Le Président égyptien Abdul-Fattah El Sissi, avant même de prêter serment, jeudi 10 juin, est devenu le premier chef de gouvernement à frapper, de plein fouet, le gouvernement palestinien d’unité, instauré à Ramallah, en intensifiant le siège du Hamas, son partenaire à Gaza.
Ses mesures risquent d’entraîner des querelles entre les deux partenaires récemment réconciliés pour savoir qui dirige à Gaza, selon les sources de
El-Sissi a agi de façon expéditive, comme pour réfuter les revendications des sources de l’Autorité Palestinienne à Ramallah et des responsables du Hamas à Gaza, selon lesquelles il devrait ouvrir le passage de Rafah, de Gaza vers le Sinaï égyptien dès que le gouvernement palestinien serait en place, en geste de soutien. La réponse qu’ils ont reçue de la part du Caire, à cette requête, disait que les terminaux de la frontière resteraient ouverts, seulement si les forces de sécurité de Ramallah assuraient le contrôle et officiaient à ces passages.
Mais le Hamas n’a aucune intention de lâcher cette ressource stratégique et de l’abandonner à Abbas et au Fatah. Il s’en est suivi un bras de fer entre les deux partenaires, faisant tourner à l’aigre l’amitié qu’ils s’étaient efforcés de montrer jusqu’à présent. Toute tentative de l’AP de prendre le contrôle des passages frontaliers de Gaza rencontrerait la résistance acharnée du Hamas, un affrontement qui pourrait sonner la fin de leur accord de réconciliation et de partage du pouvoir.
Non seulement, Le Caire a maintenu les barrages fermés, mais il a renforcé la supervision militaire de ses frontières avec Gaza, afin d’empêcher toute incursion à chacun de ses points de passage. Les autorités égyptiennes ont, qui plus est, élaboré une Loi instaurant de longues peines de prison à quiconque tenterait de « préparer, creuser ou utiliser » un tunnel reliant l’Egypte à une « entité ou nation» étrangère (c’est-à-dire a Hamas ou au gouvernement palestinien) en vue du passage de biens ou de personnes.
Par ces mesures, l’Egypte a commencé de resserrer son blocus de la Bande de Gaza.
Vendredi 6 juin, le Président Shimon Peres et le Premier Ministre Binyamin Netanyahu ont téléphoné au nouveau Président égyptien pour le féliciter d’avoir remporté l’élection nationale. Autant les responsables israéliens qu’égyptiens ont refusé de commenter l’hypothèse selon laquelle les mesures prises par le Caire, visant à verrouiller les frontières de Gaza et à l‘intérieur de l’enclave auraient été coordonnées avec Israël.
L’ancien général égyptien a seulement déclaré avec insistance que de nouvelles occasions se présentaient pour renforcer le traité de paix avec Israël. Mais il n’a pas précisé ce point. Cela dit, les sources de
Le Caire a, récemment, reçu un tuyau des renseignements disant qu’un certain nombre de dirigeants des Frères Musulmans en fuite avait instauré une base dans la Bande de Gaza, pour organiser des attaques terroristes contre l’armée égyptienne, particulièrement au Caire et dans les villes côtières du Canal de Suez.
Nos sources ajoutent que les nouvelles mesures autoritaires d’El-Sissi soint en lien avec le déploiement lourd de l’armée égyptienne, sur sa
Le Caire réserve un traitement drastique, non seulement au Hamas, mais aussi au Jihad Islamique pro-iranien. Les renseignements militaires égyptiens ont fait clairement savoir à ces extrémistes que, puisque leur branche militaire rivalise avec la milice Ezz-al- Din al Qassam, son dirigeant Mohammed al-Hindi, un ennemi personnel d’El Sissi, devait en quitter la direction.
Sans quoi, le Caire interdirait les voyages de ses membres entre l’Egypte et la Bande de Gaza, rompant ainsi les liens de ceux-ci avec l’Iran et le monde arabe. Cette semaine, le Jihadi Islamique s’est soumis à cette exigence et a remplacé Al-Hindi par un nouveau dirigeant à Gaza,
Mahmoud Abbas tentera, lorsqu’il se rendra en visite au Caire, jeudi prochain, pour assister à l’investiture d’El Sissi au poste de Président, d’obtenir des réponses claires quant à ses intentions. Si l’Egypte maintient ses actuelles restrictions sur la Bande de Gaza et le Hamas, à l’avenir, les Palestiniens seront incapables de tenir des élections présidentielles et parlementaires, prévues pour le 2 janvier 2015, dans les deux territoires. Cela mettrait gravement en doute la survie possible du gouvernement de partage des pouvoirs à Ramallah.
DEBKAfile Reportage Exclusif 7 juin 2014, 9:29 PM (IDT)
debka.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.
{{Hamas et Fatah je l’ai déjà dit ici : Un crocodile et un alligator . Rajoutez à cela :deux traitres avides d’argent .}}
{{Qui va essayer de bouffer l’autre ? Patience cela ne va pas durer . On les connaît par coeur ces bâtards . .}}