L’armée israélienne va y installer ses services, là où IBM ou Oracle sont déjà implantés.
Ce n’est encore qu’un vaste terrain balayé par le sable et la poussière. Terminus du train, la gare de Beer-Sheva, au sud d’Israël, mène à un cul-de-sac aux portes du désert du Néguev. Père fondateur de l’État juif, David Ben Gourion avait rêvé cette terre sous-peuplée comme l’avenir du pays. Pourtant, à ce jour encore, alors que le Néguev représente 60 % du territoire israélien, seuls 10 % de la population y vit…
Afin de développer ce Sud bien moins à la mode que Tel-Aviv, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou envisage d’accoler à l’université de Beer-Sheva les métiers de l’armée liés à la cybersécurité. Afin que l’emploi privé accompagne l’arrivée massive de quelque 30.000 soldats chargés de la guerre virtuelle et leurs familles, l’État mise sur une aide à l’emploi qualifié. Ainsi, toutes les entreprises décidées à s’installer dans le Néguev se verront financer de manière dégressive,
Au milieu des multinationales (
Partant du constat que la plupart des pirates utilisent la même souche pour développer leurs virus, cette société développe des protections à même de détecter une évolution possible des logiciels malveillants. «Nous travaillons sur des algorithmes d’intelligence artificielle inspirés de la santé, en faisant des prédictions de l’évolution de ce virus», explique Liran Tancman, directeur général, lui-même ingénieur en biologie.
Yoav Tzruya
Consultant pour ce fonds, Yoav Tzruya vante le rôle de l’armée dans le développement de cette économie nouvelle: «Tsahal investit déjà énormément dans ce secteur. Quand ils sortent de l’armée, les jeunes Israéliens qui ont travaillé dans ce secteur ont une telle maturité que l’on ne trouve
Plus encore que les aides financières, c’est donc cette installation promise des
Quand il achève son service militaire, l’innovateur peut donc utiliser cette technologie mise au point pour lancer une start-up», explique
«Nous ne sommes pas dans le mythe, mais la réalité des affaires, poursuit Yoav Tzruya. En l’espace de cinq ans, au moins
Guillaume Mollaret
Par Guillaume Mollaret Publié le 01/09/2014 à 09:38
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