Des avions non identifiés ont bombardé des milices soutenues par l’Iran dans le nord de la Syrie, dans les premières heures du matin dimanche, a rapporté Sky News Arabia.

Selon l’organe de presse basé à Abu Dhabi, les forces liées à Téhéran ont été prises pour cible dans la région de Raqqa.

Le site Web n’a pas identifié qui était derrière la frappe aérienne signalée et n’a pas fourni d’informations sur les matériels spécifiquement touchés lors de l’attaque.

La frappe aérienne présumée est intervenue après une accalmie dans les informations faisant état d’activités israéliennes en Syrie.

Le 16 mai, sept combattants soutenus par l’Iran ont été tués lors de frappes aériennes par des avions non identifiés dans la ville d’AlBoukamal, dans l’est de la Syrie, près de la frontière irakienne, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne, un observateur d’opposition de la guerre.

Omar Abu Laila, un militant basé en Europe dans la province de Deir el-Zour, dans l’est de la Syrie, a confirmé à l’époque qu’une frappe avait touché des combattants irakiens soutenus par l’Iran dans la région, mais n’avait aucun détail précis sur les victimes. Les frappes sont intervenues quelques jours après que des renforts ont été apportés dans la région en provenance d’Irak, ont déclaré l’Observatoire et Abu Laila.

Abu Laila, qui dirige Deir Ezzor 24, un collectif activiste qui rapporte des informations dans la zone frontalière, a déclaré qu’Israël était très probablement derrière l’attaque, mais n’a fourni aucune preuve.

Israël, en règle générale, ne commente pas les frappes aériennes spécifiques, mais reconnaît généralement avoir mené des attaques à l’intérieur de la Syrie contre les forces iraniennes et les milices iraniennes par procuration.

Selon l’Observatoire, plusieurs rapports ont fait état de suspicions de frappes israéliennes en Syrie au cours du mois dernier, dont une le 4 mai qui a fait 14 morts parmi les combattants soutenus par l’Iran.

L’Associated Press a contribué à ce reportage.