Obama tête baissée vers un accord nucléaire avec l’Iran, sans une critique sur le programme balistique. Israéliens et Saoudiens plus défiants que jamais. Les Russes sabotent les sanctions pour un accord monumental de 50 milliards de $ d’achat de pétrole iranien.
L’Iran et les six puissances mondiales se sont lancés,
Le Ministre de la Défense israélien Moshe Ya’alon a déclaré lundi 7 avril, lors d’un rapide commentaire que ce qui inquiète Israël, c’est que ces négociations n’ont, jusqu’à présent, à aucun moment, évoqué le programme d’armes nucléaires de l’Iran ni les
Les sources de
Son commentaire est, également, assez pâle, en comparaison des échanges acerbes, entre les chefs de la défense israélienne et le Général Martin Dempsey, responsable des Etats-Majors américains, au cours de sa visite de trois jours, la semaine dernière. Ces discussions ont ramené à la surface les divergences profondes américano-israéliennes sur la situation du programme iranien et l’ampleur de cette menace.
Parallèlement, lorsqu’il s’est rendu en visite à Riyad, le 28 mars, le Président Barack Obama a tenté de rassurer le Roi saoudien Abdallah, sur le point que « Les Etats-Unis n’accepteront jamais un mauvais accord nucléaire avec l’Iran ».
Le Général Dempsey, de son côté, a cherché à
Pas plus Riyad que Jérusalem ne sont convaincus. Ils se sont mis d’accord avec Washington pour
A peine Obama avait-il quitté Riyad et Dempsey Jérusalem, qu’un porte-parole de la Maison Blanche a rendu public un communiqué optimiste, disant qu’un deuxième accord intérimaire ne serait
Cet optimisme ne semble reposer sur aucun argument valable, mais toujours est-il que les Iraniens perçoivent là l’occasion d’obtenir un accord brouillon leur permettant de bénéficier d’un allègement majeur des sanctions.
Le Ministre des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif a approuvé ce calendrier court, dès qu’il est arrivé à Vienne, mardi. « Nous allons arriver au terme des discussions et résoudre tous les problèmes cette fois-ci », a-t-il déclaré, « afin de préparer le terrain de la rédaction finale en
Washington a aussi écarté d’un revers de main la mise en garde formulée par le négociateur principal russe, Sergeï Ryabkov, disant que Moscou pourrait « choisir la voie de contre-mesures » à propos de l’Iran, si cela va trop loin, au sujet de l’Ukraine. En arrivant à Vienne, il a déclaré
Le bras de fer entre la Russie et l’Occident, à propos de l’Ukraine jette un nuage lourd de menaces sur la réunion de Vienne. Mais Washington a refusé de mettre à mal son
Les porte-parole américains ont d’abord prétendu n’avoir pas connaissance de cette transaction, qui, dès qu’elle sera actée, sapera complètement les sanctions et l’embargo pétrolier mis en place par les Etats-Unis et l’Europe, comme levier pour entraver sa course à l’arme nucléaire. Ensuite, mardi, des sources occidentales à la session de Vienne, ont dit que cet accord n’était pas réalisable, parce que la
La session s’ouvre à Vienne sur le constat de positions américaines et iraniennes très éloignées sur les sujets essentiels de la quantité d’uranium enrichi à taux faible que l’Iran sera autorisé à produire. Les Américains souhaitent réduire cette quantité pour empêcher l’Iran de stocker suffisamment de matériau et n’être seulement qu’à un saut de puce de la réalisation d’une bombe. L’Iran maintient son droit à l’enrichissement, comme cela est approuvé dans l’accord intérimaire conclu avec les six puissances, en novembre dernier.
Nos sources militaires affirment que cet argument n’est pas pertinent, parce que cela ne prend pas en compte l’uranium enrichi à haute et basse intensité que les Iraniens gardent dissimulé, comme l’un des éléments de leur programme militaire.
DEBKAfile Reportage Spécial 8 avril , 2014, 6:51 PM (IDT)
debka.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.