Lorsqu’on évoque un éventuel rapprochement entre certains pays arabes sunnites, à la fois sur le plan commercial et stratégique, face à l’Iran ou à la terreur jihadiste, comme dans le Sinaï, ce n’est pas tout-à-fait faux.
En somme, ces pays arabes sanctionnent, par un refus de tout accord sur le conflit local israélo-palestinien, leur désapprobation de la politique étrangère
Les nouvelles ne viennent jamais fortuitement, dans le monde
Dans ce jeu, les exploits d’Israël, en matière de contre-terrorisme, servent à convaincre des partenaires, notamment arabes sunnites, que grâce à ces prouesses, l’Occident et l’Amérique se préoccupent de leur mieux-être, face aux tentatives de déstabilisation des forces islamistes révolutionnaires :
Ainsi, ce matin, Certains analystes des renseignements américains et responsables de la sécurité au Moyen-Orient pensent que la cargaison de missiles et roquettes du Klos-C Article original, arraisonné sur la Mer Rouge, ce mois-ci, était, probablement, destinée à des groupes terroristes du Sinaï égyptien, et non pour la Bande de Gaza, comme l’a dit et répété l’appareil sécuritaire de l’Etat hébreu.
Un responsable américain et deux sources
« Quand vous regardez les choses de plus près, il devient évident qu’entre la
Ces M302 auraient très bien pu être tirés de certaines zones du Sinaï, bien loin des systèmes de surveillance israéliens, le long de la frontière égyptienne et frapper
Ainsi, une délégation égyptienne en visite sécuritaire en Israël, a-t-elle été conduite à Eilat pour inspecter ces armements saisis. Mais cette coopération militaire et anti-terroriste israélo-égyptienne reste discrète, sachant que beaucoup d’Egyptiens n’apprécient pas beaucoup les
Aujourd’hui, Israël a tout intérêt à ce que le
La question qu’on peut, alors, se poser, c’est si les pouvoirs arabes qui soutiennent, également, le Général Al Sissi, mais pour d’autres raisons, manifestent une reconnaissance implicite quelconque à l’égard de l’Etat Hébreu, dans ses efforts pour assurer la stabilité régionale.
Et jusqu’à présent, on est
Les sources moyen-orientales révèlent que ce sommet de deux jours rédige un veto opposé à la reconnaissance de l’Etat Juif, résolution qui lierait tous les membres de la Ligue, dont le Président palestinien Mahmoud Abbas. Il aura, alors, beau rôle de se réclamer de ce refus arabe et d’exiger une reconnaissance unilatérale à l’ONU, ainsi qu’un boycott massif d’Israël, par diverses ONG financées par l’Europe. Les Etats-Unis, comme ils l’ont fait à l’UNESCO, cesseront, sans doute de financer les organismes de l’ONU où les Palestiniens obtiendront de nouveaux postes d’observation. Et ainsi de suite… Ceci n’empêchant pas ces mêmes Arabes de continuer à commercer en sous-main avec Israël.
Une autre résolution réclamerait toutes les parties de Jérusalem-Est, dont la
Un troisième ultimatum est en préparation : l’arrêt des constructions israéliennes dans la Bande Occidentale de Judée-Samarie/Cisjordanie et Jérusalem, le gel du développement et le démantèlement de toute trace de présence juive dans le futur Etat Palestinien.
Et, cerise sur le
Tous ces efforts d’Indyk ont été réalisés en vain. Il a aussi été très déçu par l’absence patente de tout soutien collaboratif, de la part d’Ann Paterson, l’Assistante au Secrétariat d’Etat américain, pour les affaires du Moyen-Orient et ancienne ambassadrice au Caire, où elle s’est particulièrement illustrée comme une fervente partisane de l’alliance avec les Frères Musulmans – organisation que la plupart des leaders arabes réunis à Koweit considèrent comme une menace pour leur stabilité. Pour Paterson, Indyk n’est qu’un élément extérieur à la politique qu’elle a voulu mener.
Cette position radicale adoptée par les chefs d’Etats arabes contre tout processus de paix est, en fait, conçue pour prévenir le Président américain qu’il doit s’attendre à passer des moments difficiles, lors de ses discussions avec le cercle dirigeant saoudien à Riyad. Un vaste regroupement de nations arabes –l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les EAU, le Bahreïn et le Koweit – lui font ainsi comprendre, à travers ce message affirmant une ligne dure, concernant tout processus de paix au Moyen-Orient, qu’ils ne peuvent que se montrer au moins aussi inflexibles sur d’autres sujets : ils viennent de lancer une
Comme si, pour être crédibles aux yeux de leurs propres peuples, ils se devaient de ne faire aucune concession, ni à Israël, dans la question palestinienne, ni, cela va de soi, à l’égard de la popularité régionale du mouvement islamiste, constitué par Hassan Al-Bannah, au début du XXème siècle. Or, les mouvements islamistes révolutionnaires sont manipulés, à la fois par le Qatar, sévèrement mis en garde, actuellement, par la Turquie de l’AKP en plein maëlstrom intérieur, mais aussi par l’Iran (comme tend à le démontrer la provenance et la destination présumée du
Mais, c’est bien cette vendetta qui au sommet de leur agenda, telle que formulée dans un projet de résolution appelant à « une position collective arabe face à la guerre contre le terrorisme ». Ce principe est considéré comme suffisamment important, pour que la conférence ait choisi le Président égyptien par intérim, Adly Mansour pour s’exprimer lors de la session inaugurale, par un discours entièrement consacré au thème du
Et, effectivement, le dimanche 23 mars, juste avant ce Sommet de la Ligue Arabe, un tribunal égyptien a condamné à mort 529 membres des Frères Musulmans.
