TEL-AVIV — La contestation contre la cherté de la vie et pour la « justice sociale » s’est étendue samedi soir à dix villes israéliennes avec la participation de 80.000 à 120.000 manifestants, selon les estimations de la police ou celles des médias.

Les manifestants, en majorité des jeunes laïcs, ont pour principal slogan « Le peuple veut la justice sociale pas la charité ». Ils réclament un retour à un « Etat providence » tel qu’il avait été mis en place par la gauche sioniste dans les premières années de l’Etat.

Des israéliens protestent dans les rues de Tel Aviv contre la cherté de la vie et pour la « justice sociale », le 30 juillet 2011 (AFP, Jack Guez)

A Tel-Aviv, principal foyer de la contestation, plus de 50.000 manifestants ont marché au centre-ville, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

Les manifestants ont arboré dans une ambiance de kermesse des drapeaux israéliens ainsi que quelques drapeaux rouges.

« Je suis venue parce que je n’arrive plus à boucler les fins de mois et que l’argent des impôts va dans les poches des magnats », confie une manifestante, qui dirige un jardin d’enfants.

A Jérusalem, quinze mille manifestants se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, arborant des banderoles avec l’inscription « Toute une génération veut un avenir ».

A Haïfa, dans le nord d’Israël, plus de dix mille manifestants sont descendus dans la rue, selon la police.

Des israéliens protestent dans les rues de Tel Aviv contre la cherté de la vie et pour la « justice sociale », le 30 juillet 2011 (AFP, Jack Guez

La protestation, qui visait au départ la flambée des prix des logements, porte plus généralement sur l’aggravation des inégalités sociales et la dégradation des services publics, notamment dans le domaine médical et de l’éducation.

Avançant toute une gamme de revendications, les manifestants ont fustigé le Premier ministre, accusant le pouvoir d’être au service de magnats de la finance, s’insurgeant contre la force des monopoles et des cartels en Israël, et réclamant la baisse des impôts indirects.

Pour la première fois depuis que le mouvement a été lancé il y a un mois, la minorité arabe, qui souffre de discriminations particulières, s’y est associée.
La contestation provient en premier lieu de classes moyennes écrasées par l’augmentation constante du coût de la vie, résultant d’une économie de marché contrôlée par quelques familles.

Lancée en juin via Facebook par le boycottage du fromage blanc, un aliment de base dont le prix avait flambé, la fronde a été ravivée par une étudiante qui a planté sa tente au centre de Tel-Aviv pour clamer sa détresse face aux loyers chers.

Soutenue par l’Association israélienne des étudiants, par les partis de l’opposition, par des artistes qui ont chanté lors des rassemblements et, plus récemment, par la centrale syndicale Histadrout, cette initiative s’est répandue comme une traînée de poudre.

Il y a aujourd’hui des camps de toile dans la plupart des villes du pays, et la protestation s’amplifie malgré les promesses lancées dans l’urgence par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de réformer le marché de l’immobilier.
Il s’agit du plus important mouvement social en Israël en quatre décennies.
Selon un sondage publié mardi par le journal Haaretz, 87% des Israéliens soutiennent le mouvement de protestation et 54% se disent « mécontents » de la gestion de cette crise par M. Netanyahu.

De Jean-Luc RENAUDIE (AFP)

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Eric1234

(continuation)

qu’israel ne peut rien y faire.

Ce qu’israel ne peut pas faire c’est ignorer la situation et laisser à d’utres l’administration du pays et son peuple hommes, femmes et enfants à la merci de ces queques familles d’ici ou d’ailleurs.

A bientot.

Eric

Eric1234

A force de vouloir imiter les americains et autres, les quelques israeliens qui ont acces au monde a l’extérieurr d’israel et qui donnent acces a quelques magnates de ce monde extérieur a la bonne population d »israel, nous sommes au point ou les couts de la vie en israel vont bientot aprocher ceux des usa ou d’europe.
Comprenons nous , hors d’israel il y a beaucoup de requins qui new pensent qu’a exploiter ceux qu’ils peuvent , à n’importe quel prix et à n’importe quelles conditions avec le résulatas que l’ont connait par exemple aux usa avec une tell inégalité de vie qu’il est impossible blamer vraiment ceux qui n’ont rien parce ceux qui ont ont tout, et que le milieux, middle class, glisse inéluctablement vers les have not(ceux qui n’ont rien).

