Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry a obtenu l’adhésion du Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou et du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, à son projet original de relancer les négociations de paix suivant deux voies : Israël avec les Palestiniens, plus Israël, pour la première fois de son histoire, se confrontant directement à la Ligue Arabe.Ceci est révélé en exclusivité par Debkafile :

Ces deux voies seront poursuivies simultanément. Kerry affirme que des travaux supplémentaires doivent être réalisés, avant d’être en mesure de prévoir une date de lancement, mais il espère que les pourparlers pourront commencer dès cet été.

Cette formule a été conçue pour répondre aux objections fondamentales contre lesquelles il a buté, durant ce printemps, au début de son initiative visant à relancer les pourparlers de paix au Moyen-Orient.

Netanyahou a fait savoir que, même si le retrait du Plan de paix saoudien de 2002, qui a obtenu l’approbation de la Ligue Arabe, en tant qu’Initiative de Paix Arabe, ne constituait pas une précondition israélienne pour participer à des négociations de paix, les pourparlers déboucheraient rapidement sur une impasse, si l’exigence d’un retrait total israélien jusqu’aux lignes d’avant-1967, en échange de la paix et de relations normalisées avec le monde arabe, demeuraient sur la table.

Abbas pour sa part, a déclaré au Secrétaire d’Etat qu’une approbation Arabe explicite était impérative pour qu’il consente à un retour aux négociations de paix avec Israël, après deux ans d’immobilisme total.

En conséquence, Kerry a invité un groupe d’importants ministres des affaires étrangères arabes, chefs de la commission de suivi de l’Initiative de Paix Arabe, à se rendre en visite à la Blair House, la Maison de Réception officielle du Gouvernement américain, pour un débat approfondi sur tous les sujets ayant trait à la façon de bâtir une paix arabe avec Israël.

Parmi ceux qui étaient présents, on trouve le Premier Ministre qatari Hamad bin Jassim, président de la Commission de Suivi de l’Initiative de Paix Arabe, le Président de la Ligue Arabe, Nabil al Arabi et le Ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki.

Après avoir exposé devant eux les objections du Premier Ministre d’Israël au Plan de Paix saoudien, Kerry était en mesure de persuader les ministres arabes d’accepter la reformulation du Président Barack Obama qui propose, en l’échange d’un retour israélien aux limites de 1967, « des accords d’échanges mineurs de territoires comparables et mutuels ».

Obama a ajouté cet avenant afin de s’adapter « aux communautés en développement dans ce secteur ».

Netanyahou a déclaré à Kerry que, s’il parvenait à convaincre les ministres de la Ligue Arabe d’adopter cet avenant, il accomplirait alors une étape décisive en direction d’une avancée des négociations entre Israël et la Ligue Arabe, en vue d’une paix globale.

Alors que Kerry se préparait à informer le Dirigeant de l’AP qu’il avait obtenu « l’approbation Arabe » aux pourparlers sur deux voies simultanées, les Palestiniens se sont mis à envoyer des signaux mitigés : Mercredi soir, 1er mai, Abbas a déclaré que la proposition « d’échanges mineurs » était acceptable, suivi par Riyad al-Maliki qui insistait sur le fait que l’Initiative de Paix Arabe devait être acceptée comme elle s’était exprimée à moins d’amendements pleinement approuvés par la Ligue Arabe ».

Quoi qu’il en soit, il y a un peu plus d’optimisme à Washington qu’une percée dans le processus de paix paralysé jusqu’à présent soit, à nouveau, à portée de main.

Le Vice-Président Joe Biden a appuyé la description de Kerry
« d’une discussion très positive très constructive », qui a s’est tenue à la Blair House cette semaine.

Selon des sources de premier plan, à Washington et Jérusalem, le Secrétaire d’Etat conduit son initiative, pratiquement, de son propre chef, sans avoir recours au florilège habituel d’Experts du Moyen-Orient.

Il admet qu’il reste énormément de travail à accomplir avant d’être en mesure de déclarer que les deux voies de négociations sont prêtes à trouver leur propre rythme de croisière.

DEBKAfile Article original Reportage Exclusif 2 mai 2013, 9:37 AM (GMT+02:00)
Adaptation : Marc Brzustowski/ Lessakele Blog Article original

TAGS: John Kerry USA Processus de Paix Netanyahou

Territoires Disputés Ligue Arabe

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Elie

;;;LES arabes !!!CONNAISSENT-ILS LE SENS DE CE MOT  » PAIX « ????surement pas !!!

PAS UN POUCE DE TERRE D’ISRAEL A CETTE VERMINE !!!!

QU’ILS REJOIGNENT LEUR PAYS : la jordanie OU QU’ILS CREVENT !!!

Armand Maruani

Aucune confiance . Ils ne savent plus comment nous b…. . Voilà leur vrai souci . Quant à la Ligue Arabe , ne se faire aucune illusion c’est leur raison d’être d’empêcher une paix durable . Et cela arrange plus d’un qui l’utilise jusqu’à la corde dont tous les responsables palos . Depuis qu’ils ont entendu des voix après la débâcle de 67 , qu’ils représentent un Peuple et que nos territoires leur appartiennent , ils attendent leur Jeanne d’Arc . Peut être l’ont ils trouvé en Obama , qui sait ?