Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a mis sur la table un paquet de propositions, afin de ranimer le processus de paix israélo-palestinien moribond, devant le Premier Ministre Binyamin Netanyahou et la négociatrice des pourparlers de paix, la Ministre de la Justice Tzipi Livni et il est, ensuite, reparti pour Amman, lundi 27 mai.Il garde fermement sous son chapeau le contenu de ce paquet.

Cependant, selon certains détails révélés, pour la première fois, par les sources de Debkafile, le plan top-secret de Kerry place sur les épaules d’Israël, la charge de concessions majeures, comprenant des atouts nationaux stratégiques, dans le seul intérêt d’acheter le consentement du dirigeant palestinien à s’asseoir et discuter.

Il n’exige pas, en retour, que le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas (Abu Mazen) ait quoi que ce soit de concret à offrir – bien qu’il soit celui qui a, en premier lieu, bloqué les négociations.

Comme toute première concession, Kerry veut qu’Israël permette aux Palestiniens de construire à Jéricho, un aéroport international recevant des vols civils directs vers et en provenance d’Amérique et d’Europe, pour leur état en prospection.

Ces vols traverseraient l’espace aérien israélien et seraient coordonnés avec les autorités de contrôle aéroportuaire israéliennes.

Nos sources exclusives ont, de plus, dévoilé qu’alors que les autorités palestiniennes auraient la responsabilité de la sécurité du futur aéroport de Jéricho, Israël conserverait le contrôle des passagers et du trafic de fret, au moyen de réseaux d’ordinateurs et de caméras de surveillance.

En 2006, un système de contrôle à distance avait été installé au poste frontalier de Rafah, vers la Bande de Gaza, à la garde de contrôleurs européens, après le retrait israélien de ce territoire. Il s’est, rapidement, détraqué, dès que les contrôleurs étrangers ont cédé à la peur des menaces palestiniennes.

Kerry envisage la transformation de la région entière du nord de la Mer Morte, près de Jéricho et de la frontière jordanienne, en foyer d’activités, visant à galvaniser l’économie du futur état palestinien.

Il exige qu’Israël livre aux Palestiniens la région de Kalia, sur la rive nord de la Mer Morte.


Le Kibbutz pionnier de Kalia sur la Mer Morte.

Le Kibboutz Kalia, quoique faisant partie intégrante de la souveraineté israélienne, depuis son instauration en 1948, est, néanmoins, l’un des atouts-maîtres que Kerry veut qu’Israël cède aux Palestiniens.

Le sort du kibboutz pionnier israélien reste en suspension dans l’air.

Les concessions israéliennes ne s’arrêteraient pas à la côte nord de la Mer Morte, selon le plan secret de Kerry ; ce ne serait que la première d’une série de livraisons de terres et de souveraineté offertes aux Palestiniens, lors de négociations trilatérales entre Israël, les Palestiniens et les Etats-Unis.

Les Palestiniens se verraient aussi offrir, au cours de ce processus, un programme de reconstruction économique de trois ans, pour stimuler leur Produit Intérieur Brut de 50% et réduire le chômage de 21 à 8%.

L’envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, dirigerait ce programme, a déclaré le Secrétaire Kerry, lors de la rencontre du Forum Economique Mondial, en Jordanie, dimanche 26 mai.

Son but est de lever 4 milliards de $ pour les investir en Cisjordanie et dansla Bande de Gaza.

“C’est le programme le plus important, le plus audacieux et le plus ambitieux jamais offert aux Palestiniens, depuis Oslo, il y a vingt ans », a affirmé Kerry devant le Forum.

Le Premier Ministre Netanyahou n’a pas divulgué son point de vue sur les propositions de Kerry – simplement dans le but de se gagner le consentement palestinien à parler de paix.

Puisque la cession de territoire israélien souverain ne serait rien de plus qu’un acompte permettant d’attirer les Palestiniens vers la table de négociation, combien d’atouts de haute valeur nationale et sécuritaire, dont il sera exigé qu’Israël se dessaisisse, tout au long de la route, avant qu’on ne parvienne à satisfaire le prix fixé, et en augmentation croissante des Palestiniens ?