Il ne faut pas se surprendre , les prix des logements sont plus que ridicule, ils sont presque criminels, et que l’on ne me parle pas des lois du marché car il y a une telle disproportion entre les israeliens et les capacitées financieres et politiques des etrangers que ce ne sont pas les lois du marche mais de la honteuse speculation.
exemple , lors d’un de mes nombreux voyages au pays j’ai visité un appartement en construction et le prix demandé etatit 400.000.00$, ce que j’ai trouvé exorbitant pour ce que c’était, un peu de ciment dans l’air avec une salle de bain , cuisine et queques murs de gyprock pour diviser tout cela.Cout des materiaux par appartement max 25 à 35.000.00$ pour le constructeur. La main d’ouvre comme on sait les ouvriers de la constructions ne sont pas des techniciens informatiques ou des nucleair scientistes ou du moins ils n’en ont pas les salaires donc la main d’ouvre je dirais par appartement 15.000.00$.
J’ai demandé au constructeur, un ingénieur tres aimable par ailleurs et tres honnete aussi pourquoi il vendait si cher ses appartements dans un immeuble en hauteur , plus de 15 ou 20 etages.
Sa réponse : j’ai payé 4 millions pour le terrain, un prix completement démesuré et surtout dit il, il n’a pas beaucoup de terre en israel, et bien sur il y a limites par la petite dimension du pays et de plus les juifs n’ont nulle part d’autre ou aller et qu’ils viennent et viendront en israel devront payer …
comprenez qu’ils ne paieront pas aux israeliens, mais aux constructeurs et aux financiers qui les finances et qui ne veulent que faire le maximum de profits, memem au cout de détruire une société.

la belle société qu’était israel se transforme maintenant en une cuvette en ébulition à cause de cette  » nouvelle  »  » culture  » . ou le gens ne pensent qu’à l’argent et ce de facon maladif.

Israel et les israeliens qui vivent sur place et qui veulent garder leur pays un bon pays juif doit reconnaitre que ce chemin n’est pas le bon , il suffit de voir les résultats dans d’autres pays.

Il n’y a que le gouvernement, poussé nécéssairement par la population poiur mettre au pays ces gens qui sont en train de le détruire . Le plus tot sera le mieux

Speculation, avarice et compagnie.
Ce n’est pas vrai.

KASPER

je soutiens ces manifestations, le peuple israélien n’a pas besoin de toutes ces augmentations, l’immobilier à augmenter de près de 30%,les prix ne sont pas à leur juste valeur, plus personnes ne peuvent acheter, il faut que le gouvernement donne la possibilité aux jeunes Israéliens et ce qui veulent s’installer en Israël puisse avoir la possibilité d’acheter, les matières premières de nécessiter doivent baisser, comment voulez-vous encourager les immigrants à venir s’installer quand tous augmentent.

Irene_gilpin

Bien sur que la croissance ne s’est pas faite toute seule,
Mais ne devrait-on pas rappeler que c’est, il y a 6 ans, le départ de Gaza, laissé aux soit disant intentions de paix aux Palestiniens qui, en fait, en ont été expulsé manu militari par le Hamas,a laissé pour compte les familles israéliennes habitant et valorisant Gaza.

Ces revendications légitimes viennent d’être satisfaites sans que les média relaient la véritable cause,
Et nous voyons que Charles Enderlin , grassement filmé en France, s’approprie la protestation présentée à l’instar des « démocraties arabes ».

Honneur à nos jeunes manifestants qui sont bien loin de l’assistanat, et qu’ils se donnent le temps de reposer et reconstruire un deuxième souffle au sionisme !