Hosni Moubarak, à la tête de l’Egypte depuis trente ans et soudainement violemment contesté, a annoncé qu’il ne se représenterait pas aux élections de septembre… Voilà la concession qu’il accepte de faire. Moubarak veut partir dignement… Mais depuis plusieurs jours, les égyptiens n’ont pas tant de considérations pour ce chef d’état au caractère dictatorial auquel on reproche, notamment, de confondre ses ressources personnelles avec celles de son pays. Ces photos du Palais de Moubarak laissent songeur quant à l’empathie que ce dernier devait avoir vis-à-vis de la pauvreté qui frappe le plus grand nombre des égyptiens.