La ruse et les tactiques de duperie de Téhéran, ont fait la démonstration de leur pleine efficacité, samedi 19 avril, lorsque le Vice-Président Ali Akbar Salehi a offert de « réviser la conception » du réacteur controversé d’Arak, pour qu’il ne produise qu’un cinquième du Plutonium initialement prévu et prétendu que cette concession « aurait virtuellement résolu » l’ensemble de la controverse entre Téhéran et l’Occident.
Mais le « cadeau » qu’il nous a fait, venait de son commentaire moqueur et faussement innocent : «
DEBKAfile : Depuis 3 ans, Téhéran a refusé l’accès des observateurs de l’AIEA à cette installation militaire, alors qu’ils cherchent à enquêter sur les tests de déclenchement des explosions nucléaires qu’on soupçonne de s’y dérouler.
La façon dont
Dans son dernier rapport, dévoilé jeudi 17 avril, l’AIEA, basé à Vienne, affirme qu‘après avoir réduit ses stocks, l’Iran resterait « avec substantiellement moins d’uranium enrichi à 20%, que ce dont il aurait besoin pour produire une bombe atomique ».
Face à cela, par conséquent, le danger immédiat de l’empilement des stocks de suffisamment d’uranium enrichi, par l’Iran se situe bien au-delà et un
Tout irait pour
Aussi,
Les
A chaque fois que l’AIEA a demandé la permission d’inspecter cette installation au cours de ces trois dernières années, elle s’est fait rembarrer, au prétexte que Parchin est, strictement, une base militaire qui ne recèlerait aucune activité nucléaire. Donc, elle ne serait pas qualifiée pour que les inspecteurs y fassent leur travail.
Ali Salehi a poursuivi le même type de prétentions, ce samedi, quand il a remarqué, en narguant ouvertement ses vis-à-vis : « Nous ne savons toujours pas pourquoi ils veulent visiter Parchin, pour la troisième fois, alors que deux visites ont déjà eu lieu. Ils disent disposer de nouvelles informations et nous leur avons demandé de nous transmettre ces informations pour nous assurer de leur validité, ce qu’ils ont refusé de faire jusqu’à présent ».
Eh bien, aujourd’hui,
Les Quatre mesures que ne prendra pas Obama, qui pourraient rééquilibrer le jeu de dupes à l’oeuvre dans ces pourparlers :
David Petraeus, ex-directeur de la CIA et ex-commandant du Commandement Central des forces armées américaines, est un des rares militaires à avoir enregistré des succès, lors de son intervention en Irak. Selon lui, l’Iran est un adversaire retors qu’il faut savoir maîtriser. Il préconise 4 mesures parallèles aux négociations:
– Il faut exiger de l’Iran qu’il mette un terme à sa politique de déstabilisation de la région.
– Les Etats-Unis doivent coordonner leur Renseignement et leur action avec les alliés arabes et Israël pour identifier et démanteler les groupes et cellules terroristes.
– Il faut équilibrer l’aide apportée par l’Iran au régime d’Assad, par un soutien sélectif aux vrais groupes de résistance.
– Au lieu de se désengager du Moyen Orient, les Etats-Unis devraient renforcer leur présence militaire, diplomatique et surtout leur Renseignement dans la région.
Ajout : Albert Soued et www.nuitdorient.com Article original – N° 106 – le 20 Avril 2014
debka.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski