Israël en guerre contre le menteur pathologique Abbas

A Gaza, les jeunes enfants sont appelés à imiter les tueurs à la hâche

Abbas hait Israël, mais ne tient que grâce au soutien des Occidentaux, et, il faut bien le dire, de l’Etat Hébreu, à titre probatoire d’un soi-disant « Etat » à construire.

Mais Abu Mazen s’est mis dans une telle posture- sous la pression du Hamas et du vent jihadiste moyen-oriental- qu’il n’a plus d’autre « raison d’être », pour survivre politiquement, que de jouer au Chef d’orchestre de la guerre de religions , en déclarant « impure » la présence de Juifs sur le Mont du Temple et en exhortant à l’empêcher à tout prix et par « n’importe quel moyen »…

Si Yoram Cohen, le chef du Shin Bet, nie qu’Abu Mazen entretient une propagande sans ambiguïté, c’est simplement parce qu’une certaine coopération sécuritaire, insuffisante à stopper cette vague, subsiste encore entre les deux services de sécurité. Au mieux peut-on admettre ces démentis comme d’ordre « technique », mais l’idéologie incitative suffit à souffler sur les braises d’une « Intifada », surtout menée par les plus résolus, souvent membres de familles de terroristes relâchés des prisons israéliennes… Un Palestinien sur 4 se sent proche de l’Etat Islamique, selon un récent sondage.

Selon Hélène Keller-Lind, citant [Palestinian Media WatchArticle original, lors qu’Abbas se sentait contraint de « condamner du bout des lèvres, l’attentat de ce matin, son aide de camp, [Sultan Abu Al-Einein qualifie l’attentat terroristeArticle original ayant fait quatre morts et huit blessés dans une synagogue de Jérusalem le 18 novembre « d’acte héroïque » et les terroristes qui ont tué et blessé à la hache, au couteau, à l’arme à feu, de « martyrs » , statut glorieux pour tout musulman, ouvrant les portes du Paradis.

Jamal Tirawi, porte-parole du Fatah de Mahmoud Abbas, soutient l’opération et « accompagne les martyrs au Paradis » . Le Fatah fête les meurtres, notant que la « population de Cisjordanie distribue des sucreries en signe de joie » et explique in petto que le désaveu d’Abbas n’est que comédie à usage occidental.

Aujourd’hui-même, la page Facebook officielle du Fatah explique comment et pourquoi Abbas/Mazen est contraint d’utiliser le double-langage pour s’adresser au monde occidental, alors qu’il dit tout autre chose, à l’intention de son public arabo-palestinien. Pour ce faire, le Fatah rediffuse l’explication donnée, à l’époque, par l’ancien garde du corps de Yasser Arafat. Face de faire comprendre que l’ex-lieutenant est bien resté fidèle à la voix de son maître :

La vidéo repassée aujourd’hui même sur le site officiel du Fatah d’Abbas.

Par, le processus de « réconciliation », qui aujourd’hui, lui trace la ligne à suivre, il s’agissait d’être en position de « force » relative et avoir prétexte à ne plus « négocier », mais imposer au monde le chantage suivant : « Soit vous reconnaissez l’Etat Palestinien, soit ce sera la guerre de Religions ». Après lui, le déluge.

Or, ce déluge de sang s’est déjà propagé dans la Yeshiva Torat Moshé. La preuve par neuf de cette guerre de religions, déclenchée par des groupes dans le sillage d’Abbas et se conformant à ses injonctions, c’est le meurtre délibéré de 4 Rabbins en prière, aux premières heures du jour : le Rabbin Moshé Twersky, 59 ans, doyen de la Yeshiva anglophone Torat Moshe ; le Rabbin Rayeh Kopinsky, né Américain, 43 ans ; le Rabbin Avraham Shmuel Goldberg, 68 ans, d’origine britannique ; et le Rabbin Kalman Lévine, 55 ans, également né américain.

Le nœud du problème n’est pas, n’est plus, ou plutôt, n’a jamais été, la revendication d’un territoire, mais le refus arabo-musulman, au-delà des présumés « Palestiniens », de toute relation intime des Juifs avec la Terre d’Israël, avec Jérusalem, essentiellement, et au Mont du Temple, cœur vivant du Judaïsme. Et c’est bien cette dénégation permanente qui le centre de l’attention de Mahmoud Abbas/Abu Mazen, lorsqu’il prétend que les Juifs « contamineraient » la Mosquée al Aqsa.

Au bout du compte, y a t-il encore la moindre possibilité de « faire machine-arrière » pour freiner la propagation de la violence? En réalité, avec le processus de réconciliation Hamas-Fatah, il n’y a plus réellement de pilote dans l’avion-suicide palestinien, mais simplement une surenchère de positions plus extrémistes et incendiaires les unes que les autres… Ou, du moins, les seuls patrons pilotent de l’arrière, confortablement ménagés par les Occidentaux : ce sont le Qatar et la Turquie, financiers et protecteurs des Frères Musulmans et de l’Etat Islamique, en quête de diversion, incidemment, l’Iran, parrain du Hezbollah et d’une partie armée du Hamas.

