source : www.actu. co. il par Shraga Blum Les injonctions du Ministre des Affaires Etrangères aux ambassadeurs ont fait mouche et les médias relatent en détail de l’ordre donné par Avigdor Lieberman aux représentants officiels israéliens à l’étranger: « Assez de rester indifférents face aux insultes contre Israël, il faut désormais répondre et défendre l’honneur d’Israël! »

Mais cette injonction pourrait tout aussi bien être adressée aux fonctionnaires du ministère des Affaires Etrangères ou aux Services d’Information de Tsahal. N’oublions pas qu’il existe un lien direct de cause à effet entre les calomnies répandues avec art par la propagande palestinienne en aval, et les positions politiques adoptées par les acteurs internationaux, Etats comme organisations internationales, en amont.

Un exemple actuel permettra de se rendre compte à quel point Israël laisse passer des occasions précieuses de défendre son nom et de démolir le mécanisme machiavélique de la propagande arabe.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) – définition antinomique s’il en est – a publié en fin de semaine dernière un rapport sur l’intervention de Tsahal près de la Clôture de Sécurité entre Israël et la Bande de Gaza, le 26 décembre, durant laquelle ont été abattus trois terroristes qui s’approchaient de la Clôture en rampant. Selon ce « rapport » palestinien, « les trois hommes étaient de simples citoyens, désarmés de surcroit, et qui voulaient tout simplement chercher du travail en Israël ».
Le document rajoute un argument qui fait généralement son effet: « C’est la situation économique catastrophique à Gaza, due au blocus israélien, qui pousse ces pauvres gens à s’introduire en Israël pour y trouver du travail ».
Peu importe l’inconséquence de la situation, dans laquelle ces « pauvres palestiniens » courent vers leur ennemi juré pour obtenir un emploi!!! Ce genre de récits fait foison dans les « rapports » fournis aux ONG internationales par les organisations palestiniennes, mais aussi hélas par leurs consoeurs israéliennes telles que « Betselem » ou « Shalom Akhs’hav ».

La réponse du porte–parole de Tsahal, le 29 décembre fut la suivante: « Dans la nuit de vendredi à samedi, une patrouille de Tsahal a aperçu quatre hommes rampant vers la Clôture de Sécurité, probablement pour aller perpétrer un attentat en Israël (…) Tsahal a ouvert le feu vers ces quatre cibles et a abattu trois d’entre elles. Les fouilles réalisées sur place ont permis de découvrit une échelle et trois engins piégés, dont l’un d’une forte puissance ». Ce qui change un peu de la version donnée par le PCHR!

Cette utilisation cynique par le Hamas de « civils » non-affiliés à une quelconque organisation terroriste, en dit-long sur la manière des ONG – israéliennes comme arabes – de faire leur macabre décompte des « civils » palestiniens tués par Tsahal.

Mais entre temps, le PCHR a diffusé son rapport tous azimuts et fait accréditer sa version dans le monde entier, notamment à l’ONU, qui ne pourra alors que confirmer la véracité des assertions du Rapport Goldstone sur « l’assassinat de civils ». C’est également cette organisation qui est derrière les plaintes pénales déposées contre des responsables israéliens concernant l’Opération « plomb Durci ». Et ce cas isolé n’en est qu’un parmi des dizaines d’autres, qui ont réussi à créer un grand réquisitoire aussi calomnieux qu’efficace contre Israël.
Jusqu’à présent, les Services israéliens de l’Information n’ont pas daigné monter au créneau pour défendre l’honneur de Tsahal ou tout simplement la stricte vérité. Concernant ce cas précis qui s’est déroulé près de la Clôture de Sécurité, Tsahal dispose de toutes les preuves filmées et photographiées quant aux réelles intentions de ces quatre « civils innocents ». Mais rien n’est fait Alors pourquoi ce silence de la part d’Israël? Grande puissance du Renseignement, Israël dispose de tous les documents susceptibles de compromettre none seulement le PCHR dans le cas précis, mais tant d’autres ONG palestiniennes, israéliennes ou occidentales, en les mettant face à leurs mensonges et leur mauvais foi. Il apparaît hélas qu’il n’existe aucune stratégie israélienne de l’Information, mais uniquement des petits traitements « au cas par cas », souvent freinés d’ailleurs par des impératifs de « haute politique », notamment celui de ne pas porter atteinte à l’Autorité Palestinienne et à Abou Mazen. Mais avec au bout du compte, un prix exorbitant: le bannissement et la délégitimation d’Israël de la scène internationale, et des pressions de plus en plus lourdes exercées sur Israël uniquement.

Le plus grave dans tout cela, c’est que selon des études réalisées à l’étranger, ces accusations incessantes proférées à l’encontre d’Israël, et non contrées de manière énergique, commencent à fissurer la traditionnelle solidarité des communautés juives envers Israël, partagées entre leur volonté de soutien à l’Etat juif et leur place dans la société environnante qui voit Israël comme un Etat de plus en plus démoniaque.
La vision d’Avigdor Lieberman est à cet égard très juste, mais il y a un travail énorme à faire et surtout une volonté à faire surgir, pour que les responsables israéliens comprennent que « l’image d’Israël » n’est pas uniquement le problème des « non-juifs », mais aussi une question de survie.

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