Une synagogue ukrainienne a été touchée par des cocktails Molotov.
On n’a pas dû relever de blessés, après l’attaque d’une salle de prières à Zaporizhi au sud-est de Kiev.


Une photo illustrative d’une synagogue à Kiev, Ukraine (Crédit : Mendy Hechtman/Flash90)Une photo illustrative d’une synagogue à Kiev, Ukraine (Crédit : Mendy Hechtman/Flash90)

Une synagogue de l’est de l’Ukraine a été endommagée par des cocktails Molotov lancés par des individus qui n’ont pas encore été identifiés.

Les cocktails Molotov ont frappé la synagogue Giymat Rosa à Zaporizhia, situé à 400 kilomètres au sud-est de Kiev, dans la nuit du 23 février, selon le site d’actualité timenews.in.ua Article original.

Le site a publié des photos qui montraient des traces laissées par le feu sur la façade du balcon de la synagogue, qui a ouvert ses portes en 2012.

Un porte-parole du district de Zhovtneviy, où la synagogue se trouve, a confirmé qu’aucune personné n’avait été touchée dans l’attaque et que la police recherche des suspects.

Des officiers ont trouvé le col d’une bouteille en verre qui a été utilisée comme cocktail Molotov, slon la direction centrale du ministère de l’Intérieur.

Plusieurs organisations médiatiques ukrainiennes ont rapporté de manière erronée que l’incident s’était déroulé à Kiev.

La capitale ukrainienne et d’autres villes ont assisté à une vague de violentes manifestations qui ont mené à l’évincement du président Viktor Yanukovych, ce week-end.

JTA Article original 24 février 2014, 17:29.

Un des grands rabbins d’Ukraine, Moshe Reuven Asman, a exhorté les Juifs à quitter la capitale Kiev à la suite d’une agression antisémite sur deux étudiants de la Yeshiva Chabad dans la ville le mois dernier, rapporte le quotidien israélien Ma’ariv.

«J’ai dit à ma communauté de sortir de la ville et si possible de l’Etat … il y a beaucoup de mises en garde sur des attaques prévues contre des institutions juives» a dit Asman, ajoutant: «Nous avons été informés par l’ambassade d’Israël de ne pas aller à l’extérieur.»

Selon Ma’ariv, de nombreux membres de la communauté juive de Kiev vivent à proximité de la place principale de la ville qui est récemment devenu le foyer d’émeutes anti-gouvernementales.

Ces derniers jours, le chaos s’est emparé de la région suite à l’escalade de violence entre les forces de sécurité du gouvernement et les membres de l’opposition, tandis que les institutions ont été fermées partout dans la ville, et que le métro ne fonctionne plus.

Toujours selon Ma’ariv, alors que le Grand Rabbin Asman a été forcé de fermer les écoles juives de la ville, il continue d’officier tous les jours dans sa synagogue.

«La situation ici est catastrophique», a déclaré Yossi Asman, un étudiant de la Yeshiva Chabad et fils du grand rabbin. «Nous avons recueilli des familles et avons fait des navettes vers des quartiers plus sûrs.»

Edward Dolinsky, responsable de l’organisation représentative des Juifs d’Ukraine, a déclaré que la diminution des approvisionnements alimentaires de la ville a provoqué un état de panique parmi les habitants de Kiev.

«Nous avons fait appel au ministre des Affaires étrangères d’Israël, Avigdor Lieberman en le priant de bien vouloir nous aider à protéger notre communauté », a ajouté Dolinsky.


Coupe d’Europe 2012 de Football à Kiev

Cicad Article original

TAGS : Kiev Ukraine Antisémitisme Chabad Ioula Timochenko

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Des Ukrainiens portent des T-shirts avec pour slogan «Tabassons les Juifs »

Lors d’un rassemblement à Tcherkassy, en Ukraine, le week-end dernier, plusieurs ultra-nationalistes ont enlevé leurs vestes, révélant sans vergogne des slogans antisémites imprimés sur leurs T-shirts.
Ukraine-Anti-Semitic-T-Shirts-620×465

On pouvait y lire « Tabassons les Zhids ». Il faut savoir que le terme «Zhids » est une insulte péjorative souvent entendue en Europe de l’Est, qui a été historiquement associée aux pogroms sanglants contre les Juifs. Zhid peut être traduit par «sale Juif» ou encore « youpin ».

Même si le slogan appelle à « tabasser les Zhids », durant les pogroms d’Europe orientale, la violence contre les Juifs est allée bien au-delà, menant ainsi à l’assassinat de milliers de civils innocents.

Au dos des T-shirts, rédigés en ukrainien, est écrit le mot Svoboda («liberté»), qui est un parti de l’opposition radicale nationaliste en Ukraine.

Un Ukrainien a déclaré à The Blaze que le slogan « Tabassons les Zhids » fait partie d’un slogan plus nationaliste, qui a d’abord été utilisé au cours de la Révolution russe. Le chant original était: « Tabassons les Zhids et sauvons la Russie », accusant les Juifs de tous les maux de la société.

