Discours de l’ambassadeur de France en Israël, Jean-Michel Casa lors de l’enterrement d’Ilan Halimi à JérusalemA la veille de la fin de son importante et passionnante mission en Israël, Jean-Michel Casa, Ambassadeur de France en Israël donné à nos confrères du Jérusalem Post, le 4 août 2009, une longue analyse de son mandat qui s’achève en Israël. Nous reproduisons ci-dessous ce texte également publié dans l’édition française du JP.
Jean-Michel Casa sera remplacé par Christophe Bigot, qui avait été son adjoint à Tel-Aviv et qui revient dès la semaine prochaine comme ambassadeur de France en Israël, après avoir servi ces deux dernières années, dans le cabinet de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes.
Jean-Michel Casa est nommé directeur de l’Union européenne à l’administration centrale du ministère des affaires étrangères et européennes, en remplacement de M. Pierre Ménat, appelé à d’autres fonctions.
Jean-Michel Casa : « Ce n’est qu’un aurevoir », Jérusalem Post, 4 août 2009.
A partir du 1er septembre prochain, Jean-Michel Casa prendra la tête de la prestigieuse Direction de l’Union européenne au sein du ministère des Affaires étrangères, placée sous la responsabilité du ministre de tutelle Bernard Kouchner et du nouveau secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Pierre Lellouche. Mais aussi en étroite relation avec le président de la République.
La nouvelle, annoncée mi-mai dernier, le réjouit et le diplomate rôdé qu’il est ne boude pas son plaisir. S’il rechigne à parler de promotion – modestie diplomatique de rigueur – Casa concède, taquin, « qu’il ne s’agit pas d’une dégradation ». Il salue surtout la confiance que lui témoignent les autorités françaises par cette nomination qu’il décrit comme « une responsabilité importante au vu des enjeux très lourds auxquels l’Europe va se trouver confrontée ces deux à trois prochaines années ».
C’est donc un diplomate heureux à l’idée de réintégrer l’Hexagone, même s’il avoue sa tristesse de quitter l’Etat hébreu, « car être ambassadeur en Israël, c’est quelque chose d’intéressant, gratifiant, passionnant ». Devoir oblige, il aura dû se contenter d’un mandat de trois ans – la durée des missions des ambassadeurs dépend des postes qui se libèrent – mais Casa n’aurait pas trouvé à redire à un séjour plus long : « Ce n’est un secret pour personne, je serais bien resté un an ou deux de plus, il y a encore des tas de choses à faire. »
De fait, les chantiers auxquels il s’est attelé ces trois dernières années n’ont pas manqué. Entre deux gorgées d’un café serré sur la terrasse du King David, Casa déroule les temps forts de sa mission. Prise de fonctions en septembre 2006, Israël sort alors de sa seconde guerre du Liban. Les sensibilités étaient à vif, explique l’ambassadeur.
Chirac à Paris, Olmert à Jérusalem diffèrent sur le sens des opérations militaires israéliennes dans la zone sud du pays du Cèdre. Casa s’emploie alors à faire évoluer le regard croisé entre la France et Israël. « Les choses avaient déjà commencé à changer avant mon arrivée », rappelle-t-il. « Ariel Sharon s’était rendu à Paris et la France avait soutenu le désengagement de Gaza. » Le retrait du Goush Katif : sans conteste un tournant crucial dans le développement des relations franco-israéliennes.
Et Casa de revenir sur le sujet qui fait parfois polémique en Israël, pour ne pas avoir été parfaitement géré, estime-t-il : « S’il y a un regret à avoir, selon moi, c’est le fait qu’en se retirant unilatéralement, le gouvernement israélien n’ait pas cherché à davantage renforcer l’Autorité palestinienne et l’aider à asseoir son pouvoir à Gaza. Il aurait fallu accompagner ce retrait de règles bilatérales, pour éviter – peut-être – ce qu’on a connu, à savoir la prise de pouvoir du Hamas et cette dictature à Gaza. » A l’été 2005, la France avait salué le désengagement voulu par Sharon. L’Elysée se réjouissait de ce qu’elle considérait un geste fort du gouvernement israélien vers une reprise du processus de paix, de « cette volonté de se retirer des Territoires occupés », ponctue Casa. Une pomme de discorde en moins. Et une embellie en plus, quand en mai 2007, Nicolas Sarkozy prend possession de l’Elysée.
