Suite à la demande d’un haut responsable ukrainien de détruire les usines de fabrication de drones en Iran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasar Kanani, a menacé que cette demande aurait des « conséquences politiques et juridiques ».
Kanani a déclaré que « nous considérons le langage menaçant des autorités ukrainiennes comme irresponsable, et nous considérons l’Ukraine comme responsable des conséquences politiques et juridiques de déclarations menaçantes de ce type ».
Le responsable iranien n’a pas précisé ce qu’il entendait exactement par « conséquences politiques et juridiques ».
Pendant ce temps, l’ONU enquête sur la source des drones abattus en Ukraine.
Il a été rapporté qu’auparavant, le conseiller du président ukrainien, Mykhail Podliak, avait exigé la destruction des usines de drones et de missiles en Iran et l’arrestation des fournisseurs d’équipements.
Il y a quelques jours, en réponse aux déclarations du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, devant le Congrès américain, qui qualifiait l’envoi de drones de l’Iran en Russie d’« aide terroriste à un autre terroriste », Kanani a déclaré : « Zelinsky doit savoir que la patience de l’Iran ne sera pas illimitée face à des accusations sans fondement. »
Kiev et les pays occidentaux ont accusé à plusieurs reprises le régime iranien de fournir à la Russie des drones à utiliser dans la guerre contre l’Ukraine.
Récemment, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré, faisant référence au projet de la Russie de fournir des équipements militaires de pointe au régime iranien en échange de centaines de drones : « L’Iran est devenu l’un des plus grands soutiens militaires de la Russie ».
JForum avec Nziv
Iran International Crédit photo : IRNA
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