14 AVRIL 2013 10 H 17 MIN

israelactu.com Article original

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Ukraine: un homme juif poignardé à Kiev

Attaqué par 3 assaillants, un homme juif a été poignardé vendredi devant une synagogue

Un homme juif a été poignardé à la jambe vendredi soir devant une synagogue de Kiev, dans une attaque antisémite présumée.

Dov Baar Glickman a été attaqué par trois assaillants, qui l’ont jeté à terre et poignardé à plusieurs reprises, rapporte le site israélien d’informations Ynet. M. Glickman a réussi à se glisser dans un bain rituel de la synagogue avant d’être transporté à l’hôpital. Son état était stable, a déclaré la radio israélienne.

Cette attaque est la 2e contre les Juifs à Kiev ces derniers jours. Un professeur d’hébreu a été agressé samedi dernier, quand 4 hommes lui ont tendu une embuscade. Le professeur israélien Hillel Wertheimer a été suivi jusqu’à son immeuble depuis la synagogue, selon Joseph Zissels, président de l’Association Vaad, qui représente la communauté juive.

Rabbi Pin’has Goldschmidt, président de la Conférence des rabbins européens, a déclaré que le gouvernement ukrainien tolérait les déclarations antisémites et laissait libre cours à l’attaque de Juifs. Il a appelé le gouvernement à protéger les Juifs ukrainiens.

Environ 67 000 Juifs vivent actuellement en Ukraine.

En octobre dernier, l’homme d’affaires juif Dmitry Flekman, 28 ans, a été torturé et battu par des policiers de la ville de Lviv en Ukraine occidentale parce qu’il était juif, selon JTA .

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En Ukraine, des fascistes contre des nazis?

Pro-Russes et pro-UE se renvoient ces accusations. Sont-elles fondées?

Bagarre entre députés ukrainiens, le 21 février, à Kiev. REUTERS/Alex Kuzmin –

Si, depuis l’Occident, les violents évènements qui secouent actuellement l’Ukraine sont principalement perçus comme une lutte des démocrates pro-européens contre un gouvernement autoritaire à la solde de Moscou, la position officielle de la Russie par rapport à la situation ukrainienne reflète un point de vue tout autre: les gouvernements occidentaux font preuve d’une trop grande naïveté et soutiennent de violents extrémistes aux tendances fascistes et d’extrême droite.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a qualifié les manifestations de «Révolution brune», les comparant à la montée du nazisme dans les années 1930. «Comment se fait-il que l’on n’entende pas de condamnations officielles contre ceux qui prennent d’assaut des bâtiments gouvernementaux, attaquent les forces de l’ordre et profèrent des slogans racistes et antisémites?», a-t-il demandé. Samedi, le président ukrainien qui a quitté la capitale, a annoncé qu’il ne démissionnerait pas, et que le pays était victime «d’un coup d’Etat proche de celui des nazis dans les années 30».

Le gouvernement russe a l’habitude de lancer ce type d’accusation un peu à la légère, mais en l’occurrence (même si cela le sert indéniablement), tout n’est pas tout à fait faux.

L’une des trois figures de l’improbable coalition à la tête du mouvement du Maïdan (avec le boxeur Vitali Klitschko et l’ancien ministre des Affaires étrangères Arseni Iatseniouk) est Oleg Tiagnibok, le leader du parti nationaliste Svoboda, qui a par exemple pour habitude de désigner le gouvernement ukrainien en parlant de «mafia juive-russe».

Son parti, dont l’origine remonte à une armée partisane alliée aux Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, se faisait appeler parti social national (référence au national-socialisme) jusqu’en 2004. Le mois dernier, il a organisé une marche aux flambeaux en l’honneur de Stepan Bandera, personnage controversé et considéré par certains comme un collaborateur nazi.

En 2012, l’élection au parlement, pour la première fois, de membres du parti «rebaptisé» avait préoccupé de nombreux Juifs ukrainiens, mais Tiagnibok s’était défendu (sans trop de succès) d’être antisémite en déclarant: «Personnellement, je n’ai rien contre les Juifs lambda, j’ai même des amis juifs. C’est à un groupe d’oligarques juifs qui contrôlent l’Ukraine et aux Juifs-bolchéviques du passé »>Article original que j’en veux.»

Il est clair que les manifestations antigouvernementales menées par les partisans de l’intégration à l’Union européenne avaient débuté avant l’entrée en scène de Svoboda et que le parti nationaliste ne représente pas la majorité des protestataires, parmi lesquels on trouve de nombreux Juifs. Mais on ne peut nier que la présence de Tiagnibok a quelque chose de gênant pour les soutiens internationaux du mouvement.

Le leader de Svoboda a brillé par son absence lors de la réunion à Berlin de la semaine dernière entre la chancelière allemande Angela Merkel et les leaders beaucoup plus fréquentables que sont Klitschko et Iatseniouk. Le sénateur américain John McCain a été critiqué pour avoir partagé une scène avec lui lors de sa visite à Kiev en novembre dernier. Plus récemment, Tiagnibok a rencontré la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland et la haute représentante de l’Union européenne aux Affaires étrangères Catherine Ashton.

