source Tsion EISENFELDTanya :
Igueret Hakodech: chapitre 20
Le chapitre 20 de Igueret Hakodech explique l’un des sujets les plus profonds de la ‘Hassidout. Le sujet développé ici, est que l’existence des choses matérielles trouve sa source, dans le niveau de D.ieu le plus élevé, l’essence de D.ieu, qui est bien au-delà du niveau de D.ieu qui crée les mondes spirituels. En effet, seule l’Essence de D.ieu qui n’a pas de cause préalable, a la possibilité de donner naissance à une créature matérielle qui a ses propres yeux ne dépend de rien d’autre que d’elle -même (ignorant donc qu’en réalité, son existence, à chaque instant, n’est permise que par la Parole de D.ieu). Une créature qui considère ainsi que son existence ne dépend de rien d’autre que d’elle-même, sans avoir conscience de sa Source qui la fait exister, est donc bien éloignée de sa Source de vie, qui est, elle, une force divine. Une telle créature est appelée « Yech Méayine », création qui provient du néant, et ne peut exister que par l’Essence de D.ieu, D.ieu Lui-même, Qui est infini et Qui est au-delà de toute matérialité et même de toute spiritualité. Il ressort donc de tout cela, que c’est justement ce qui est le plus matériel qui provient du niveau le plus élevé de D.ieu: l’Essence divine. Tout ceci donne une dimension tout à fait nouvelle et une importance considérable aux Mitsvot qui se font aux travers d’objets matériels, qui ont en fait une source tellement élevée. Ainsi, il existe une supériorité des Mitsvot réalisées avec des objets matériels sur les Mitsvot plus spirituelles. Ceci, du fait que chaque objet matériel posssède en lui une force cachée, qui se dévoile au moment où l’on réalise avec cet objet la volonté divine.
Rambam :
Mitsva négative N° 137 :
C’est l’interdiction faite à une femme « déshonorée » (Hallala) et à la fille d’un prêtre mariée avec un profane de consommer les choses saintes qu’elle aurait été en droit, sinon, de manger.
Hayom Yom :
. Pour les Kaparot, on lit trois fois le passage « Bneï Adam… Oulechalom » (Sidour p.296). A chaque fois, on fait tourner trois fois l’animal au dessus de sa tête. Au total, celui-ci est donc tourné neuf fois.
. Jusqu’à la fin de Tichri, on ne dit pas le Ta’hanoun.
. Malkout (flagellation): celui qui l’administre et celui qui la reçoit récitent tous deux trois fois la formule « Vehou Ra’houm ».
A la veille de Yom Kippour, le service de D.ieu a pour but de regretter le passé. Pendant Yom Kippour, on doit prendre des résolutions pour le futur.
Un jour – une hala’ha :
Lois & coutumes de Yom Kippour (5)
– Dans la semaine qui précède Yom Kippour, on procède aux «Kapparot» : on fait tourner autour de sa tête trois fois un poulet vivant (ou un poisson, ou une somme d’argent multiple de 18) en récitant les versets traditionnels ; puis on donne le poulet (ou le poisson ou la valeur monétaire) à une institution charitable.
– La veille de Yom Kippour (cette année dimanche 27 septembre 2009), on a coutume de demander au responsable de la synagogue du gâteau au miel, symbole d’une bonne et douce année. Il est d’usage que les hommes se trempent au Mikvé (bain rituel), si possible avant la prière de Min’ha. On met les vêtements de Chabbat. Après la prière de Min’ha, on consomme un repas de fête, sans poisson ni viande, mais avec du poulet. Après le repas, les parents bénissent les enfants et leur souhaitent d’aller toujours dans le droit chemin.
– Après avoir mis des pièces à la Tsedaka, les femmes mariés allument au moins deux bougies avant 19h 20, horaire de Paris (les jeunes filles et petites filles allument une bougie) et récitent les deux bénédictions suivantes :
1) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nèr Chel Yom Hakipourim» – «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, Qui nous a sanctifiés par Ses Commandements et nous a ordonné d’allumer la lumière de Yom Kippour».
2) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé» – «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, Qui nous a fait vivre, nous a maintenus et nous a fait parvenir à ce moment».
– Il est d’usage d’allumer également une bougie qui dure au moins vingt-cinq heures et sur laquelle on récitera la bénédiction de la «Havdala» à la fin de la fête. On allume aussi des bougies de vingt-cinq heures à la mémoire des parents disparus.
– On enlève les chaussures en cuir et on met des chaussures en toile ou en plastique. Les hommes mariés mettent le grand Talit et le «Kittel» (vêtement rituel blanc).
– Tout Yom Kippour, on récite la deuxième phrase du Chema Israël («Barou’h Chem Kevod Mal’houto Leolam Vaèd») à voix haute. Il est interdit de manger, de boire, de s’enduire de crèmes ou de pommades, de mettre des chaussures en cuir, d’avoir des relations conjugales et de se laver (sauf si on s’est sali ; de même, on se lave les mains pour des raisons d’hygiène). On passe la journée à la synagogue.
– Lundi matin, on ne récite pas la bénédiction : «Cheassa Li Kol Tsorki» («…Qui veille pour moi à tous mes besoins») car on ne porte pas de vraies chaussures.
– Les malades demanderont au médecin et au Rabbin s’ils doivent jeûner ou non.
– A la fin du jeûne, on écoute la sonnerie du Choffar.
– Après Yom Kippour, on se souhaite mutuellement «Hag Samea’h». On se lave les mains rituellement et on se rince la bouche. Si possible, on prononce la bénédiction de la lune. On récite la prière de la Havdala après 20h 24, horaire de Paris. Durant le repas qui suit le jeûne, il est d’usage de parler de la construction de la Souccah et, si possible, on construit effectivement la Souccah tout de suite après le repas.
Délivrance & Machia’h :
L’âme de Machia’h inclura les âmes de tout le peuple juif. C’est ce qui lui permettra de libérer tout Israël de l’exil. Les Sages enseignent (Ramaz sur Zohar II, 40b) que Machia’h est la « Ye’hida » générale du peuple juif. On sait, en effet, qu’il s’agit là du degré le plus profond de l’âme, son essence. De manière générale, l’âme est constituée de cinq niveaux: Néfech, Roua’h, Nechama, ‘Haya, Ye’hida. Le premier fut incarné par le roi David, le second par le prophète Elie, le troisième par Moïse et le quatrième par Adam. C’est ainsi le Machia’h qui sera investi du cinquième. Inversement, chaque Juif en possède donc en lui, dès à présent, une étincelle.
La Question à un Rav (????? ???????) :
Question:
Dans l’immeuble dans lequel j’habite se trouvent des Juifs qui n’observent pas encore le Chabbat. Lorsque je monte les escaliers et que la lumière a été allumée par l’un d’eux, puis-je continuer normalement ou dois-je fermer les yeux pour ne pas en profiter?
Réponse:
Si la lumière n’a pas été allumée spécialement pour vous, il vous sera permis de continuer normalement.
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Réponse donnée par le Rav Barou’h Blizinski (chabad.org.il) – Traduction assurée par la rédaction du Toramel
Bibliographie des rubriques :
‘Houmach – Rambam – Hayom Yom – Le récit de Chabbat: www.loubavitch.fr
Délivrance & Machia’h: www.loubavitch.fr, www.daf-hagueoula.org, le Messianisme et la Rédemption (Editions du Beth Loubavitch)
La Question à un Rav: www.chabad.org.il
Tanya – Tehilim – Un jour une Hala’ha: Rédaction du Toramel