Drancy le 29 Janvier 2015 
 
Le BNVCA  félicite le Directeur de l’école de Nice et le Rectorat de Nice pour leur réaction  énergique suite aux propos dangereux  et favorables au  terrorisme tenus par un élève de 8 ans . Si comme le prétend l’avocat  de la famille l’écolier ne comprenait pas le sens de ses déclarations  nous considérons qu’il est évident qu’il a répète  ce qu’il a entendu à la maison. Sinon Comment expliquer  qu’à  son âge il désobéisse délibérément à son maître et refuse d’observer la minute de silence respectée par toute la classe .Le. BNVCA demande que l’enquête d’apologie du terrorisme vérifie l’environnement de l’enfant afin que ce dossier soit traite sans naïveté ni indulgence.
 
Pour le BNVCA  seules ,  des mesures  administratives et judiciaires sévères et exemplaires ,prises à l’encontre de l’écolier et de ses parents civilement et pénalement responsables seront véritablement dissuasives .
 
  Toute disposition éducative devra être accessoire et non principale.
 
Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme
                                         8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy
Le Président
Sammy GHOZLAN
06 09 67 70 05
 
—————–
 

Apologie du terrorisme : pourquoi un enfant de 8 ans a-t-il été entendu par la police ?

 
 
| AFP/JEAN CHRISTOPHE MAGNENET

La police niçoise a convoqué, mercredi 28 janvier, un enfant de 8 ans en compagnie de son père à la suite d’une plainte de son école primaire. Il lui serait reproché d’avoir tenu des propos relevant de l’apologie du terrorisme. Qu’en est-il ?

1. Que s’est-il passé ?

C’est par le tweet d’un avocat, Sefen Guez Guez, que l’affaire a été relayée : un enfant de 8 ans, Ahmed, aurait été convoqué par la police pour avoir dit au sein de son école à Nice être « du côté des terroristes » au lendemain des attentats à Charlie Hebdo, et avoir refusé d’observer une minute de silence.

Selon Nice Matin, qui cite la phrase sans en donner la source, l’enfant aurait dit, en classe : « Il faut tuer les Français. Je suis dans le camp des terroristes. Les musulmans ont bien fait, les journalistes méritaient leur sort. » Une version démentie par la famille et l’avocat de l’enfant.

Le directeur de l’école aurait été entendu au commissariat, et le père de l’enfant convoqué en sa présence mardi, avec l’avocat, pour une audition.

Lire aussi : Apologie du terrorisme : la justice face à l’urgence

2. La version de l’avocat

Selon l’avocat, l’enfant serait « poursuivi pour apologie d’acte de terrorisme ». Il aurait cependant été entendu libre. Il affirme que c’est l’enseignant qui aurait déposé plainte. L’avocat indique également que l’enfant nierait la plupart des propos qu’on lui prête, ne reconnaissant qu’avoir dit « être du côté des terroristes ».

Le père de l’enfant serait également poursuivi pour « intrusion dans l’établissement ». Il aurait, toujours selon l’avocat, voulu inciter son fils à ne pas s’isoler et à aller jouer avec les autres enfants.

3. La version du Comité contre l’islamophobie en France

Le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF), association qui lutte contre les actes et les propos antimusulmans, ajoute plusieurs précisions sans en donner la source. Selon l’association, l’enfant aurait évoqué le fait qu’on l’ait privé d’insuline à la suite de cet incident alors qu’il est diabétique. Dans un tweet, Me Guez Guez assure que ces déclarations de l’enfant ont été inscrites au procès-verbal.

Autre information : le directeur de l’école aurait interpellé l’enfant, qui jouait dans le bac à sable, en lui disant : « Arrête de creuser dans le sable, tu n’y trouveras pas de mitraillette pour tous nous tuer. » Là encore, le CCIF ne précise pas d’où vient l’information, même si l’avocat confirme que ces propos ont été tenus. Aucune confirmation n’est venue l’étayer. Enfin, le CCIF évoque une « audition de deux heures » du père et de l’enfant, la police parlant de 20 minutes.

4. La version de la police

D’après le directeur départemental de la sécurité publique, Marcel Authier, l’enfant avait déjà refusé de participer à la minute de silence et de prendre part à une ronde de solidarité dans l’école au lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo.

