En ces temps difficiles, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un militant de poids à l’Assemblée nationale, et nous devons tout faire pour permettre la réélection d’un vrai militant communautaire et d’un soutien indéfectible d’Israël. Les grands discours sont inutiles tant la cause est entendue en faveur de Meyer Habib. Mobilisons-nous pour cette élection et faisons en sorte que ceux qui peuvent voter parmi nos connaissances le fassent.
Le premier tour des élections législatives sur internet commence demain vendredi 24 mars à 12h (FR) / 14h (IL) jusqu’au mercredi 29 mars à 12h (FR) / 13h (IL) !
Meyer Habib, candidat LR à la Législative partielle de la 8ème circonscription des Français de l’Etranger à l’approche du premier tour du 2 avril: » Il faut que les gens aillent voter et fassent voter leurs familles et leurs proches. Qu’ils votent pour le candidat de leur choix, et je serais heureux d’être celui là… mais que la démocratie s’exprime largement! »
Pour le premier tour, le vote par internet aura lieu du 24 au 29 mars et le vote à l’urne le dimanche 2 avril.
Pour le second tour, le vote par internet aura lieu du 7 au 12 avril et le vote à l’urne le dimanche 16 avril.
Voici la liste des candidats qui se présentent au premier tour de cette élection législative partielle:
Pour la 8è circonscription :
1. Déorah ABISROR-DE LIEME, remplaçant Antoine AREL Majorité Présidentielle
2. Serge SIKSIK, remplaçant Jean-Louis SCANDELLA RECONQUÊTE
3. Juliette DE CAUSANS, remplaçant Pierre ATTAMAN Ecologiste
4. Michelle ODELIN, remplaçante Annabelle ARTEMALE
5. Yael LERER, remplaçante Flavia VERRI NUPES
6. Meyer HABIB, remplaçant Alexandre BEZARDIN UDI – LR
7. Frédéric CHAOUAT, remplaçante Valérie FREGEZ Indépendant
8. Hélène LEHMANN, remplaçant Jean-Alain STEINFELD Gauche Républicaine Socialiste
Interview LPHMeyer Habib, votre engagement en faveur de la communauté juive de France et d’Israël fait partie de votre ADN. 1.Et en Israël, quelles sont vos attaches familiales ? Je puise toute ma force dans l’exemple de ma famille, en particulier de mon père Roger et mon oncle Élie (Lolo). Mon père était un Grand dirigeant sioniste, proche de Menahem Begin, il m’a inculqué ses valeurs de sionisme, d’amour de la Torah et du peuple juif. Vos enfants sont-ils aussi impliqués que vous, et pensez-vous qu’ils prendront la relève ? Mes quatre enfants sont bien évidemment attachés comme nous tous à nos valeurs. Comment vivez-vous cette nouvelle campagne pour les élections législatives ? Cette campagne nous a été imposée, sans rentrer dans les détails : les faux et usages de faux d’une candidate manipulatrice, prête à tout pour arriver à ses fins, me désolent. Ses manœuvres et son refus de la défaite nous conduisent à cette nouvelle élection. Ce qui m’inquiète, c’est la mobilisation des électeurs dans une période qui n’est pas une période électorale, qui plus est la période de Pessah, mais Be’ezrat hachem nous gagnerons comme nous l’avons fait à trois reprises. Qu’est-ce qui vous donne la force de vous représenter ? Les combats que j’ai menés mais qui restent à venir me donnent la force de continuer. Je me bats sans relâche pour le rapprochement entre la France et Israël, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale indivisible de l’État d’Israël et le transfert de notre Ambassade. Je regrette que pour le Quai d’Orsay, Jérusalem ne fasse pas partie de l’État d’Israël, et que notre circonscription soit coupée en deux, entre Jérusalem et le reste d’Israël. Certains de nos compatriotes reçoivent leur courrier adressé aux « Territoires palestiniens » alors qu’ils vivent à Jérusalem : c’est une hérésie absolue ! Je n’ai pas de doute qu’avec le Président des Républicains Éric Ciotti, le seul à vouloir le transfert de l’Ambassade de France à Jérusalem, nous avancerons sur ce sujet majeur. Notre groupe LR, dont 15 étaient en Israël la semaine dernière, est la force d’appoint de l’Assemblée nationale. Comme vous pouvez le constater, nous avons la majorité au Sénat et notre rôle à l’Assemblée est prépondérant et indispensable, nous pouvons changer beaucoup de choses, aussi sur les plans économiques et sociaux. N’avez-vous pas envie de vous lancer dans d’autres projets ou missions ? Bonne question, j’ai promis à ma femme que ce sera mon dernier mandat. Mais tant de combats restent à mener. La haine d’Israël est le nouvel antisémitisme. L’article