Le métier d’ambassadeur ou l’art de la diplomatie
Un an plus tard, c’est un ambassadeur heureux et honoré d’avoir été maintenu dans ses fonctions qui organise la visite en Israël du chef de l’Etat français. « Un formidable succès », affirme Jean-Michel Casa, « toute la communauté française était venue fêter le président de la République, ici-même, au King David. »
Boosté par un Nicolas Sarkozy qui affiche dorénavant « une amitié revendiquée et assumée envers Israël, et surtout une volonté d’une approche plus équilibrée dans la région », le locataire de la résidence de France à Yaffo accompagne alors ce nouveau départ dans les relations franco-israéliennes, déjà amorcé par son prédécesseur Gérard Araud.
Mieux faire comprendre la politique de la France en Israël et entretenir le dialogue avec les communautés juives française et franco-israélienne, tels étaient les deux travaux prioritaires de Casa : « Essayer de faire évoluer la perception, que, contrairement à ce que l’on pense parfois – ou ce que l’on a pensé par le passé – la France n’a pas de méfiance vis-à-vis d’Israël. » La France peut-être, mais le Quai d’Orsay ?
Pour Jean-Michel Casa, l’idée d’un ministère des Affaires étrangères français hostile à l’Etat hébreu est totalement caricaturale. « La politique étrangère de la France est définie par le président de la République, en l’occurrence Nicolas Sarkozy, et son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner », explique-t-il.
Mais justement, Kouchner est loin de faire l’unanimité en Israël… Question piège pour le futur directeur de l’Europe au sein des Affaires étrangères. Casa évoquera tout de même à demi-mot une personnalité différente de Nicolas Sarkozy. Mais, discours diplomatique oblige, l’ambassadeur coupera court à toute polémique : « Bernard Kouchner est incontestablement aussi un ami d’Israël. Il a toujours été engagé dans la région.
Il a pris de manière courageuse des positions critiques à l’égard d’Israël sur le traitement humanitaire des Palestiniens en certaines circonstances, ou aujourd’hui sur la situation à Gaza, mais il est dans son rôle en faisant cela. C’est le rôle du ministre des Affaires étrangères de dire des choses qui ne plaisent pas forcément, à un camp, comme à l’autre. »
Lourde tâche que celle d’ambassadeur qui consiste à faire une explication de texte de tout ce qui se fait, se dit, se pense, dans les hautes sphères du pouvoir français. Dernière anecdote en date, quand Nicolas Sarkozy conseille à Binyamin Netanyahou de se défaire de son chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman. « Dans ce cas-là, le mieux c’est de ne pas commenter », pointe Casa, « les hommes politiques sont ainsi faits qu’ils adorent parler de politique intérieure. Je l’ai toujours entendu quand j’ai pu assister à des rencontres de chefs d’Etat et de gouvernement.
Ils parlent de leurs problèmes, de leurs coalitions. Ce sont des conversations libres, échangées à titre privé, et rien n’est plus absurde que de vouloir créer une polémique qui ne correspond pas à ce qui a pu se dire au cours des entretiens. Nicolas Sarkozy et Binyamin Netanyahou ont parlé des relations franco-israéliennes, du discours de Bar-Ilan, de la paix et du rôle que peut jouer la France. » Et Casa de rappeler « la relation d’amitié et de confiance exceptionnellement forte » qui lie le président français et le chef du gouvernement israélien. Il est clair que les deux hommes se connaissent bien et s’estiment.
