Mercredi, l’Iran a lancé deux tirs d’essai de missiles balistiques, dont une agence de presse iranienne déclare qu’ils était marqué sur chacun d’eux en hébreu : « Israël doit être rayé de la carte ». Un Commandant iranien a déclaré que le test était conçu pour faire la démonstration à Israël, dont l’Iran cherche frénétiquement la destruction, que l’Etat Juif est à présent à portée des missiles iraniens.

Ces phrases menaçant Israël de destruction massive ont déjà été imprimées par l’Iran sur des missiles, mais cet essai survient juste après que ce pays a, soi-disant, signé un accord nucléaire avec les puissances mondiales, dont l’Amérique. Les radicaux qui tiennent l’armée, l’économie et  l’essentiel du pouvoir, tirent ces roquettes et missiles en dépit (on a envie dire  : à cause ) des objections américaines depuis cet « accord », et ils exposent aussi des bases souterraines de missiles sur la télévision d’Etat.

Le test de ce mercredi apparaît aussi être une démonstration de force de la République Islamique, prévue pour coïncider avec la visite du Vice-Président Joe Biden en Israël. Le régime de Téhéran fustige constamment les Etats-Unis à cause de son soutien à l’Etat Juif.

Il n’y a pas eu de réaction immédiate de Jérusalem, où Biden rencontre le Premier Ministre Netanyahu, qui s’est fermement opposé à cet accord nucléaire fondé sur un projet d’éradication d’un des Etats-membres de l’ONU.

L’agence de presse semi-officielle FARS a livré des photographies mercredi qu’elle dit être celles de missiles Qadr H tirées au cours de ces essais. Elle affirme qu’ils ont été tirés depuis les montagnes d’Alborz à l’Est de l’Iran pour atteindre une cible située à 1.400 kms des côtes iraniennes, dans la Mer d’Oman. La 5ème Flotte américaine qui patrouille dans la région a refusé de commenter ce test.

Son site internet a cité les marquages écrits sur ses missiles qui proclament : Yisrael Tsricha LeHimachek Me’Al, ce qui signifie « Israël doit être rayé/éradiqué ». Apparemment les rédacteurs en hébreu d’Iran avaient l’intention  de compléter leur phrase par quelque chose comme : « De la surface de la terre », mais ils ont raté leur traduction. N’y aurait-il pas un seul iranien des services de propagande capable de maîtriser l’hébreu? 

FARS a cité Amir Ali Hajizadeh, le chef de la Division aérospatiale des Gardiens de la Révolution iranienne, qui affirme que ce test avait pour but de montrer à Israël que l’Iran peut l’atteindre. 

« La portée de 2.000 kms de nos missiles sert à se confronter au régime sioniste », a déclaré Hajizadeh. « Israël est entouré de pays islamiques et il ne pourra pas tenir longtemps dans une guerre. Il s’effondrera avant même d’être atteint par ces missiles! », a forfanté cet officier de l’Etat-voyou iranien.

Le Ministère des affaires étrangères d’Israël a refusé de commenter immédiatement l’information. L’Iran a déjà menacé de détruire Israël, fournit un soutien financier et logistique au terrorisme contre Israël, arme le Hezbollah au Sud-Liban pour combattre Israël, et appelle sans cesse à la disparition d’Israël. =

Le tir de missiles Qadr H survient juste après que le porte-parole du Départ d’Etat américain ait critiqué, mardi un autre tir précédent de missile, en disant que les Américains prévoient de déposer une plainte devant le Conseil de Sécurité de l’ONU.

« Hier, nous avons assisté à des tirs de missiles à partir de silos et de plateformes et aujourd’hui les tirs se déroulent à partir même du coeur du territoire islamique », a déclaré Hajizadeh, mercredi.

« La raison pour laquelle nous avons conçu ces missiles avec une telle portée – 2.000 kms – c’est pour être en mesure de frapper nos ennemis à distance, le régime Sioniste », a déclaré Hajizadeh, cité par l’agence de presse Tasnim,en faisant référence à Israël.

Depuis les négociations menées par les proches du Président Rouhani, les radicaux ont réalisé un certain nombre de démonstrations de force.

L’Iran a tiré des roquettes près de bateaux de guerre américains et fait voler un drone non armé au-dessus d’un porte-avions américain au cours de ces derniers mois.

En janvier, l’Iran a capturé 10 marins américains dans le Golfe, alors que les deux vedettes à commandes fluviales se dirigeaient du Koweit vers le Bahrein pour dériver vers les eaux territoriales iraniennes. Les marins ont été emmenés vers une petite installation portuaire sur l’Île de Farsi, détenus pendant 15 heures, puis libérés après les réclamations faites par le Secrétaire d’Etat John Kerry plusieurs fois de suite auprès du Ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, qui s’est fait prier pour humilier l’Amérique.