D’un autre côté, les accusations de fascisme et d’antisémitisme portées contre Euromaïdan prêteraient presque à sourire lorsque l’on voit qui les profère, comme l’a fait remarquer Timothy Snyder dans la New York Review of Books:

La propagande russe et les amis ukrainiens du Kremlin ne cessent de nous répéter que les manifestations du Maïdan constituent un retour du nazisme en Europe. À Munich, le ministre russe des Affaires étrangères a fait la leçon aux Allemands, coupables, selon lui de soutenir des adorateurs d’Adolf Hitler. Les médias russes ne cessent d’affirmer que les Ukrainiens qui manifestent sont des nazis. Naturellement, il est important de garder un œil vigilant sur l’importance de l’extrême droite dans la politique et l’histoire ukrainiennes. C’est une présence encore inquiétante aujourd’hui, même si elle est moins importante que l’extrême droite en France, en Autriche ou aux Pays-Bas. En outre, c’est le régime ukrainien, plus que ses opposants, qui a recours à l’antisémitisme en déclarant à sa police antiémeute que les manifestants sont des Juifs et à nous qu’ils sont des nazis.

Ce qu’il y a d’étrange, dans cette affirmation de Moscou, c’est l’idéologie politique de ceux qui la font. L’Union eurasiatique proposée par Vladimir Poutine »>Article original est l’ennemi de l’Union européenne, non pas uniquement d’un point de vue stratégique, mais aussi idéologique.

L’Union européenne est née d’une leçon tirée de l’histoire: celle selon laquelle les guerres du XXe siècle étaient parties d’idées fausses et dangereuses –le nazisme et le stalinisme– qui devaient être rejetées et même dépassées par un système garantissant le libre marché, la liberté de circulation des personnes et l’État providence. L’eurasianisme, au contraire, est présenté par ses partisans comme l’opposé de la démocratie libérale.

Certains ont aussi accusé Ianoukovitch d’avoir délibérément permis la progression de Svoboda en Ukraine occidentale pour s’en servir comme d’un épouvantail politique bien pratique. Si tel est le cas, il est clair aujourd’hui que c’était un très mauvais calcul de la part du Président.

L’importance de Svoboda au sein du mouvement contestataire est sans doute inquiétante, non seulement parce que le parti pourrait jouer un rôle plus important à l’avenir dans la politique ukrainienne, mais aussi parce qu’elle a permis à un chef d’État de plus en plus autoritaire, ainsi qu’à ses soutiens internationaux ouvertement autoritaires, d’affirmer que ce sont leurs opposants qui constituent une menace pour la démocratie.

Joshua Keating

Traduit par Yann Champion – Slate.Fr
Article original

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michel boissonneault

pourquoi ils ne quittent pas ces pays de fou furieux , SVP déménager en Israel

marman68

Les juifs sont en danger de mort partout dans le monde, et tous le monde s’en fou, mais si quelqu’un touchent la peau d’un musulman là c’est le scandale assuré SOS racisme et tout ce qui suit, surtout en france ou les juifs sont de moins en moins protégés et de plus en plus assassinés et là encore une fois personne ne bouge et surtout pas le gouvernement qui ne protège que les musulmans, et quand il n’y aura plus de juifs en france ce sont les chrétiens qu’ils assassineront.Au lieu de chercher des noises à des gens comme Dieudonné pour des conneries racontées le gouvernement ferait mieux de s’occuper et de régler les vrais problèmes qu’il y a en france; je pense que aux gouvernement ce sont des nuls, est-ce que je vais aller en prison pour ce que je pense??? parce que comme c’est partit aura t-on ENCORE le droit de penser en france ?????

Aaron

Les Ukrainiens sont spécialement racistes , antisémites et homophobes , les leçons de l’histoire pourtant récente devraient servir a savoir qu’ils étaient les chiens de garde des nazis et que souvent ils les ont supplantés dans l’horreur et la bestialité . Ces gens qui ont le cerveau lavé par 70 ans de communisme et par les suivants pseudos démocrates rongés par alcoolisme n’ont rien a apporter au peuple juif .

GOLEM

L’ukraine pays maudit depuis de très nombreux siécles.
Que les juifs quittent cette terre de maledictions, et que d’autres tchernobyl s’occupent d’anéantir toute cette vermine ukrainienne jusqu’au dernier.

Ruth

Les ukrainiens ont toujours ete antissemites et le seront toujours, alors pourquoi les juifs s’entetent ils a rester la bas?!

jankel

Que fichent encore les juifs dans un tel pays?
Laissons ces Moujiks imbéciles seuls enfin et ils auront alors à chercher à l’étranger les responsables de leur malheur d’alcooliques.
les civilisés de Majdan sont bien sûr estimables mais une minorité sans influence réelle. ce ne sont pas eux qui ont Réussi la révolution, mais des apparatchiks économico-financiers…
REn Allemagne aussi, il y avait plein de gens bien …Ils émigrèrent ou se tairent…….