Qui sont ces juifs israéliens qui travaillent pour le Hamas ?

Opération de manipulation du Hamas révélée : Les Israéliens utilisés à leur insu dans des activités terroristes

Le Shin Bet, en collaboration avec Tsahal, a récemment mis au jour une opération sophistiquée du Hamas visant à utiliser des citoyens juifs israéliens à leur insu pour mener des attaques terroristes en Israël. L’opération, dévoilée après une perquisition dans un quartier général du Hamas à Gaza le 18 décembre, a révélé comment des membres du Hamas ont manipulé des Israéliens, principalement dans la région de Jérusalem, en leur faisant croire qu’ils travaillaient pour des Juifs vivant à l’étranger.

L’opération, décrite comme l’une des plus vastes de ce genre, a impliqué le recrutement de Juifs par le biais d’identités en ligne, évitant ainsi de cibler individuellement des personnes avec des antécédents spécifiques. Les agents du Hamas ont utilisé des profils Facebook fictifs, gérés depuis la Cisjordanie, se faisant passer pour des Israéliens vivant à l’étranger, cherchant des messagers pour diverses tâches soi-disant anodines.

Les Israéliens manipulés étaient chargés de récupérer et de livrer des colis, d’acheter des cadeaux et de déposer des fonds à des endroits spécifiques. Cependant, ces missions apparemment inoffensives étaient liées à des activités terroristes, impliquant le transfert d’armes et d’explosifs pour le compte du Hamas. Les agents du Hamas refusaient tout contact téléphonique, utilisant principalement WhatsApp pour coordonner les opérations.

Les agences de renseignement israéliennes, le Shin Bet et Tsahal, ont réussi à déjouer le complot en saisissant des appareils électroniques lors d’une opération conjointe en décembre. Les documents récupérés ont révélé des informations sur les relations entre les membres du Hamas et des résidents juifs de Jérusalem, ainsi que des détails sur les tâches qui leur étaient assignées.

Le Hamas, notamment à travers son « Quartier général Hegada » dirigé par des prisonnier libérés suite à l’accord Shalit, avait pour objectif de former ces Israéliens à faciliter le transfert d’explosifs ou d’armes pour des attaques contre des cibles en Israël. Les services de renseignement israéliens ont souligné l’importance pour les citoyens de ne pas suivre les instructions provenant de sources non identifiées en ligne.

Bien que l’annonce officielle n’ait pas mentionné d’arrestations, les autorités israéliennes ont réussi à perturber les plans du Hamas. La découverte a également permis de remonter à un groupe d’élite du Hamas vivant en Cisjordanie, précédemment arrêté par Tsahal et expulsé vers Gaza lors de l’accord d’échange d’otages en 2011.

Cette opération met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les réseaux sociaux et souligne les risques liés à la manipulation en ligne par des organisations terroristes. Les agences de sécurité israéliennes ont averti les citoyens de ne pas répondre à des demandes suspectes en ligne et de signaler toute activité potentiellement liée au terrorisme.

Il reste également à élucider de nombreux autres mystères, tels que les vols d’armes et de munitions en grandes quantités dans les bases de Tsahal, qui ont fini entre les mains du Hamas, du moins en partie. Ces armes et munitions ont été utilisées lors des massacres du 7 octobre. Les complices de ces vols, s’ils sont israéliens et juifs, ont une part de responsabilité dans les meurtres perpétrés par le Hamas. Espérons qu’ils soient identifiés et jugés rapidement. La corruption et les activités criminelles ont pris des proportions inquiétantes ces dernières années. Il est grand temps que cela cesse.

En conclusion, la coopération entre le Shin Bet et Tsahal a permis de déjouer une tentative sophistiquée du Hamas, mettant en garde contre les dangers de la manipulation en ligne à des fins terroristes.

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