immonde du Monde à mon égard est une insulte pour toute notre communauté ! Je sens que tout sera fait pour essayer de me nuire, mais je n’ai pas le droit d’abandonner mes électeurs qui me font confiance, qui m’ont élu à trois reprises et qui m’inspirent depuis 10 ans. Après le CRIF dont j’étais le vice-président pendant des années et aujourd’hui l’Assemblée nationale, un jour je tournerai la page pour mener d’autres combats. Je vous promets ma chère Carole Azoulay de venir vous en parler. Quel projet en particulier vous tient particulièrement à cœur de réaliser dans le cadre de votre poste de député des Français de l’étranger ? Le rapprochement entre la France et Israël est un des combats de ma vie. J’aime la France où je suis né. La compréhension que ce conflit n’est pas une question de territoires mais de valeurs que la France et Israël partagent, est nécessaire. Il s’agit d’un conflit de civilisation que l’islamisme mène contre le monde libre et qui a défiguré notre pays. Je me suis battu contre le régime sanguinaire iranien qui martyrise son peuple, aujourd’hui à quelques pas de l’arme nucléaire et pour l’intégration d’Israël dans la Francophonie. On murmure que l’on vous a proposé pour le poste d’Ambassadeur suite à la démission de Yael German Je suis franco-israélien, sur le principe je peux donc être Ambassadeur. C’est plutôt flatteur que l’on puisse penser à moi mais à ce stade, je me concentre uniquement sur l’Assemblée nationale et ma réélection. Ma seule crainte, c’est la mobilisation. Quel que soit votre choix, allez voter les 2 et 16 avril à l’urne ou par internet ! Mon travail n’est pas achevé ! Avec l’aide de D., Be’ezrat Hachem nous réussirons. |
INTERVIEW RADIO JLe Conseil constitutionnel a décidé d’annuler les dernières élections de juin 2022. Comment réagissez-vous à cette décision ? Malgré le premier tour à l’urne le jour de Shavouoth, malgré la fermeture, inédite dans l’histoire des élections, des bureaux de vote à Ashdod, Beer Sheva et Eilat pour les deux tours qui a conduit à une baisse exclusive de la participation en Israël, malgré l’immersion du Canard Enchaîné en pleine campagne d’entre-deux-tours et les insinuations scandaleuses et complètement mensongères de son journaliste sur l’affrêtement de bus le jour sacré de Shavouoth, malgré les menaces inventées par Madame Abisror pour me nuire, j’ai gagné cette élection. Quelle sera votre ligne de conduite si vous êtes réélu, dans cette Assemblée plurielle ? Je veux continuer le travail entrepris depuis 10 ans au service de l’ensemble des Français de la 8e circonscription. J’ai déjà obtenu la dématérialisation des certificats de vie pour nos retraités, la suppression de la CSG-CRDS pour les Français d’Europe, la reconnaissance des diplômes de médecins entre la France et Israël, l’équivalence des permis de conduire français en Israël, l’ouverture d’une ligne low-cost entre Paris et Tel Aviv, la conversion des pass sanitaires français en pass européens, le maintien de la Shehita en France. Je continuerai à être en première ligne avec mes collègues LR contre l’antisémitisme qui ronge notre société, et ses nouvelles matrices que sont l’islamisme et la haine d’Israël, répandue jusqu’à certains bancs de l’hémicycle. |
A M : Bonjour M.Habib, vous êtes candidat à la députation au Parlement français suite à l’invalidation de votre précédente élection. Nous assistons depuis des années, hélas encore plus avec votre nouvelle candidature, à un déferlement de haine hors du commun à votre égard. Comment expliquez-vous cette situation alors que les Français d’Israël dans leur immense majorité vous soutiennent fermement ? Sans aucun doute d’abord, par ma défense sans repos d’Israël et du peuple juif. Je ne changerai jamais, je suis un franco-israélien juif. Il y a à peine 18 mois une personne a été condamnée à 5 ans ferme pour avoir appelé publiquement à m’éliminer. J’ai vécu pendant 8 ans sous protection policière, je suis sur la liste noire des Iraniens, seul député de l’Assemblée nationale française à y figurer. Sans parler de la haine de l’extrême gauche à mon encontre. Au moment de l’annonce de mon invalidation dans l’hémicycle, l’extrême-gauche s’est levée pour applaudir, chose incroyable, en chœur avec le groupe de la majorité présidentielle Renaissance ! Et ce après le tweet antisémite de Clémentine Autain « Mazal tov ». Les LR se sont indignés par l’intermédiaire