« Pourquoi est-ce que je lis ?
Je ne peux pas m’en empêcher.
Je lis pour apprendre et pour grandir, pour rire et pour me motiver.
Je lis pour comprendre des choses auxquelles je n’ai jamais été confrontées.
Je lis quand je suis de mauvaise humeur, quand je viens de dire des choses monumentalement stupides aux personnes que j’aime.
Je lis pour trouver la force de m’aider lorsque je me sens brisé, découragé et effrayé.
Je lis quand je suis en colère contre le monde entier.
Je lis quand tout va bien.
Je lis pour trouver l’espoir.
Je lis parce que je ne suis pas seulement fait de peau et d’os, mais aussi de visions, de sentiments, d’émotions et d’idées, d’images, de sentiments, et d’un profond besoin de chocolat.
Mais je suis aussi fait de mots.
Les mots décrivent mes pensées et ce qui est caché dans mon cœur.
Les mots sont vivants.
une histoire que j’aime, je la relis encore et encore, comme si je jouais ma chanson préférée
encore et encore.
La lecture n’est pas passive : j’entre dans l’histoire avec les personnages, je respire.
Respirer leur air, ressentir leurs frustrations, leur crier d’arrêter quand ils sont sur le point de faire quelque chose de stupide, je pleure avec eux, je ris avec eux.
Pour moi, lire, c’est passer du temps avec un ami.
Un livre est un ami.
On n’en a jamais trop. »
Gary Paulsen, Shelf Life : Stories by the Book.