Il est plus que probable que l’homme fort égyptien, le Général Abdel-Fatteh al Sisi signera ces condamnations pour qu’elles soient exécutées, envoyant un message brutal aux Frères Musulmans, disant qu’ils ne peuvent s’attendre à
Un autre thème de premier ordre de ce sommet tourne autour du
On se trouve donc dans une
Ainsi, jusqu’à un certain point, Israël peut bien se trouver en position
Mais Jérusalem reste la «
Cela dit, les analystes affirment que les négociations israélo-palestiniennes
Yossi Alpher, qui a conseillé le gouvernement israélien durant le Sommet de Camp David, en 2000, pense qu’un effondrement des pourparlers donnerait un coup de pouce au mouvement de délégitimation d’Israël, mais qu’il serait d’un coût élevé pour les Palestiniens, sous la forme de
Si l’Union Européenne est sérieuse, quant à ses menaces de couper les financements à l’Autorité Palestinienne, si jamais Abbas se retire des négociations, « Abu Mazen n’aura pas d’autre choix que de s’y plier« .
« Netanyahou est parfaitement au courant de la menace de délégitimation et de boycotts », selon Alpher. Pour les deux dirigeants, « aussi longtemps qu’on peut faire durer ce statut de négociations, à propos d’un accord-cadre inexistant, mieux c’est pour tout le monde ».
Ghaith al-Omari, le directeur de la Task Force américaine pour la Palestine et ancien conseiller d’Abbas, déclare que l’alternative aux pourparlers, pour les Palestiniens – soit chercher à obtenir le statut d’Etat dans les instances internationales – n’est pas très attractive. « Ce sera coûteux« , dit-il, en faisant référence aux interruptions d’assistance financière des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux.
« C’est une stratégie qui réduit les échanges et retours politiques », dit-il. « Lorsque vous vous rendez à l’Assemblée Générale de l’ONU, la première fois, vous avez droit à la couverture des médias internationaux. Mais, à la septième fois, lorsque vous arrivez à l’OMS, l’attention est largement retombée ».
Aaron David Miller, Vice-Président du Centre Wilson des Universitaires Internationaux et ancien négociateur américain au Moyen-Orient, pense que Kerry a fait une erreur en permettant l’avancement des discussions en les faisant reposer sur un problème aussi sensible, pour les
« C’est un problème si sensible pour Abbas que c’est, en principe, celui qui va, probablement, porter préjudice au processus ».
Pour relancer les pourparlers, Israël a promis de relâcher 104 prisonniers palestiniens, emprisonnés avant le lancement du processus d’Oslo.
De fait, Abbas a dit à Obama, la semaine dernière, qu’il donnerait son accord à la poursuite du processus, si Israël libère, maintenant, les prisonniers de
Par Marc Brzustowski.
Sources :
ynetnews.com Article original
jta.org Article original
DEBKAfile Reportage exclusif 25 mars 2014, 1:03 PM (IST)
debka.com Article original
Un éditorial du quotidien arabe
« La tension croissante entre la Russie et les États-Unis au sujet de l´Ukraine, et le déclenchement d´une guerre à coups de sanctions et de déclarations, ont ouvert le débat sur un éventuel
« Le fait est que le débat sur un éventuel retour à la guerre froide ne peut être pris sérieusement dans le nouveau monde qui se dessine, en raison d’une
« Le ‘Tsar du Kremlin’ Vladimir Poutine »>Article original a de nombreuses
Par ailleurs, la Russie actuelle, contrairement à l´Union soviétique de l’époque, a ses d’intérêts économiques enchevêtrés à ceux des autres, et ancrés dans les
« Les États-Unis entrent dans une phase historique de déclin de leur influence »>Article original internationale,
« Tout cela ne signifie pas que la méthode de provocation et même de mépris utilisée par Poutine face aux États-Unis ne trouvera pas écho au sein du peuple, ou même au sein de la classe politique de différents »>Article original pays qui, pour des raisons qui leur sont propres, aspirent à se libérer de l´hégémonie américaine ou à se venger de l´Amérique. Cependant, cela ne suffit pas pour former un front international contre l´Amérique »>Article original.
« En envahissant l´Irak unilatéralement et en violant le droit international, les États-Unis ont ouvert la voie à une conduite similaire de la part de puissances rivales. Poutine l’a clairement indiqué dans une conférence de presse le mois dernier, lorsqu’il a affirmé que le lien entre la Russie et l’Ukraine est beaucoup plus fort que tout lien éventuel entre les
« Quant au positionnement des Arabes face à cette nouvelle équation stratégique, il devra être au cœur des débats du sommet du Koweït prévu les 25-26 mars 2014″>Article original. Mais le fait est que ce sommet restera probablement »>Article original dans les mémoires comme le sommet de la ‘
« Le message véhiculé par ces grands événements mondiaux est que l´ère du mandat américain et occidental se termine, peut-être pour de bon. Cela signifie que la scène mondiale peut se redessiner sur une nouvelle base, que de nouveaux joueurs peuvent entrer dans la mêlée – à la fois les pays isolés »>Article original et les grands blocs de pays »>Article original. Les entités petites et divisées qui se battent entre elles et vivent encore à l´époque de la guerre froide et de ses illusions, ou même à des époques antérieures, n’ont pas d’avenir, sauf un avenir »>Article original de
Notes :
1″>Article original Al-Quds Al-Arabi (Londres), le 21 mars 2014.
MEMRI Middle East Media Research Institute
Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org Article original.
mais quel bande de…..censure….censure….. A force de trop leur lécher l’arrière train, leur perte sera de ne plus savoir comment se torcher le cul. Peut-être que la stratégie Européenne n’est pas si mauvaise ?