« Nous n’avons jamais été aussi proches de la paix »
Avec Netanyahou aux commandes de l’Etat hébreu, l’Elysée est-elle confiante dans les chances du Moyen-Orient à parvenir à la paix ? Oui, rétorque l’ambassadeur : « La France a tenu à être une des premières, quelques minutes après le discours de Bar-Ilan, par la voix de Bernard Kouchner, à fortement saluer les propos de Binyamin Netanyahou comme un pas en avant, tout en ajoutant qu’elle souhaitait aller plus loin.
Elle a donné un coup de chapeau au fait que pour la première fois, l’actuel président du Likoud à la tête de la coalition, s’inscrive dans une perspective à deux Etats. » « Nous n’avons jamais été aussi proches qu’aujourd’hui de la paix », poursuit Casa, qui se définit comme un incurable optimiste, « je crois que les choses sont possibles – et mon expérience en Jordanie me conforte dans cette conviction – malgré les rancœurs accumulées de part et d’autre, malgré le manque de confiance qui peut exister du côté arabe même dans les pays qui ont fait la paix avec Israël, malgré le manque de confiance qui peut exister du côté israélien.
Il y a une lassitude phénoménale, aussi bien chez les peuples arabes de la région qu’au sein du peuple israélien par rapport à ce conflit qui n’en finit pas. Mais certains nombres d’avancées sont indispensables. Sans la perspective de la reconnaissance d’un Etat palestinien, mais aussi l’arrêt de la colonisation – la France a toujours été cohérente là-dessus – aucun processus de paix n’est possible, si pendant ce temps, Israël continue à développer des implantations dans le futur Etat palestinien. »
Pas un mot sur les attentats terroristes perpétrés par les Palestiniens, le refus du Hamas de reconnaître Israël et de s’aligner sur la Feuille de route (mais Jean-Michel Casa tiendra à affirmer sa fermeté sur ces questions), l’impossibilité de l’Autorité palestinienne à respecter la sécurité de l’Etat hébreu. Le message de l’ambassadeur est clair. A l’instar, presque mot pour mot, de celui dispensé le mardi 21 juillet par Bernard Kouchner, qui réclamait à nouveau « l’arrêt de la colonisation ». L’euphorie qui avait suivi l’élection de Sarkozy semble aujourd’hui moins vive.
Entre temps, George Bush a rendu son tablier et laissé les rennes de la Maison Blanche à Barack Obama. Depuis, Paris s’efforce d’être au diapason avec les Etats-Unis, et réclame d’une seule voix, avec son allié américain, le gel des constructions dans les implantations. Bibi et Sarkozy sur la même longueur d’onde, soit. Mais personne ne peut contester le rififi entre le Premier ministre israélien et le chef de la diplomatie française. C’est Kouchner lui-même qui le dit : « Il y a une différence d’appréciation et une différence politique nette que nous connaissons et avec laquelle nous avons à faire. » Mais si le torchon brûle entre Jérusalem et le Quai d’Orsay, ce ne sera dorénavant plus à Jean-Michel Casa de chercher à l’éteindre.
Fin août, il passera le flambeau à son successeur, Christophe Bigot, qui a déjà été en poste en Israël pendant trois ans, ainsi qu’au Liban. Un ancien conseiller de Kouchner pour la question du Proche-Orient.
Le sens du devoir accompli
Casa, lui, s’envolera de la Terre promise avec la tristesse de quitter un pays auquel il se déclare attaché, mais aussi bon nombre de réalisations concrètes. En particulier dans le domaine culturel. Et de faire l’éloge de l’Institut français de Tel-Aviv, « une merveille, un très bel outil culturel ». Ou de mentionner l’inauguration du lycée franco-israélien Mikvé Israël, qui devrait proposer, à terme, un bac binational.
Autre source de satisfaction : la coopération cinématographique. « On ne sait pas assez que depuis 2001, la plupart des films produits en Israël et qui se taillent des succès dans les festivals mondiaux, dont Cannes, sont des productions franco-israéliennes », pointe le diplomate.
