La Presse et le Journal de Montréal viennent de publier une série de reportages sur les liens entre un Iranien et des Libanais proches du Hezbollah vivant au Canada, une fonctionnaire et des policiers.

Pour se défendre, un « homme d’affaire » iranien douteux, fortement soupçonné d’espionnage pour l’Iran, accuse le Canada de sous-traitance pour le Mossad…

Selon cet Iranien, Arian Azarbar , le Canada aurait fourni une nouvelle identité à un agent du Mossad vivant dans ce pays, depuis l’affaire de Dubaï, en 2010, qui s’est conclue par la mort de l’agent de liaison du Hamas en Iran, Mahmoud al-Mabhouh.

Cet homme d’affaire canado-iranien, Arian Azarbar, prétend avoir pris connaissance de cette opération top-secrète, visant à fournir cette nouvelle identité à l’agent israélien, alors qu’il vivait une relation amoureuse avec Trina Kennedy, une enquêtrice haut-gradée de la sécurité nationale, au sein de Passport Canada, qui fait partie du Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration.


Arian Azanbar

Selon Azarbar : « le gouvernement a prétendu n’avoir rien à faire avec cette histoire, mais c’est un mensonge : la fille qui était en charge de ce dossier à Passport Canada, avec laquelle j’ai eu une liaison, m’a tout raconté à ce propos ».

Azarbar affirme que Kennedy lui a fait des confidences et donné des détails, dont le lieu et le nom sous lequel cet espion refaisait sa vie au Canada, alors que tous deux passaient la nuit, après un dîner très arrosé. Il prétend qu’ensuite Trina Kennedy l’a supplié d’oublier ce qu’elle lui avait révélé, selon le Toronto Sun Article original.

L’Agence de presse QMI a affirmé dans un reportage, vendredi, qu’Alexander, le responsable de Passport Canada, a ordonné une enquête interne et que Trina Kennedy avait été relevée de ses fonctions, après la série d’allégations d’Azarbar la concernant, auprès des autorités fédérales.

Il lui est aussi interdit d’avoir accès aux ordinateurs fédéraux.

L’Agence QMI a décidé de suspendre les informations concernant le nom et le lieu où vivrait cet agent du Mossad, pour ne pas mettre en danger la sécurité de son propre personnel.

QMI n’a pas pu joindre Kennedy pour qu’elle fasse un commentaire sur ces accusations.

En janvier 2010, Mahmoud Al-Mabhouh, dirigeant du groupe palestinien Hamas, trafiquant d’armes lourdes iraniennes par les tunnels en direction de Gaza, est mort de suffocation, alors qu’une équipe de tueurs était prise en vidéo en train de déambuler dans un hotel de Dubaï, alors qu’il était en visite incognito aux Emirats, apparemment, sans être accompagné de gardes du corps.

Une substance spéciale aurait été injectée à al-Mabhouh qui l’a littéralement paralysé jusqu’à ce que mort s’en suive, selon les autorités de Dubaï.

La police de Dubaï avait déclaré qu’une « équipe de 26 agents du Mossad avait commis cette élimination, en entrant à Dubaï sous de faux-passeports et de faux noms et des séquences vidéos de surveillance avaient été diffusées sur cette équipe menant des opérations de surveillance autour de la chambre de cet individu.

Israël avait déclaré qu’il n’y avait jamais eu de preuves liant le Mossad à cette mort suspecte.

Selon des spécialistes du relooking, en Israël, si l’histoire s’était avérée vraie, chacun des agents concernés, pris en vidéo, aurait très bien pu bénéficier de diverses modulations des traits physiques. Rien ne prouve donc qu’ils apparaissent dans la « vraie vie« , sous les traits qui leur sont prêtés dans la vidéo, ou, si c’était le cas, qu’ils n’en aient pas changé ensuite.

ynetnews.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

Montréal et Ottawa: Fonctionnaire et policiers enquêtés sur leurs relations avec l’Iran et le Hezbollah

Déjà le 7 septembre 2012, le gouvernement canadien a expulsé les diplomates iraniens du pays et fermé sa propre ambassade en Iran. Dans les mois qui avaient précédé, le journal Ottawa Citizen avait révélé que l’Iran utilisait son ambassade à Ottawa comme base d’opération contre le Canada et les États-Unis.

Voici les titres et des extraits de ces articles récents.

SPVM: un autre policier sous enquête pour avoir présumément fourni de l’information à un mystérieux homme d’affaires canado-iranien

Andrew McIntosh – Journal de Montréal – 29 janvier 2014

La police de Montréal a «déplacé» de ses fonctions, hier, un autre policier vedette de sa division du crime organisé, parce qu’il est visé par une enquête avec de possibles répercussions internationales.

