Clotilde Reiss à l’ambassade de France de Téhéran après sa libération
Crédit Photo : TF1/LCI
– le 17/08/2009 – 22h24
Mis à jour le 18/08/2009 – 09h18 *
En liberté conditionnelle, elle doit rester à l’ambassade en attendant le verdict de son procès. Selon Bernard Kouchner, il pourrait être rendu dans 8 jours.
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Sortie de prison dimanche soir, l’universitaire française a fêté sa libération avec le personnel de l’ambassade, une coupe de champagne à la main.
– le 17/08/2009 – 22h24
Mis à jour le 18/08/2009 – 09h18
Libérée dimanche soir, Clotilde Reiss est assignée à résidence à l’ambassade de France où elle attend le verdict de son procès. Elle a donc passé, dimanche soir, sa première nuit en territoire français. Et a visiblement fêté sa liberté retrouvée une coupe de champagne à la main.
Clotilde Reiss à l’ambassade de France
Après sa libération son père, qui avait pu s’entretenir avec elle, avait affirmé : « Je l’ai trouvée en bonne forme, elle était très heureuse ». « C’est un grand moment pour nous, après un mois et demi d’absence. On va maintenant pouvoir travailler à sa libération définitive ».
Clotilde Reiss à l’ambassade
Comme le prévoit la loi iranienne, une caution d’environ 200.000 euros a bien été versée par la France à l’Iran en échange de la libération conditionnelle de Clotilde Reiss. Bernard Kouchner, a précisé, sur LCI que la somme serait a priori remboursée si la jeune femme, est déclarée innocente lors du verdict, dont la date n’est pas encore connue. « Nous espérons maintenant son retour rapide sur le territoire français », avait-il ajouté. (Regardez l’intervention de Bernard Kouchner). Mardi matin, sur RTL, le chef de la diplomatie française est allé plus loin. La France espère que la justice iranienne rendra son verdict dans « les jours qui viennent » a déclaré Bernard Kouchner, évoquant même un délai de « huit jours ».
Clotilde Reiss à l’ambassade
Clotilde Reiss est poursuivie par la justice iranienne pour avoir pris part à des manifestations qui ont suivi la réélection contestée en Iran de Mahmoud Ahmadinejad. Interpellée alors qu’elle se préparait à prendre un avion pour la France, la jeune femme a fait des « aveux » le 9 août lors d’une audience du tribunal considérée comme truquée par Paris, et auxquelles n’ont pu assister que les médias officiels.
Clotilde Reiss à l’ambassade de France
Selon ces médias, elle a expliqué avoir rédigé un rapport d’une page sur la situation à Ispahan et l’avoir transmis à la section culturelle de l’ambassade de France. Elle a dit regretter de telles activités et a présenté ses excuses à la nation iranienne. Les autorités françaises parlent d’accusations « fantaisistes », nient que la jeune femme ait été une espionne et expliquent qu’elle a seulement envoyé à titre privé des courriers électroniques et des photos des manifestations, auxquelles elle a participé deux fois, a souligné Bernard Kouchner