En acceptant ce « processus » d’alignement sur les positions islamistes du Hamas, l’Union Européenne et les Etats-Unis ont donné le « la » pour une résolution du conflit par le conflit. La fameuse « solution à 2 Etats » n’est plus qu’un cache-sexe diplomatique, vidé de son sens, puisque Mahmoud Abbas, l’homme idéal pour arracher encore et encore des concessions dans le sang, n’attend plus que le consentement des nations à son plan de reconnaissance unilatérale. Une partie de l’Europe et de l’hémicycle français, vivant sous cloche de verre, loin de la guerre, approuve déjà et applaudit à tout rompre (surtout les négociations). Ce n’est plus le « Suicide français » (Zemmour), mais le consentement au suicide d’Israël qui semble un bon moyen de sursoir à son propre déclin.

Dès que cela sera fait ou si cela se fait, il va sans dire que la guerre d’usure, larvée ou déclarée, battra son plein, jusqu’à ce que l’un des deux protagonistes, Israéliens ou Palestiniens, cède le pas.

La bataille de Jérusalem semble bien avoir (re-) commencé. En 1967, les parachutistes israéliens avaient stupéfait le monde en libérant la Ville Sainte au corps-à-corps et au couteau, plongeant le monde arabe dans la consternation.

Dans les faits, Israël annexera tous les principaux blocs d’implantation autour de Jérusalem, depuis longtemps considérés comme « non-négociables », voire même accordés du bout des lèvres par Yasser Arafat, dès 1995 (à savoir 80% de ces implantations, considérées comme légales par l’Etat d’Israël). Restera à résoudre, par des mesures drastiques, le contexte sécuritaire inflammatoire. Jérusalem hésitera encore, sans doute, à statuer sur le Mont du Temple, pour éviter de donner le dernier prétexte aux frères ennemis sunnites comme chi’ites, de se trouver un plus petit dénominateur commun, alors qu’ils s’entretuent à travers tout le Moyen-Orient…

Faut-il, paradoxalement, le souhaiter afin d’éclaircir définitivement le jeu, puisque ces nations occidentales préfèrent faire la sourde oreille et se cacher la tête dans le sable, ainsi, d’ailleurs, que la plupart des organisations juives en Diaspora, pour qui il reste de bon ton de parler de « solution à deux Etats » pendant qu’on tue à Jérusalem, au nom de cette fameuse « solution » qui ne résout rien du tout?

A l’entendre exiger, Abbas ne veut plus négocier depuis longtemps. Et, de toutes les façons, il ne serait pas en position de le faire, puisqu’il n’a plus aucune légitimité depuis 2009…

M.B, Jforum.

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Selon Netanyahu : « Nous répliquerons avec une poigne de fer contre ce meurtre de Juifs en prière« .

Pour le Président Rivlin : « il s’agit bien d’une campagne délibérée et non d’une suite aléatoire d’incidents isolés« .

Pour Yaïr Lapid, Ministre des Finances : « Nous devons démolir immédiatement les maisons des terroristes, dès aujourd’hui!« .

Pour l’Ambassadeur américain Dan Shapiro : « Tuer des fidèles en prière est l’incarnation du mal à l’état pur … Au-delà des terroristes abattus par la police, tous ceux qui sont derrière ces meurtres odieux doivent être appréhendés et traînés devant la Justice! ».

Dave Sharma, ambassadeur australien, parle : « d’attentat particulièrement vicieux, cruel et barbare« .

C’est pourtant l’expression de cet islamisme nationaliste « palestinien », non? C’est pourtant l’homme aux commandes à Ramallah qui a déclaré les Juifs en prière « impurs »?

Il reste à collecter toutes les incitations à la haine de l’homme de Ramallah, ainsi que ses nombreux comparses et à les faire comparaître… La « diplomatie » est-elle prête à payer le prix véritable de la « paix »?

Le dirigeant spirituel de la Yeshiva, le Rabbin Moshe Twersky, fait partie des personnes décédées, tous des religieux tournés vers l’Etude. Un policier, gardien des lieux, est entre la vie et la mort, ainsi qu’au moins deux autres blessés graves.

Par contre, Abbas, en réaction, ce matin, aux meurtres de Juifs en prière à l’Ouest de Jérusalem par des assassins palestiniens, n’a plus que des exigences à la bouche :

«  J’exige la fin de toutes les incursions dans le périmètre d’al Aqsa,

j’exige la fin des provocations des « colons » [résidents des implantations »>Article original,

J’exige la fin des incitations de certains Ministres du Gouvernement israélien…

Il est temps de mettre un terme à « l’occupation » [des synagogues juives? »>Article original et à tout ce qui provoque la violence et les tensions ».