Selon les informations obtenues par notre Bureau d’enquête, les allégations qui visent le sergent-détective Philippe Paul sont si préoccupantes que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) sont intervenus dans le dossier pour assister le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dans son enquête.

Le printemps dernier, la GRC a informé le SPVM qu’elle avait reçu des allégations d’une source qui remettait en question l’intégrité du sergent-détective Paul, de la Division du crime organisé.

Cette source a prétendu que l’enquêteur fournissait de l’information à Arian Azarbar, un mystérieux homme d’affaires canado-iranien de Montréal.

Cette même source mentionne, selon un rapport du SPVM, que la personne à qui Paul communiquerait des informations serait «un agent de renseignements iranien.»

Enquête criminelle sur une star du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)

Vincent Larouche – La Presse – 29 janvier 2014

Un véritable roman d’espionnage est en train de se jouer au SPVM, où l’un des policiers qui contrôlent le plus d’informateurs dans l’univers des stupéfiants s’est vu retirer précipitamment ses fonctions mercredi.

Craignant que son sergent-détective vedette Philippe Paul »>Article original ne soit devenu trop proche du crime organisé, la direction de la police de Montréal a lancé une enquête interne en matière criminelle d’une complexité sans précédent.

… »>Article original Deux autres policiers »>Article original ont fait l’objet de rapports accablants rédigés par l’enquêteur Philippe Paul »>Article original qui les accusait, là encore, de liens inappropriés avec le crime organisé.

L’un de ces policiers est Mario Lambert. Après avoir été dénoncé par le sergent-détective Philippe Paul »>Article original en 2009, il a vu sa carrière détruite. Il a été impossible d’obtenir ses commentaires pour ce reportage, mais plusieurs sources ont relaté son histoire.

Lambert, un enquêteur à la longue feuille de route au SPVM, était à l’époque sur la piste de Bashir Ayad, acteur important du crime organisé libanais à Montréal et présumé membre du Hezbollah. La GRC collaborait à son enquête pour le volet lié au terrorisme.

Officiellement vendeur de voitures usagées, Bashir Ayad était fiché comme un trafiquant de drogue au casier bien garni. Son groupe envoyait aussi des armes et des voitures volées par conteneurs vers le Moyen-Orient.

La police craignait que le quadragénaire ne tente d’acquérir au Canada des composés chimiques destinés à la confection de «bombes sales» pour le Hezbollah.

Lambert l’ignorait, mais Bashir Ayad était aussi un informateur de police contrôlé par le sergent-détective Philippe Paul »>Article original qui fait maintenant l’objet d’une enquête, comme l’ont confirmé plusieurs sources à La Presse.

En avril 2009, Lambert commence à soupçonner que son enquête est sabotée par des fuites au sein du SPVM. Il est convaincu que l’enquêteur a prévenu Ayad de l’existence d’une enquête pour lui éviter une arrestation. Il dénonce donc son collègue à la GRC.

Quelques mois plus tard, en juillet 2009, Bashir Ayad est tué de plusieurs projectiles devant sa résidence de Laval. Lambert continue de s’intéresser à son groupe et ses contacts.

Mais il ne peut pousser plus loin son enquête. En septembre 2009, Lambert est lui-même arrêté par la division des affaires internes du SPVM. L’un de ceux qui l’ont dénoncé n’est nul autre que le sergent-détective Philippe Paul »>Article original. On l’accuse d’avoir cherché des numéros de plaques d’immatriculation dans l’ordinateur de la police et vérifié l’identité d’au moins un propriétaire de voiture à la demande de l’un de ses contacts proches du crime organisé libanais. La preuve démontre qu’il n’a jamais reçu un sou pour ce geste.

Le témoignage de la superstar du SPVM, appuyé par ses informateurs du milieu criminel, est dévastateur pour Lambert, qui est finalement congédié et condamné au criminel pour ses gestes.

Lambert a toujours soutenu qu’il a été piégé par un confrère qu’il venait de dénoncer à la GRC. Il en appelle actuellement de sa condamnation devant la Cour d’appel.

Projets au Venezuela

Andrew McIntosh – Journal de Montréal – 29 janvier 2014

Où est-ce que le policier Philippe Paul peut bien avoir croisé Arian Azarbar? Selon nos informations, les deux auraient pu se croiser pour la première fois au tournant des années 2000, dans l’ouest de l’île de Montréal.

Arian Azarbar avait alors 21 ans. Il faisait affaire dans le télémarketing. Il avait dénoncé un chef de gang arabe qui l’extorquait – et permis à la police de l’arrêter –, ainsi que d’autres commerçants de l’Ouest-de-l’Île. L’enquêteur qui avait travaillé sur le dossier à l’époque était Philippe Paul.

En 2004, M. Azarbar s’est retrouvé dans le rôle inverse. Il a plaidé coupable à deux accusations criminelles d’extorsion et de voies de fait causant des lésions contre Manar Sawaf, qui œuvrait… dans le télémarketing.

