pour empêcher tout rassemblement à l’aéroport et que le PND pourrait y organiser une contre-manifestation. Deux militants du Mouvement du 6 avril (opposition), chargés de coordonner l’accueil de M. El Baradei, Ahmed Maher et Amr Ali, ont été arrêtés alors qu’ils devaient distribuer des tracts appelant à manifester pour son retour.

Plusieurs figures connues en Egypte, dont le romancier Alaâ Aswani et un présentateur vedette de la télévision, Hamdi Kandil, ont affirmé à la presse qu’ils iraient célébrer le retour de Mohamed El Baradeï à l’aéroport. La perspective de voir M. El Baradei jouer un rôle politique en Egypte après son départ de l’AIEA, avait amené le pouvoir à déclencher en décembre une violente campagne contre lui. Sa longue carrière internationale lui avait valu notamment de nombreuses attaques dans la presse gouvernementale et dans les cercles du pouvoir, le présentant comme étranger à son pays et incapable de gérer les affaires intérieures. Les analystes estiment qu’El Baradei pourrait constituer un réel défi pour le régime égyptien.

La presse désigne fréquemment Gamal Moubarak comme « l’héritier du pouvoir », mais le chef de l’Etat et son fils ont jusqu’ici gardé le flou sur leurs intentions. Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, achève en 2011 son cinquième mandat de six ans. Son fils Gamal, 44 ans, fréquemment cité pour lui succéder, se contente généralement de dire qu’il s’agit d’une « question hypothétique ». Toutefois, El Baradei, dont la réputation est exempte de toute accusation de corruption, contrairement au régime en place, est considéré comme un héros par l’opposition en Egypte, où une campagne en sa faveur sur Facebook appelle à lui réserver un accueil discret, susceptible de contourner l’interdiction de manifester des autorités ».

http://www.drzz.info/ext/http://www.drzz.info/article-le-cynique-el-baradei-a-la-tete-de-l-egypte-45596463.html

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