ON A ASSASSINÉ GEORGES MANDEL
II y a 77 ans ce jour, le 7 juillet 1944, en forêt de Fontainebleau la milice assassinait un des plus grands, plus courageux et des plus lucides homme politique français : Georges Mandel.
Ancien Directeur de Cabinet de Georges Clémenceau, premier à avoir dénoncé le danger nazi et Hitlérien. A avoir alerté les alliés et les Français en vain. Ministre des Postes puis des Colonies puis de l’Intérieur durant la campagne de France, il fut le chef de ceux qui s’opposèrent au lâche armistice. Il tint tête au traître Pétain.
Churchill l’admirait et voulait que Mandel dirigea le Gouvernement provisoire d’une France Libre.
Mandel comprenant que son judaïsme ne pouvait qu’être un frein à cette oeuvre de rassemblement, poussa de Gaulle à prendre sa place.
À un général britannique qui lui a proposé de l’accompagner à Londres le 16 juin 1940, Mandel lui répondit : « Vous craignez pour moi parce que je suis Juif. Eh bien, c’est justement parce que je suis juif, que je ne partirai pas demain, cela aurait l’air de dire que j’ai peur et que je m’enfuis. ».
De Gaulle s’en souviendra toujours. Mandel prisonnier soutint de Gaulle durant toute la guerre et cet appui comme celui de Blum fut clé pour rassembler les partis politiques autour de de Gaulle.
Mandel partagea la captivité de Blum à Buchenwald.
Himmler, Vichy et la milice pour se venger de la mort du collabo Henriot obtinrent sa mise à mort.
Quelques jours après l’assassinat de son père, Claude Georges-Mandel (1930-2003) âgée de 14 ans écrivit une lettre à Pétain pleine de dignité.
La fille exprimait à la fois sa fierté et son admiration :
« Votre justice a passé et fait de moi une orpheline. (…) Le nom que j’ai l’immense honneur de porter, vous l’aurez immortalisé ; grâce à vous, il brillera dans l’histoire comme un flambeau. Car il n’évoquera, ce nom, ni capitulation, ni trahison envers des alliés, ni soumission à l’ennemi, ni tous les mensonges d’une époque qui nous a fait tant de mal. Il servira d’exemple à la France et l’aidera à se retrouver, bientôt dans le chemin de l’honneur et de la dignité. ».
Souvenez-vous de lui en ce jour de son assassinat il y a 77 ans. Lui qui fut un de nos plus grands hommes politiques avec son camarade de captivité Léon Blum.
Tous deux devraient entrer au Panthéon.
Je soutiens totalement le point de vue d’Asher Cohen. Dans les nations les Juifs étaient des exilés. L’émancipation est survenue après 1789 pour les inclure en tant que simple religion, puis de les assimiler et les convertir au Christianisme. C’était l’ambition de l’abbé Grégoire. Voyez juste le titre de son opuscule. Hitler l’a cru longtemps, jusqu’à ce qu’il devienne l’antisémite fanatique que nous connaissons. Il découvre alors que les Juifs allemands ne sont pas des Allemands d’une religion particulière, mais les membres d’un peuple à part. Il s’entêtera à déraciner ce peuple de toutes les nations où il se complaisait à s’intégrer, malgré l’avertissement de la thora : « Et dans ces nations mêmes (de l’exil), Je ne vous laisserai pas un endroit pour poser la plante de vos pieds » .
N’en déplaise à beaucoup de Juifs, si la shoah n’avait pas eu lieu, il n’y aurait pas eu d’Israël. Non pas que la shoah soit le createur d’Israël mais le catalyseur finalement nécessaire pour que la rédemption prenne son élan. Pourquoi ? Parce ce qu’avant l’avènement d’Hitler, 90 % des Juifs d’Europe étaient pour l’intégration (voir la préface de « l’Etat juif » d’Herzl) . Pour ceux qui voudraient en apprendre plus sur ce sujet, je les incite à se procurer mon livre ; « Camaël- Dialogues avec un Ange ». Il est publié sur Amazon
billet et commentaires a transmettre a Eric Zemmour
il serait trés souhaitable de transmettre ce billet et les commentaires qui suivent a Eric Zemmour
Georges Mandel, en Réalité Gaston Rothschild faisait partie de ces Juifs pleins d’illusions, rêvant que la France les considérerait comme Français avant d’être Juifs. Il a payé cette faute grave, de sa vie.
Durant des millénaires, nos sages nous ont enseigné à ne pas nous mêler des affaires de l’Etat dans lequel nous vivons en Diaspora, n’en déplaise à Marx. Dans l’Espagne Médiévale, bien des Juifs en avaient joué ce jeux dangereux et en avaient payé les conséquences. Georges Mandel, qui manifestement manquait de lucidité sur les français, s’était voulu plus intelligent que nos sages. A l’inverse, mon père, en 1942, déchu de la nationalité française par le décret du 7 octobre 1940, a choisi de combattre, en tant que Juif, contre l’Allemagne Nazie et son alliée la France. Quel était donc le bon choix pour les Juifs en 1940? Celui de Mandel ou celui de mon père qui en était sorti vivant?
Juif, tu ne te prosterneras devant personne d’autre que Dieu, répétons-nous chaque jour. Mendes-France, condamné à 6 ans de prison ferme pour prétendue désertion dans l’Affaire du Massilia, à lui rapidement compris, s’est évadé et a choisi de s’enfuir en Angleterre, pour revenir bombarder Roissy dans l’Escadrille Lorraine de la RAF. Léon Blum, est curieusement devenu sioniste après 1945, et le 29 novembre 1947 à l’ONU, il a fait voter la France, cet Empire Musulman qui voulait s’abstenir, pour la recréation de l’Etat Juif.
Mandel, comme Jean Zay n’avaient-pas une appréhension suffisante de la Nature Humaine.
Comment comprendre que des rues, des avenues, des théâtres, des aéroports, des places, des stations de métro, des bâtiments publics, des écoles, des universités, des facultés, des hôpitaux, des musées… ne portent pas le nom de cet illustre Français ?
Churchill l’appréciait et le voyait en représentant du gouvernement de la France libre, c’est lui et non De Gaulle qui devait le représenter.
Réformateur courageux, Mandel n’a jamais baissé les bras, il est toujours resté fidèle à son engagement et n’a jamais trahi ses idéaux.
Il fait partie des grands réformateurs qui ont marqué la France par leur courage, leurs convictions, leurs engagements et leurs valeurs :
Mandel, Blum, Mendes France, parmi les plus illustres.
En fin de compte, il n’y a que des Juifs capables d’engager des réformes courageuses.
Nicolas Sarkozy a écrit un livre dédié à cet illustre Français : Mandel le moine de la politique..