Trois mois après avoir remporté la victoire par la reconquête de la ville stratégique d’al Qusayr, les armées conjointes de Syrie et du Hezbollah ont repris Homs, la ville historique des Frères Musulmans, à 162 kms au Nord-Est de la Capitale, Damas. Les sources des renseignements militaires de Debkafile rapportent que dimanche 28 juillet, on a vu s’enfuir de la ville des jeeps, dotés de mitrailleuses sans recul, des camions pick-up portant des armes anti-aériennes – toutes chargées à la hâte par les combattants des Brigades Farouq rebelles.
Alors qu’ils décampaient à la va-vite, les tanks de l’armée syrienne et du Hezbollah n’ont rencontré aucune résistance, en roulant vers le centre d’Homs, la vieille ville et le quartier de Khladiyeh, où ils ont tranquillement fait, à nouveau, flotter les drapeaux, portraits et affiches du Président Bachar al Assad.

La chute d’Homs, que les rebelles appelaient, depuis le début du soulèvement, “la capitale de la révolution”, ouvre la voie royale aux forces syriennes et du Hezbollah pour se mettre en mouvement vers Alep, plus au nord, la plus grande ville syrienne. La conquête d’Alep offrirait une victoire décisive à Assad dans la guerre civile et conférerait, pour la première fois de son existence, au groupe chi’ite terroriste libanais, le statut de force armée disposant de capacités stratégiques, autant que cela donnerait un magistral coup de pouce à l’alliance irano-syro-hezbollahnie.


Alep.

Tôt dans la matinée de lundi des missiles sol-sol syriens pilonnaient les fortifications rebelles d’Alep, pour épuiser leur résistance, alors que les hélicoptères de l’armée de l’Air syrienne frappaient les unités du PYG Kurde, déployées le long de la frontière turco-syrienne. Bien que ces hélicoptères aient violé l’espace aérien turc en le survolant au-delà de la frontière, ils n’ont subi aucune interférence, de la part de l’armée de l’air turque, de l’artillerie, encore moins des fameuses batteries de missiles Patriot de l’OTAN, déployées à grand renfort de tapage publicitaire par les Etats-Unis, sous la férule du Président, sûrement, le plus louvoyant et incertain de toute leur histoire.

Les unités kurdes ont été prises pour cibles, afin de les clouer au sol et de les empêcher, ainsi, de circuler librement dans Alep, pour consolider les zones de défense des quartiers kurdes de la ville contre les percées de l’armée syrienne et du Hezbollah.


@AFP/Archives. Un combattant kurde de la brigade Salahadin le 6 décembre 2012 dans l’est d’Alep, en Syrie

Après la chute d’Homs et l’approche à grands pas de l’assaut syrien sur Alep, Washington, Jérusalem et Ankara manquent considérablement de temps pour ergoter et conclure s’ils devraient, ou non, mettre un doigt dans l’engrenage du conflit syrien. La décision cruciale à laquelle ils sont confrontés est, désormais de savoir s’il faut encore sauver Alep d’un massacre sauvage perpétré par les armés syrienne et du Hezbollah, qui déterminera le sort final de la guerre, ou s’il faut continuer de bayer aux corneilles en attendant que cela se passe.


22/07 : Le plus haut gradé américain énumère les options militaires Article original

Les diverses tactiques rendues publiques par le Premier Soldat d’Amérique, le Général Martin Dempsey, la semaine dernière, en vue d’une hypothétique intervention militaire américaine, pour la modique somme d’1 milliard de $ par jour, s’est, en tout état de cause, déjà laissée dépasser par les évènements sur le terrain. L’Administration Obama doit, désormais, décider très rapidement, si elle entend permettre à Assad et ses appuis russes et iraniens de gagner la guerre « civile » syrienne ou s’il reste encore la moindre chance de les stopper à Alep.

debka.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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Benabenja

Obama sera partie de la maison ovale, oui, mais rien ne dit que quelqu’un de mieux le remplacera, puisqu’il est probable qu’un autre democrate le remplacera et non pas malheureusement un republicain. Les tendances demographiques aux USA rendent de plus en plus difficile l’election d’un republicain au poste de President, tant les hispaniques et blacks grandissent en proportion dnas le pays et ils votent massivement democrate (environ 80% chez les hispaniques et plus de %90 chez le blacks (!!)).

Quant a la Syrie, « mieux vaut un mal que l’on connait qu’un mal que l’on ne connait pas » (B. Netanyahu). Que leur President continue a ecraser les nazislamistes de tout bord qui rongent son pays. Ca fera moins de « demons » dans notre monde.

C’est en soi un benediction d’Hashem, promise dans la Torah, qu' »Israel sera au calme parceque nos ennemis s’engageront en guerre entre eux ».

yacotito

que vaut-il mieux pour Israel ?
– des terroristes à ses portes (al qaida)
– les Israniens plus conventionnels à ses portes ?

Il est sûr que les sunnites ne pardonneront jamais au Hezbollah, ni à l’Iran leur soutien au boucher syrien. Il est donc probable que la Turquie sunnite qui souffre de la meme obsession hégémonique que l’Iran ne va pas rester les bras croisés.

Au fond, que les arabes se détruisent arrange nos affaires, non parce que nous leur souhaitons du mal, mais parce qu’il auront d’autres chats à fouetter que de nous attaquer.

En outre, dans 3 ans Obama sera mis à la déchèterie, avec les autres objets indesirables, on peut donc espérer quelqu’un d’un peu plus courageux ( ou compromis) à la maison blanche, quelqu’un qui reagira face à l’Iran.