Jamais autant de films israéliens n’avaient été invités au festival, 5 de ces films réalisés par des femmes.Six longs-métrages israéliens (cinq longs métrages et un documentaire) seront projetés lors de la 67e édition du Festival de Cannes qui s’est ouvert mercredi.

Si aucun de ces films ne concourent à la Palme d’or, jamais autant de films israéliens n’avaient été présentés à Cannes.

« Loin de son absence » de la réalisatrice Keren Yedaya, qui avait remporté la Caméra d’or en 2004 sera en compétition dans la sélection « Un Certain Regard ».

« L’institutrice », deuxième long-métrage de Nadav Lapid et « Self Made » de Shira Geffen, qui s’était fait remarquer avec « Les Méduses », seront présentés lors d’une projection spéciale dans le cadre de la Semaine de la Critique.


Extrait : Self Made, de Shira Geffen par Telerama_BA

« Le Procès de Viviane Amsalem » de Ronit et Shlomi Elkabetz, qui raconte le combat injuste d’une Israélienne déterminée à divorcer malgré l’opposition de son mari, et « A côté d’elle » d’Asaf Korman, dont c’est le premier film, seront présentés dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

« Le Procès de Viviane Amsalem »

Le film « La Visite  » par Inbar Horesh, diplômée de l’École Minshar of Art de Tel-Aviv, sera présenté dans la section « Cinéfondation », qui projette des films réalisés par les étudiants.

Enfin, le documentaire « Go Go Boys », réalisé par Hilla Medalia sera également présenté au festival.

Il a noté que cinq des six films israéliens présentés à Cannes ont été réalisés par des femmes.


« Self Made » de Shira Geffen

Une cérémonie enlevée

Lors de la cérémonie d’ouverture, la présidente du jury Jane Campion a déclaré toute sa flamme à un festival sans qui sa « carrière n’aurait pas été possible ».

La cinéaste néo-zélandaise est unique détentrice d’une double Palme d’or, celle du court métrage (« Peel » en 1986), et du long métrage pour « La leçon de piano » en 1993.

Clin d’oeil à cette oeuvre, le compositeur britannique Michael Nyman est monté sur scène interpréter au piano l’inoubliable partition du film.

Au cours d’une cérémonie plutôt enlevée, Lambert Wilson a rendu hommage au cinéaste français Alain Resnais, récemment disparu.

Léa Seydoux, qui a reçu la Palme d’or l’an dernier pour « La vie d’Adèle » avec le réalisateur Abdellatif Kechiche et sa partenaire Adèle Exarchopoulos, revient cette année en compétition dans « Saint Laurent » version Bertrand Bonello.

Les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, multirécompensés sur la Croisette, tenteront de marquer l’histoire cannoise avec peut-être une troisième Palme d’or pour une nouvelle chronique sociale, « Deux jours, une nuit ».

A l’inverse, le doyen Jean-Luc Godard, en lice avec « Adieu au langage », n’a jamais été récompensé.

Et que fera le petit prodige canadien Xavier Dolan, 25 ans?

D’autres réalisateurs leur disputeront les 118 grammes de la Palme d’or parmi lesquels le Canadien David Cronenberg, le Mauritanien Abderrahmane Sissako le Russe Andrey Zvyagintsev, les Américains Tommy Lee Jones et Bennett Miller, les Britanniques Ken Loach et Mike Leigh ou encore la Japonaise Naomi Kawase, le Turc Nuri Bilge Ceylan.

Outre Bertrand Bonello, les Français seront représentés par Olivier Assayas (« Sils Maria ») et le très attendu film de Michel Hazanavicius « The Search », sur le conflit en Tchétchénie, bien loin de « The Artist ».

Mais Cannes c’est aussi un gigantesque marché où les majors peuvent réaliser une grand part de leurs ventes internationales.

Grands ou petits labels viennent montrer aux acheteurs du monde entier des longs métrages dévoilés à Cannes et bien d’autres encore, qu’ils soient à l’étape du scénario, du tournage, en montage, en post-production ou achevés pour signer des ventes aux Etats-Unis, en Russie ou en Chine par exemple.

Prestigieux banquet

Fidèle à lui-même, le festival de Cannes a offert mercredi à Nicole Kidman, Jane Campion et ses autres invités de marque un très chic dîner de gala pour fêter dignement son ouverture.

Après le coup d’envoi des festivités cannoises avec la projection de « Grace de Monaco », la 67e édition du festival s’est poursuivie au sein du Palais lors d’un prestigieux banquet orchestré par le chef étoilé Bruno Oger.

Vers 22h30, l’équipe du film d’Olivier Dahan, le jury du festival au grand complet et la crème de l’industrie du 7e art prennent place autour de tables ornées de pivoines et de roses fraîches, parsemées de coupes de champagne.

Après une bouchée de homard bleu saupoudré de caviar, l’assistance VIP est invitée à manier les baguettes pour goûter au bar en papillote, avant de se régaler d’un croissant de lune chocolaté.

Peu avant minuit, le festin s’achève sous les applaudissements saluant l’artiste Bruno Oger. L’heure a sonné pour les stars de rejoindre la soirée donnée en l’honneur de « Grace de Monaco ».

(avec AFP)

I 24 NEWS Article original

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