Le Hezbollah lance un barrage massif de roquettes sur Safed
Par Hana Levi Julien
Le Hezbollah, pion iranien du Liban, a lancé jeudi soir une série de roquettes massives sur la ville de Safed, dans le nord d’Israël.
Crédit : Dejiwar Ibrahim L’Iran avance ses pions Hezbollah et Houthi
L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué que 35 roquettes avaient été lancées par l’organisation terroriste, dont la plupart ont été interceptées par le réseau de défense aérienne Dôme de fer ou ont atterri dans des zones ouvertes.
Deux roquettes sont tombées sur la ville ; une maison a été endommagée.
Le service d’intervention médicale d’urgence du Magen David Adom (MDA) a déclaré qu’une femme avait été blessée alors qu’elle courait pour se mettre à l’abri et que son personnel traitait d’autres personnes souffrant d’une anxiété extrême à la suite de l’attaque.
Des incendies ont éclaté dans plusieurs zones autour de la ville en raison de chutes d’obus, et des sources locales ont également signalé des pannes de courant dans toute la ville.
La police a averti les habitants de ne pas s’approcher des morceaux d’intercepteurs ou de roquettes tombés, ce qui pourrait être très dangereux, et de signaler l’emplacement des éclats d’obus tombés.
L’attaque a eu lieu lors d’une réunion du cabinet de sécurité politique israélien.
Plus tôt dans la journée, l’ambassade des États-Unis à Beyrouth a publié un communiqué dans lequel elle « rappelle aux citoyens américains de reconsidérer leur voyage au Liban. L’environnement sécuritaire reste complexe et peut changer rapidement… Nous attirons votre attention sur le fait que le gouvernement libanais ne peut pas garantir la protection des citoyens américains contre les flambées soudaines de violence et les conflits armés ».
En outre, l’avis avertit les citoyens américains au Liban qu’ils « ne doivent pas se rendre dans le sud du pays, dans la zone frontalière avec la Syrie ou dans les camps de réfugiés ».
Plusieurs pays arabes et plusieurs pays européens ont déjà émis des avis avertissant leurs citoyens de ne pas se rendre au Liban, et ceux qui s’y trouvent de partir via des vols commerciaux « tant qu’ils sont encore disponibles ».