Un faux vaccin contre le coronavirus potentiellement dangereux est vendu en Amérique du Sud, a annoncé mardi le MIGAL (The Galilee Research Institute).

Des boîtes avec le logo hébreu du MIGAL qui contiennent de petits flacons scellés du faux vaccin et un ensemble d’instructions d’utilisation contrefaites – également en hébreu – ont été découvertes, a indiqué un communiqué de la société.

Le MIGAL a immédiatement informé les ministères des Affaires étrangères et de la Santé de la question, qui est immédiatement intervenue. L’Organisation mondiale de la santé a été contactée, ainsi que les ministères de la santé de plusieurs pays d’Amérique du Sud.

Une enquête approfondie est en cours. Déjà, selon le PDG de MIGAL, David Zigdon, en Équateur, un vendeur vendait ces faux vaccins pour 380 $ chacun. 

Le communiqué a ajouté que le site Web de MIGAL a également été récemment la cible d’une cyberattaque massive. 

L’institut de recherche a fait la une des journaux au cours des derniers mois de la crise des coronavirus, car il travaille au  développement d’un nouveau vaccin COVID-19 .

Pour rappel, l’institut avait précédemment développé un vaccin contre le virus de la bronchite infectieuse, une souche de coronavirus qui provoque une maladie bronchique affectant la volaille. L’innocuité et l’efficacité du vaccin contre la volaille ont été prouvées lors d’essais sur les animaux menés à l’Institut vétérinaire israélien. Aujourd’hui, l’équipe adapte le vaccin existant pour l’homme contre le COVID-19.

Un représentant de l’équipe a récemment déclaré au Jerusalem Post qu’il était sur le point de tester son nouveau vaccin oral sur l’homme au début de l’été.