Depuis, MM. Paul et Azarbar ont développé des intérêts communs au Venezuela. Le policier est impliqué dans une compagnie qui brasse des affaires avec le Venezuela. Il s’agit de Vortex Division : Panneaux d’Assemblage Structurel, située à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans la région de Lanaudière.

Son nom figure sur le site web de l’entreprise aux côtés d’autres actionnaires de la compagnie, les policiers et frères François et Francis Bouffard. On ne précise pas quel est le rôle exact de Philippe Paul.

François Bouffard était commandant à la Division du crime organisé du SPVM avant d’être relevé de ses fonctions au printemps 2011 après que l’Escouade Marteau se soit penchée sur un projet de condos dans le secteur de Mascouche où son entreprise était impliquée. Le dossier a été soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales. Aucune accusation n’a été déposée.

En entrevue hier, François Bouffard nous a dit que M. Azarbar était un ami et une connaissance de Philippe Paul, et qu’il était un «facilitateur» pour leurs activités au Venezuela. «C’est une personne qui a des contacts là-bas», nous a dit M. Bouffard.

De son côté, M. Azarbar possède Sirius Group Ven Inc. Sur son site Facebook, il a mentionné que sa compagnie avait construit 10 000 logements sociaux au Venezuela entre 2011 et 2013, photos de la construction à l’appui.

Sécurité nationale: espionne suspendue à Ottawa

Une enquêteuse senior d’une équipe mixte sur la sécurité nationale vient d’être suspendue, car elle est soupçonnée d’avoir entretenu une liaison amoureuse avec l’une de ses cibles, Arian Azarbar, un homme d’affaires d’origine iranienne qui s’est retrouvé dans la ligne de mire de la GRC.

La jeune enquêteuse québécoise est une employée de Passeport Canada qui avait été prêtée à l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN), un regroupement antiterroriste aux activités ultra-secrètes, formé en 2002 en réaction aux attaques du 11-Septembre et placé sous l’autorité du ministère de la Sécurité publique.

L’enquêteuse connaissait bien Arian Azarbar, l’homme avec qui elle flirtait par messages textes. Car elle avait été chargée d’enquêter sur ses allées et venues. Ses échanges avec lui ont duré plus d’un an.

Le gouvernement fédéral met fin aux programmes d’immigrants – investisseurs : «Les Canadiens comprennent quand il faut réagir face à l’abus et à la fraude en matière d’immigration»

Jennifer Graham – The Canadian Press – 12 février 2014

Traduction PdeB »>Article original Le gouvernement fédéral met fin aux programmes d’immigrants – investisseurs pour toutes les provinces sauf le Québec.

… »>Article original Le ministre fédéral de l’Immigration Chris »>Article original Alexander déclare par courriel que «le Québec a son propre programme d’immigrants investisseurs car il jouit d’une autonomie en matière d’immigration. Cependant le programme québécois n’atteint pas plus ses objectifs qu’ailleurs. … »>Article original Les Canadiens comprennent quand il faut réagir face à l’abus et à la fraude en matière d’immigration».

Après les Chinois, les Iraniens représentent le deuxième groupe le plus nombreux d’immigrants – investisseurs au Québec

Radio-Canada et Agence France-Presse – 28 décembre 2011

Vincent Larouche – La Presse – 14 février 2014

pointdebasculecanada.ca Article original

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michel boissonneault

c’est de la pure connerie cette histoire et les raison sont nombreuse comme lorsque arian azanbar
affirme que l’employée de l’état lui a confié qu’un agent du mossad habitait au Canada avec une fausse
identité avec un vrai passeport canadien avec l’accord du gouvernement Harper…penser un peu SVP :
1) si cette iranien avait l’identité de cette agent avec son adresse , l’information aurait depuis longtemp été
soit divulger dans les médias où il aurait été tuer par les islamistes
2) Mahmoud al-mabhouh était supposé mort enterrer vivant dans les tunnels du hamas a gaza et
finalement il est retrouver vivant dans les pays du golf et c’est vrai qu’il a été tuer ….maintenant
la question est : le mossad , la CIA , KGB , qui sont derrière cela… personne a la certitude exact
sauf que al-mabhouh avait beaucoup d’ennemi , cela est une certitude
quand ont est vendeur d’armes , c’est le risque du métier
3) les iraniens et les royautés du golf ne sont pas en bon terme , comme preuve les saoudiens financent
la guerre civil en syrie qui est un allié de l’iran donc faire des affaires là bas est pas intelligent
4) trina kennedy a perdu sans aucun doute son emploi car elle disait des conneries et elle a pas respecter
le code de confidentielité où inventé des histoires comme preuve jamais radio-canada où CNN
a fait d’entrevue avec elle portant ses 2 médias sont anti-Israel