Une même cellule dans les attentats d’Aman et de Tel Aviv? ©

Khaled al-Mahmara, un des deux cousins Palestiniens qui ont ouvert le feu sur la terrasse du Max Brenner du Marché Sarona à Tel Aviv, mercredi soir, tuant 4 personnes et en blessant 17, ferait partie d’une cellule secrète de Daesh, constituée à l’Université al-Mutah d’al-Karak, en Jordanie. Il aurait fait partie d’une mission, où il devait diriger des attentats  terroristes massifs, en Israël et qui devaient être orchestrés depuis la Jordanie. 

Les experts anti-terroristes de Debkafile révèlent que cette université est devenu un foyer d’extrémistes islamistes prêts à passer à l’action terroriste et dont les cellules sont presque toutes liées, sur le plan opérationnel ou idéologique à l’Etat Islamique/Daesh.

Muhammad Al-Dala’een, le fils d’un membre du Parlement jordanien, qui a traversé la frontière entre la Jordanie et l’Irak  pour rejoindre l’organisation terroriste, s’est fait explosé il y a dix mois dans un attentat-suicide près de Mossoul. Al-Dala’een était étudiant de cette université al-Mutah. 

Il y a huit mois, un officier jordanien a commencé à tirer à l’intérieur d’une installation d’entraînement de la police, assassinant trois instructeurs étrangers – deux Américains et un Sud-Africain. Cet officier, le Capitaine Anwar Abu Zaid, était diplômé de l’Université ‘al-Mutah et une enquête a fait la preuve qu’il était lié à une cellule clandestine de Daesh opérant depuis là.

Les sources de Debkafile affirment que les Renseignements Généraux Jordaniens ont été contactés et cooptés par l’enquête israélienne sur les meurtres terroristes en terrasse à Sarona-Tel Aviv. Ces deux services de renseignements percevraient l’attentat du Marché de Sarona comme une continuation logique de la vague d’attentats menés par Daesh, qui a débuté lundi aux Quartiers-Généraux des Renseignements jordaniens dans le camp palestinien de Baqa’a, près d’Amman, qui a fait 5 morts parmi le personnel et les officiers de renseignements.