De bons souvenirs, mais des regrets aussi… Ou du moins des volets qui ont connu moins d’avancées, comme le volet économique. « Mais il faut bien laisser des choses à faire
aux successeurs », plaisante Casa. L’ambassadeur regrette toutefois qu’en dépit de l’enthousiasme diplomatique suscité par la visite en Israël de Sarkozy, les entreprises françaises soient toujours réticentes à venir s’installer dans la région.
Une frilosité qui, selon lui, renvoie l’image du conflit en arrière-fond : « Qu’on le veuille ou non, même si on vit normalement en Israël et que la sécurité est assurée, il existe des craintes sur le plan sécuritaire à surmonter. » Autre idée imprimée dans les esprits et qui pourrait expliquer la timidité des investisseurs français : l’étroitesse du marché israélien, enclavé au sein de ses voisins arabes.
« Les entreprises ne se rendent pas compte du niveau de développement de l’Etat hébreu. A lui seul, le PNB d’Israël est aussi important que celui de l’Egypte, de la Jordanie et du Liban réunis. Alors certes, il s’agit d’un ‘petit’ marché de 7 millions d’habitants, mais non négligeable. Et il s’agit surtout d’une des économies les plus innovantes au monde, où le taux de la recherche par rapport au PNB est un des plus élevés », martèle Casa, qui reste confiant sur les capacités de coopération high-tech entre la France et Israël. Une question de timing selon lui.
Et des problématiques d’investissement qui s’inscrivent, une fois encore, dans le contexte régional : « Si le processus de paix reprenait, cela faciliterait les choses », estime-t-il.
Un processus de paix malmené pendant les trois années de mandat de Jean-Michel Casa, qui aurait aimé voi Comme il aurait également aimé assister à davantage de coopération régionale entre Israël et ses voisins arabes, « mais il faut toujours laisser un peu de regrets, on ne peut pas tout faire ». Difficile de se juger, déclare-t-il, mais globalement son bilan est positif. En terme de retrouvailles diplomatiques, il peut être fier du travail accompli. Son action a été largement saluée par le président israélien Shimon Peres, lors des traditionnelles cérémonies du 14 juillet.
S’il s’apprête à quitter Israël, Jean-Michel Casa ne dit pas adieu aux dossiers du Proche-Orient. Il va maintenant les gérer à échelle européenne depuis le Quai d’Orsay. Alors, à bientôt Monsieur l’Ambassadeur.
Casa : « Une de mes grandes passions c’est le Proche-Orient et ma spécialité technique,
ce sont les questions européennes »
Pour l’ambassadeur qui termine son mandat en Israël, cette nomination à la tête de la Direction de l’Europe du Quai d’Orsay est donc une belle combinaison de ses deux domaines de prédilection. Cet europhile convaincu, qui avant Israël avait roulé sa bosse de diplomate en Turquie (consul général d’Istanbul) et Jordanie (ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire) va donc retrouver l’Hexagone pour de nouveaux enjeux.
Sa mission : « faire preuve d’anticipation sur les dossiers importants, préparer et accompagner les contacts entre le gouvernement français et ses partenaires européens, dont les parlementaires, sur tous les sujets politiques, comme l’intégration communautaire, mais aussi la réponse européenne à la crise, ou des sujets d’avenir tels que les négociations en matière d’environnement et de climat. Sur tous ces dossiers, l’Europe a un rôle essentiel », explique Jean-Michel Casa. La Direction s’occupera en outre de la relation bilatérale politique, culturelle, économique entre les 27 Etats membres, tout en assurant le suivi français de la politique étrangère de sécurité commune, sur les grandes questions du monde, y compris le Proche-Orient.
Avec la ratification du Traité de Lisbonne, Casa espère voir la mise en place d’un service européen diplomatique commun. « On reproche à l’Europe de ne pas assez coordonner ses instruments diplomatiques », explique-t-il. Un reproche fondé selon lui, même si « l’Europe n’est pas critiquable en soi, mais il est vrai que des progrès restent à faire ».
