Le secrétaire général des Nations unies va se rendre dans les Territoires palestiniens et en Israël au moment où les relations israélo-palestiniennes sont davantage tendues, ont indiqué des diplomates vendredi.
Ban Ki-moon se rendra à Jérusalem et à Ramallah pour la deuxième fois en moins de deux ans. Il s’y était rendu en mars 2010.

Il rencontrera le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah fin janvier ou début février, a dit à la presse l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour. Des diplomates ont confirmé que le secrétaire général se rendrait à Jérusalem lors du même voyage.

L’ONU n’a pas fait de commentaire. Généralement elle ne confirme les voyages de M. Ban que juste avant son départ.

M. Ban, qui doit se rendre au Liban et dans les Emirats arabes unis la semaine prochaine, a déclaré qu’il se rendrait dans d’autres pays du Proche-Orient. « Il y a eu des fuites, mais des annonces officielles seront faites prochainement », a-t-il ajouté, se référant aux déclarations de M. Mansour.

« Ce serait très bien pour lui (Ban Ki-moon) de venir et visiter Ramallah pour voir la situation sur le terrain, pour voir le danger du programme continu de colonisation illégale, en particulier dans et autour de Jérusalem-Est », a estimé M. Mansour.

L’ambassadeur palestinien a ajouté que les Palestiniens demandaient au Conseil de sécurité d’écouter un exposé sur les implantations israéliennes qui serait présenté par l’Office des Nations unies chargé de l’aide humanitaire (OCHA).

S’agissant de la candidature palestinienne comme Etat membre à part entière de l’ONU déposée le 23 septembre par M. Abbas pour laquelle aucun vote n’a encore eu lieu au Conseil de sécurité, M. Mansour a indiqué que les Palestiniens avaient plusieurs options.

Mais, a-t-il dit, ils attendent l’échéance du Quartette pour le Moyen-Orient (UE, ONU, Etats-Unis, Russie) le 23 janvier pour des discussions directes.

Il y a la possibilité de passer par un vote au Conseil de sécurité, ou par un vote à l’Assemblée générale, a-t-il dit.

La voie du Conseil de sécurité est un échec assuré puisque les Palestiniens ne pourront pas réunir les neuf voix nécessaires pour que le Conseil puisse émettre une recommandation favorable. Et même si tel était le cas, les Etats-Unis ont déjà promis d’opposer leur veto.

La voie de l’Assemblée générale est sûre de donner une large majorité aux Palestiniens mais ils n’y obtiendraient qu’un statut amélioré d’Etat non-membre observateur. Ils bénéficient actuellement du statut d’entité observatrice.

NEW YORK (Nations unies), 6 jan 2012 (AFP)

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