Abu Mazen a déclaré officiellement rejeter toute proposition économique qui ne serait pas accompagnée de concessions politiques.

Cependant, Kerry travaille encore dur, au cours de ses navettes diplomatiques, et ses discussions se poursuivent avec le dirigeant palestinien.

DEBKAfile Article original Reportage exclusif 28 mai 2013, 2:17 PM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski/ Lessakele Blog Article original

TAGS : Kerry USA Obama Diplomatie Processus de Paix

Palestiniens Israël Kibboutz Kalia

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franck75015

Ce nazi islamiste de kerry est un monstre qui est en train de finaliser la solution finale lui et ses camarades {{« le processus d’Auschwitz »}} que kerry et son pote hussien obama & co aillent eux à Auschwitz !

Bzcom

Que peut on attendre d’autre du porte-valise de Hussein Obama, looser à ses heures (jeu de mot…) ?

michel boissonneault

NON Kerry , aucune conssession serait acceptable Israel achète 90% des produits maraicher +
Israel soignes des enfants palestiniens + après avoir quitter gaza , le seul remerciement est
de recevoir sur la tête des milliers de missilles a chaque année comme preuve :
demander aux citoyens de la ville de SDEROT

Dagan James

Une fois de plus, la communauté internationale, les Etats-Unis en tête, exigent toujours plus d’Israel voire le maximun, quitte à le rendre plus vulnérable que jamais et risquer sa survie . Petit pays, quasiment seul, duquel, il est plus facile d’exiger !! Il y a une évidente lâcheté, comme toujours, de l’Occident , à se ranger du côté, le plus nombreux donc paraissant le plus fort . La Serbie a perdu ce qu’on appelle , aujourd’hui, le Kosovo. Avec l’aide aberrante de l’Occident!!!!. Chypre est occupée par les Turcs. Silence coupable et complice de ce même occident si lâche et méprisable qu’il en inspire la nausée.
Pour faire face, dignement, à ce défi des Etats-Unis via Kerry, à cette humiliante provocation, ISRAEL se doit de refuser de recevoir Kerry, LACHE MESSAGER DE MALHEUR, sans propositions plus dignes et équilibrées. Pour ma part, si j’étais à la place de Nétanyahou, je ne reconnaîtrais JAMAIS, l’entité palestinienne! La Jordanie étant déjà leur pays.

BIBI 01

Kerry « EXIGE », Kerry veut; Kerryra bien Kerryra le dernier. De quoi j’me mele? Va t’il se rouler par terre?
La Voix de son Maitre (Obama) n’a rien a exiger d’un pays souverain [et allie-Sic]. A la limite, il pouvait « soumettre » une « suggestion » assortie d’une demande polie et plus diplomatique; il ne reste a ses interlocuteurs qu’a lui claquer la porte au nez.
Qu’il aille exiger un assouplissement a Ramalla puisque c’est le centre du noeud, et la reprise des negociations, et l’arret des incitations a la haine, et des comptes clairs sur l’utilisation des aides.

Givati3alef

Evidement Kerry a raison, une concession majeure meme, le droit de tous les arabes qui occupent la Judée Samarie, de retourner chez eux (syrie,jordanie, egypte) dans l’année qui vient.

ChicMontana

M. NETANYAHOU devrait refuser tout net et exiger une stricte réciprocité. Pas de négociation sans un engagement garanti par les pays arabes et l’Occident de l’abandon total et définitif de toute prétention sur toute la terre d’Israel en ce inclus la Judée et la Samarie, Un départ de tous les occupants arabes vers la Jordanie, leur patrie, ainsi qu’il fut décidé par la SDN et confirmé par l’ONU en 1948. L’abandon total et définitif de toute prétention à une part quelconque de Jérusalem, le déplacement des mosquées vers l’arabie saoudite laissant place nette pour la reconstruction du Temple.

Armand Maruani

On va faire mieux . Pour aller plus vite , on va lui donner procuration et il signera en lieu et place d’Israël . Ainsi , lui et Obama seront accueillis en héros , à Gaza et Ramallah .

david c

Eh oui ! Comme aurait pu dire M.Netanyahu : « Plus on leur cède ,…plus ils deviennent exigeants ! »