Au niveau proche-oriental, l’ambassadeur parle d’une Europe mal coordonnée, d’un représentant qui vient « de temps en temps », et d’une gestion peu visible des aides financières distribuées par la commission. « On ne sait pas assez que la commission européenne est le principal bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne, c’est l’Union européenne qui assure le fonctionnement courant de l’AP. »
Si le montant des subventions n’a pas changé depuis l’accession au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, pas un centime ne va au mouvement de résistance islamique, affirme-t-il : « L’argent continue d’aller directement à l’AP et le peu qui est fait à Gaza est fait par l’AP. Les fonds budgétaires envoyés vers Gaza vont aux employés du Fatah, aux membres des ministères de l’Education ou de la Santé. »
Quid du contrôle de ces subventions ? Peut-être n’a-t-il pas été assez efficace par le passé reconnaît Casa : « On a reproché à l’UE de ne pas avoir assez exercé de contrôle, d’avoir laissé s’installer une certaine forme de corruption.
Mais aujourd’hui, les contrôles ont été sensiblement renforcés et le gouvernement de Salam Fayyad est par ailleurs un partenaire particulièrement fiable. »
Et Casa d’expliquer la nécessité d’un représentant européen au Proche-Orient, un résident permanent qui pourrait contribuer aux négociations de paix israélo-palestiniennes et « aiderait à mieux orienter les aides européennes pour la construction d’un Etat de droit dans les Territoires palestiniens, (…) dans la perspective d’un Etat palestinien qui respectera la sécurité d’Israël, ce que Binyamin Netanyahou appelle un Etat démilitarisé ».
Un représentant qui pourrait garantir les arrangements de sécurité avec le déploiement d’observateurs européens.
Une mission qui intéresse intellectuellement manifestement beaucoup Jean-Michel Casa qui reconnaît « avoir envie de palper ce projet de manière plus concrète ».
La Méditerranée, « l’arrière-cour de l’Europe »
Autre impératif pour l’Europe, selon l’ambassadeur : se doter d’un président stable du conseil européen, élu par tous les chefs d’Etat, et d’un service diplomatique commun dirigé par un haut-représentant. « Alors, l’Europe sera plus présente là où se trouvent ses intérêts vitaux pour la paix. » Mais peut-on considérer que la paix au Proche-Orient soit un intérêt vital pour l’Europe ? « Oui, c’est une évidence », répond Casa, « l’Europe a des intérêts vitaux en Méditerranée et dans ce point de fixation qu’est le Proche-Orient, avec le conflit israélo-syrien, le conflit israélo-libanais, en surtout le conflit israélo-palestinien au cœur des problématiques ».
L’Europe aurait donc un but de stabilité dans la région, car « la Méditerranée est notre arrière-cour, notre voisinage direct », pointe l’ambassadeur. Et d’expliquer un des enjeux capitaux de sa mission : réduire les écarts de développement entre la rive nord de la Méditerranée (les pays dits riches dont Israël fait partie) et une rive sud en voie de développement. L’Union pour la Méditerranée s’inscrit dans cette priorité, et vise par une coopération concrète à réduire ces écarts.
Quant à la France, à titre personnel, elle a eu depuis toujours des intérêts humains dans le Levant, dans l’Empire ottoman avec sa présence au Liban ou en Syrie, précise Casa : « De par son histoire, elle a un lien moral, pas forcément matériel, qui l’encourage à œuvrer pour la résolution des conflits dans la région. » Et pour tenter de parvenir à la paix au Proche-Orient, l’Union pour la Méditerranée pourrait s’avérer un pari efficace. « Une mécanique avait été mise en place en juillet 2008 », note l’ambassadeur, « mais elle s’était grippée à cause de l’opération militaire à Gaza.
Photo : D.R.
Source : http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?apage=3&cid=124…
www.crif.org

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