D’autre part, le FPLP –soutenu par le Parti Communiste et le Front de Gauche de Mélanchon, une partie des Verts et du Parti Socialiste dit « rebelle »-, qui est bien partie prenante du Conseil central de l’OLP, aux côtés du Fatah, a revendiqué l’attentat :

Les Brigades Abu Ali Mustafa, la branche armée du Front Populaire de Libération de la Palestine, a revendiqué sa responsabilité pour l’attentat dans un communiqué, désignant cet attentat comme « une réaction normale aux crimes de l’Occupation ».

Ce communiqué a été posté sur la page facebook du mouvement et diffusé par les réseaux sociaux. Mais, ce groupe a largement été démantelé durant la Seconde Intifada et semble se saisir de cette occasion pour tenter un retour à l’avant-scène. En réalité, aucun lien direct n’a été trouvbé entre les tueurs et un groupe organisé, ce qui ne cesse de compliquer la compréhension de l’effet-domino, réalisé par l’incitation : l’incitation consisterait, dans ce modèle, à ne jamais donné d’ordre direct, mais à inoculer le germe dans l’air polué par la rhétorique à motif « religieux », qui fait de la haine et du mensonge son étendard.

Le Chef de la Police Danino demande de faire preuve de prudence dans les déclarations car il n’existe pas, à ce stade de solution magique face à ce genre d’attentats.

Le Premier Ministre a promis de répondre avec dureté à cet attentat terroriste de mardi, dans le complexe d’une synagogue en plein cœur de Jérusalem, où au moins 4 Rabbins juifs ont lâchement été assassinés au beau milieu de leurs prières.

Forces de sécurité dans le périmètre de la synagogue (Photo:Reuters)

Le Secrétaire d’Etat John Kerry [qui ne contrôle plus grand chose au Moyen-Orient et a pitoyablement échoué dans ses tentatives de « processus de paix », en désignant [Martin Indyk, un homme corrompu par le Qatar, parrain du Hamas, pour mener à ce fiascoArticle original« >Article original a fermement condamné l »attentat, qu’il a décrit comme ‘un acte de pur terrorisme, d’une brutalité ert d’une violence insensée ». Il a ajouté qu’une telle attaque « n’a aucune place dans le comportement humain ».

Il a aussi appelé les dirigeants palestiniens à condamner ces attaques  » dans les termes les plus forts et sans équivoque ». Kerry a accusé les incitations palestiniennes à « des jours de colère », à la haine et au meurtre [émanant principalement de MLahmoud Abbas,mais sans le désigner nommément »>Article original etque ces chefs palestiniens devraient prendre des mesures « sérieuses » contree ce type d’incitation au massacre.

Pour le Premier Ministre a déclaré que cet attentat est la con,séquence directe de l’incitation du Hamas et du Président de l’Autortié Palestinienne, Mahmoud Abbas, que le monde fait semblant d’ignorer.

Le Ministre des Affaires Stratégiques Yuval Steinitz a fait écho à ses propos, en idsant que « les terroristes étaient munis de haches, mais la voix qui les guide est celle de Mahmoud Abbas ».

D’autres personnalités politiques israéliennes ont réagi avec virulence à cet attentat, suggérant également que la réponse d’Israël va devoir être particulièrement féroce.

« On ne peut plus parler « d’incidents isolés » – Nous sommes en guerre! » a déclaré le chef du parti Shas, Ariyeh Deri, alors que le Maire de Jérusalem, Nir Barkat a exhorté le gouvernement à : « allouer toutes les forces et toutes les ressources nécessaires ; nous ne laisserons pas la terreur l’emporter à Jérusalem! ».

Selon le Ministre de l’économie, Naftali Bennett, qui a également, accusé Abbas : « Abbas a déclaré la guerre à Israël et nous devons lui répliquer de la même manière ».

Les blessés sont evacués (Photo: Kobi Nachshoni)

« Les terroristes seront vaincus », a déclaré le Ministre de la Sécurité Intérieure Yitzhak Aharonovitch. « J’appelle les citoyens à ne pas se sair de la Justice entre leurs propres mains »

La Ministre de la Justice Tzipi Livni a averti que cet attentat ne doit pas être associé à l’Etat Islamique, mais bien être remis dans son contexte d’attentat palestinien motivé par le nationalisme ».

Le Député Likoud Danny Danon a affirmé que : « Netanyahu doit prendre la situation en charge et restaurer la sécurité pour les citoyens à Jérusalem ».

Pendant ce temps, la députée Miri Regev, qui a proposé une loi visant à modifier le statu-quo sur le Mont du Temple – un geste rejeté de manière véhémente par le Monde Musulman – a déclaré à Ynet que : « Si ce genre d’incidents avait eu lieu dans une mosquée, le monde entier se serait dressé contre nous » : étrangement, à l’annonce d’un attentat au coeur d’une synagogue de Jérusalem, il ne réagit pas.

Miri Regev, alors porte-parole de Tsahal, durant l’évacuation de Kfar Darom.

Ynet, Agences

Published: 18.11.14, 09:44 / Israel News

[ynetnews.comArticle original

Adaptation : Marc Brzustowski.