D’après la commissaire divisionnaire Fabienne Lewandowski, interrogée sur France Info, le père et l’enfant ont été entendus pour « comprendre ce qui s’était passé, de voir ce qui avait poussé cet enfant à tenir ce genre de propos ». « On peut regretter que ça ait pris la forme d’une audition formelle, mais compte tenu de l’importance de sa déclaration et du contexte, il nous a semblé qu’on pouvait aller plus loin. Le père a été entendu en tant que civilement responsable, il a regretté les propos de son fils et manifesté plus de regret que d’encouragement. »

5. Le profil de la famille

De source proche de l’enquête, il semble que le directeur de l’école ait commencé par discuter avec le père de l’enfant après ses propos. Ce dernier aurait été hostile et menaçant. Le directeur aurait ensuite tenté de discuter avec la mère, sans plus de résultat. L’école ayant alors porté plainte, la police a souhaité convoquer l’enfant et ses parents. La direction de l’école se serait par ailleurs plainte de l’intrusion répétée du père, qui serait venu s’expliquer avec les camarades de classe de son fils sur ses paroles.

Parallèlement, deux petites filles de la famille devraient être entendues pour des soupçons de maltraitance parentale.

6. Qui est l’avocat ?

Sefen Guez Guez, avocat inscrit au barreau de Nice, est un habitué des passes d’armes juridiques avec la mairie de Nice et ses services. Régulièrement opposé à la politique du maire UMP, Christian Estrosi, Me Guez Guez a déclaré que l’audition du jeune garçon et de son père par les forces de police, illustre un « climat d’hystérie collective » en France. En réponse, Christian Estrosi a apporté son total soutien au chef d’établissement et dénonce « une tentative de susciter l’émotion chez quelques parents d’élèves ».

La précédente escarmouche entre l’homme de droit et l’homme politique date de juin 2014, quand Me Guez Guez s’était opposé à un arrêté municipal « interdisant l’utilisation ostentatoire de tous les drapeaux étrangers sur l’hypercentre » de la ville. « C’est une mesure réellement symbolique et xénophobe », dénonçait alors l’avocat. Il obtient finalement gain de cause, le tribunal administratif suspendant l’exécution de l’arrêté.

Il est également le défenseur de la mère d’un élève niçois, porteuse d’un voile, qui s’était vu refuser d’accompagner une sortie scolaire par un référé du tribunal administratif de Nice. En effet, la circulaire Chatel de 2012 prévoyait d’interdire le foulard islamique aux mères d’élèves accompagnant leurs enfants lors des sorties scolaires. Me Guez Guez obtient finalement du Conseil d’Etat, en décembre 2013, que les mères voilées accompagnant des sorties scolaires ne soient pas soumises, par principe, à la neutralité religieuse.

En janvier 2014, c’est contre la préfecture des Alpes-Maritimes que l’avocat obtenait, auprès du tribunal administratif de Nice, la suspension à la décision du préfet des Alpes-Maritimes retirant à un musulman, soupçonné de radicalisation, l’autorisation de travailler dans la « zone réservée » de l’aéroport de Nice.

7. Peut-on convoquer un enfant de 8 ans ?

Lors d’un dépôt de plainte, dénonciation ou relevé d’infraction, une enquête préliminaire peut être ouverte à l’initiative des forces de police ou sur instruction du procureur.

Un enfant de 8 ans ne peut, comme tout mineur de moins de 10 ans, subir de peine, ni être placé en garde à vue. Il peut en revanche être entendu par la police avec ses parents, et peut également être poursuivi et jugé devant un tribunal adéquat, ainsi que ses parents, à condition qu’on estime qu’il est « capable de discernement », donc qu’il sait ce qu’il fait ou dit.

 
  • Les Décodeurs
    Journaliste au Monde
  • Matthieu Suc
    Journaliste au Monde

Source : lemonde.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Armand Maruani

Il parait que dans le milieu Hallal de Nice on l’appelle la Merguez . Demain il irait défendre le Hamas contre Israël que celà ne m’étonnerait pas .

Armand Maruani

Vous avez compris que je parlais de maître Aliguez , le défenseur des  » faibles et des opprimés « 

Daniel

Le père de cet enfant et les associations islamophile font monter la pression pour créer un climat victimaire.

Cette méthode est couramment usité par les perturbateurs.