Tirs de roquettes: L’échelon politique a rejeté la proposition de l’armée de débuter une vaste opération militaire dans Gaza.

Roquettes, alertes et interceptions: après un week-end orageux dans le sud et à Jérusalem, News 12 rapporte que l’échelon politique a stoppé la proposition du chef d’état-major Kochavi d’une vaste opération militaire contre le Hamas, dans la bande de Gaza.

Après un samedi agité, avec des alertes et des interceptions du Dôme de fer en bordure de Gaza, l’échelon politique a décidé de rejeter la proposition du chef d’état-major Kochavi pour une action militaire étendue contre le Hamas, selon Nir Dvori, le correspondant militaire de News 12.

Selon le rapport, des hauts responsables de l’establishment de la défense se sont réunis pour une discussion avec le chef d’état-major Aviv Kochavi, où ils ont formulé une proposition de dommages importants contre le Hamas.

Mais, comme indiqué, l’échelon politique a décidé de rejeter la proposition de l’échelon militaire.

Au cours du week-end, dans la nuit de vendredi à samedi, au moins 36 lancements ont été identifiés vers Israël, dont certains ont été interceptés par le Dôme de fer. Hier soir, après la fin du Chabbat, des alertes ont également été entendues à deux reprises dans les moshavim en bordure de Gaza et dans la ville de Sdérot. Dans tous les cas, il n’y a eu aucun blessé à l’origine des dommages.

Après le tir de roquettes dans la soirée en direction de Sdérot, deux jeunes hommes ont été évacués vers l’hôpital Barzilai d’Ashkelon. Une jeune fille de 18 ans de Sdérot a souffert de stress et un habitant de la ville de 21 ans est tombé en courant au poste de police et a été touché à la tête.

Cependant, jusqu’à présent, les FDI se sont abstenues de répondre aux cibles terroristes dans la bande de Gaza et le calme s’est maintenu depuis minuit. Déjà pendant le Chabbat, les batteries du Dôme de fer ont été déployées en alerte accrue dans tout le secteur sud.

À Jérusalem, des centaines de policiers et de combattants ont agi hier soir dans le cadre d’une préparation accrue aux émeutes, aux atteintes à la sécurité publique dans la ville de Jérusalem. Au cours de la nuit, 17 suspects ont été arrêtés pour des troubles violents qui comprenaient des agressions contre des policiers, des jets de pierres,  des cocktails Molotov et plus encore.

 Lors d’une opération menée par des agents de la police des frontières à Issawiya contre des émeutiers, une quinzaine d’hommes masqués ont été identifiés alors qu’ils allaient lancer des cocktails Molotov et tirer des feux d’artifice à l’hôpital Mount Scopus.

Les forces de l’ordre opérant sur les lieux ont été attaquées avec des pierres et des feux d’artifice qui leur ont été tirés et un policier a été blessé à la main.

Les forces de sécurité ont été contraintes d’utiliser les gros moyens pour disperser les émeutiers. Au même moment, un certain nombre de suspects vivant sur le site ont commencé à lancer des pierres sur des véhicules. Dans une opération sophistiquée, un suspect a été identifié, celui-ci a été arrêté «à chaud» pour une enquête plus approfondie.

Plus tard dans la nuit, un conducteur de véhicule a reçu un rapport selon lequel des pierres avaient été lancées sur lui et, par conséquent, il avait été blessé et avait besoin de soins médicaux. Aucun suspect n’a été trouvé lors des fouilles. Au cours de la nuit, un certain nombre de suspects ont été identifiés en courant avec des pierres à la main depuis la porte de Sichem/Naplouse en direction de Haïm Bar-Lev et les lançant sur les forces de police. Dans le cadre d’une opération d’ampleur et déterminée, un suspect a été arrêté par les forces de police et transféré pour une enquête plus approfondie. Dans un autre endroit, Naomi Keys et Bar Lev Junction, les agents de la police des frontières ont remarqué que des suspects lançaient des pierres (aucune victime) et, en réponse, ils ont arrêté un suspect mineur qui a été emmené pour interrogatoire. Les forces de police opérant sur les lieux ont arrêté deux personnes impliquées et elles ont été emmenées pour être interrogées au poste de police.

L’ensemble du système politique réprouve le recours à la force préconisé par l’armée et le chef d’état-major pour – soi-disant favoriser le retour au calme – mais il ne fait aucun doute qu’on essaie de gagner du temps cependant les faits donneront raison aux experts militaires: Israël se prépare à la guerre.

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