Marine Le Pen a assuré ce matin surEurope 1que son parti règlerait ses problèmes financiers. L’ex-siège de Saint-Cloud pourrait être saisi sur demande de la Société Générale, à qui le FN doit 5,2 millions d’euros.

En forme dans les sondages, le Front National l’est beaucoup moins sur le plan financier. A tel point que son ancien siège situé à Saint-Cloud, le fameux «Paquebot», est sous la menace d’une saisie par le Tribunal de Nanterre, sur demande de la Société Générale qui avait mis une hypothèque sur le bâtiment. L’information vient du Front National, dont le trésorier, Wallerand de Saint-Just, a annoncé la procédure mardi, confirmant ainsi les informations du site Internet de .

Le parti de Marine Le Pen devrait en effet près de 5,2 millions d’euros à la banque dirigé par Frédéric Oudea. S’il n’arrivait pas à vendre son ancien siège social quitté pour Nanterre, le Front National pourrait donc voir son immeuble saisi d’ici le mois de septembre. Un délai qu’il devra donc mettre à profit pour se séparer de ce bâtiment, en vente depuis plus de deux ans, et dont il espère en tirer entre 10 et 11 millions d’euros, ce qui lui permettrait d’éponger une grande partie de ses dettes.

Conséquence de la déroute électorale de 2007

Ce n’est pas la première fois que le FN subit ce type de procédure. Début 2010, sa subvention publique d’1,8 millionsd’euros avait été saisie par la cour d’appel de Versailles pour rembourser son ancien imprimeur et ancien proche de Jean-Marie le Pen, Fernand Le Rachinel. Celui-ci, après avoir accepté d’hypothéquer ses propres avoirs immobiliers en 2008 pour prêter 8 millions d’euros au Front National, avait eu gain de cause. Le tribunal de Versailles avait condamné le parti début 2009 à lui verser 6,3 millions d’euros de dettes, ainsi que 600.000 euros d’intérêt.

Cette situation délicate est issue de la déroute électorale des élections législatives de 2007. Avec un score inférieur à 5%, le parti alors dirigé par Jean-Marie Le Pen n’avait pu se faire rembourser ses frais de campagne. Dans le même temps, ses subventions publiques avaient fondu de 4,6 millions à 1,8 million par an.

En attendant le mois de septembre, Marine Le Pen a de son côté certifié sur Europe 1 que le parti dont elle a pris la présidence en janvier dernier réglerait ses problèmes d’argent. Au delà de la vente espérée du bâtiment sous menace de saisie, Marine Le Pen espère financer sa campagne par des nouveaux prêts bancaires. Toujours est-il que le FN doit également environ 500.000 euros à des imprimeurs et à des organismes de gestion des cotisations sociales. Un huissier est d’ailleurs attendu en avril prochain au siège du Front National, pour percevoir tout ou partie des 200.000 euros correspondant à des cotisations Urssaf impayées. Le cas contraire, les biens du parti pourraient eux-aussi être saisis.

NDLR – JORUM, dans son article sur Marine Le Pen Article original vous indiquait déjà la nécessité quasi vitale pour le FN de se maintenir à un haut niveau de représentativité afin de pouvoir percevoir un maximum de subventions de l’Etat. Sa stratégie à l’égard de la communauté juive est capitale, car c’est pour elle le moyen de lever le verrou qui bloque tous les autres. S’il s’avérait qu’une institution juive lui offrait une forme quelconque de label démocratique, cela lui permettrait de s’en prévaloir partout, lui offrant un boulevard politique très large.

Les voix juives comptent plus pour elle que n’importe quelle autre minorité, car elles sont le ticket d’entrée dans la sphère des partis politiques fréquentables. Une fois ceci acquis rien ne l’empêchera par la suite de revenir à ses premières amours.

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