En pleine guerre, les élèves israéliens doivent éviter les costumes de Pourim qui « provoquent la panique »
Le ministère israélien met en garde contre les costumes de Pourim qui « provoquent la panique »
Le ministère a demandé aux écoles de discuter avec les élèves et les parents du choix des costumes pour les vacances au lendemain du 7 octobre.
Dans une décision inhabituelle, le ministère de l’Education a ordonné dimanche aux écoles et aux jardins d’enfants de ne pas autoriser les élèves à porter des costumes « induisant la panique » dans le contexte de la guerre en cours à Gaza et des hostilités dans le nord.
Dans une circulaire adressée aux enseignants, le ministère a souligné qu’« à l’approche de la fête de Pourim, nous émettons des lignes directrices à l’intention du personnel éducatif concernant la célébration de la fête dans les établissements d’enseignement, à la lumière de la situation sécuritaire actuelle et des caractéristiques de cette période.
( Photo : Shaul Golan )
« Un élève portant un costume qui pourrait être menaçant, semer la peur ou blesser les autres sera invité, en coordination avec ses parents, à changer de costume. »
Le ministère conseille aux directeurs d’école et aux enseignants d’engager des discussions avec la communauté des élèves et des parents sur les manières appropriées de célébrer la fête, en encourageant les élèves et les familles à participer à la joie festive « d’une manière et dans un style qui leur conviennent, dans le respect ». et la reconnaissance de toute inquiétude ou tristesse qu’ils pourraient ressentir.
Il a également été noté que, conformément aux lignes directrices, « il faut veiller à éviter les costumes qui pourraient inciter à la peur, à la panique ou nuire à autrui ».
Dans le contexte de la guerre, l’équipe éducative discutera dans les prochains jours avec les élèves des costumes qu’ils comptent choisir, « dans le but de réfléchir ensemble à la sélection d’un costume qui permette une expression personnelle créative et joyeuse sans se mettre en danger ni mettre en danger ceux qui les entourent. De plus, les étudiants doivent faire preuve de sensibilité et de responsabilité personnelle dans le choix de leurs costumes afin d’éviter de nuire aux autres.
Pourim, prévue le mois prochain, verra de nombreuses municipalités à travers le pays annuler les événements traditionnels en raison de la guerre, optant plutôt pour des célébrations plus modestes.
Le défilé Adloyada Pourim à Holon( Photo : Moti Kimchi )
Les décisions sur le format du festival dans de nombreuses villes, notamment celles du sud, sont encore en attente. Le défilé Adloyada à Holon, une caractéristique de la fête en Israël, n’aura pas lieu cette année; au lieu de cela, la municipalité organisera des événements de Pourim dans divers endroits de la ville.
À Jérusalem, les événements de vacances se dérouleront comme d’habitude, notamment la célèbre fête de rue de la rue Nissim Bachar à Nachlaot et l’événement Purifletzet, mettant en vedette des monuments de la ville habillés en costumes.
De plus, Jérusalem pourrait accueillir son premier défilé Adloyada depuis 1957. La municipalité vise à répandre la joie, démontrant que la capitale israélienne reste dynamique et festive même dans les temps difficiles.
JForum.fr avec ynet Tamar Trabelsi Haddad
Des enfants se déguisent pour Pourim dans une école de Katzrin, sur le plateau du Golan, le 5 mars 2023. Photo de Michael Giladi/Flash90.
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