de Pierre-Henri Dumont et, je dois le dire aussi, une grande partie du RN. Israël est haï, mais le fait de défendre les francophones d’Israël, Eretz Israël, est pour moi indispensable. Nous le voyons dans cette vague d’attentats terroristes criminels qui nous meurtrit. Nos adversaires n’ont qu’un seul mot la bouche qu’ils assènent en permanence et qu’ils jugent responsable de tous les maux : ce qu’ils appellent les « colonies » ! Au-delà du fait qu’un Juif ne pourra jamais être colon en Judée comme je l’ai dit maintes fois à l’Assemblée, quelle colonie y a-t-il à Paris, Nice, Toulouse, Barcelone et partout sur le sol français où l’islamisme a sévi ces dernières années ? A M : Lorsque nous observons la réalité politique en France nous voyons deux groupes : ceux que l’on désigne comme « extrême droite » et ceux que l’on désigne comme « extrême gauche » : qui vous parait le plus dangereux aujourd’hui ? J’ai toujours combattu l’extrême droite, depuis ma jeunesse et même avec mes poings. Cela m’a été longtemps reproché, je suis un ancien du Bétar : c’était le combat de ma jeunesse contre les nostalgiques du Troisième Reich. Je l’ai dit à Marine Le Pen : je ne voterai jamais RN, mais pour être tout à fait honnête, personne ne peut nier que de grands efforts ont été fait ces dernières années. Ils ont postulé à la présidence du groupe d’études contre l’antisémitisme. Je pense que pour beaucoup d’entre eux, c’est sincère, idem pour Éric Zemmour, un ami d’enfance, même s’il y a sans doute dans cette « extrême-droite » des personnes antisémites. Le danger réel aujourd’hui est un antisémitisme plus dangereux car plus pernicieux ; parce que politiquement correct et relayé par des grands médias comme Le Monde et l’article immonde à notre égard – c’est le cas de le dire – qu’ils ont publié le mois dernier. Le danger est à l’extrême gauche » : par populisme, leur fond de commerce étant les Français issus de l’immigration. Comment accepter qu’ils soutiennent ouvertement des islamistes, des terroristes, en opposition avec leurs propres valeurs de gauche ? Tout cela avec une haine farouche, chevillée au corps, de l’État d’Israël. On ne les a même pas entendus condamner du bout des lèvres la mort d’enfants, de civils, que ce soit à Jérusalem mais aussi Dizingof récemment, dont les victimes se battent actuellement sur leur lit d’hôpital pour leur vie. Cet antisémitisme de gauche, en particulier mélenchoniste, est central : dernier exemple en date, l’accueil scandaleux réservé par le groupe communiste au terroriste Salah Hamouri, reçu en héros à l’Assemblée nationale alors qu’il a reconnu devant la justice israélienne sa tentative d’assassinat du Grand Rabbin Ovadia Yossef Z’’L. A M : Que signifie ce nouveau scrutin et cette invalidation ?Cette invalidation est le fait de Mme Abisror qui est une personne manipulatrice, mythomane, et prête à tout pour arriver à ses fins. Elle a produit devant le Conseil constitutionnel des faux mails, affirmant que nous avons envoyé un mailing le jour du vote, mensonge absolu alors que le relevé de notre prestataire de service atteste avec certitude qu’aucun mail n’a été envoyé pendant la période de réserve. Tout cela a fonctionné garce à son habitude de faire des faux. Tous les jours m’arrivent de nouveaux témoignages dans ce sens. Si j’avais commis la moindre fraude j’aurais été inéligible ! A M : Israël est très engagé avec l’Union européenne, elle suit beaucoup de ses directives voir même les plus contraignantes. Vous n’êtes pas sans savoir que des centaines de français en Israël font le voyage vers la France pour continuer un traitement médical. Tout cela coute très cher mais permet la continuité indispensable de leurs soins. Je ne comprends pas pourquoi un français expatrié, par exemple en Italie, puisse bénéficier d’une carte Vitale Européenne qui lui permet la prise en charge de ses soins en Italie, et qu’ici je ne puisse pas bénéficier du même service. C’est une excellente question et vous avez raison. On doit pouvoir se faire soigner en Israël avec une Carte vitale Européenne, ou au moins pouvoir se faire rembourser les soins par l’Assurance-maladie française si l’on est assuré en France. Je vais m’attacher à suivre votre suggestion pour aboutir à ce service en Israël, qui est liée à la France par une Convention de sécurité sociale qu’il faut améliorer. Avec la majorité au Sénat et la majorité d’appoint à l’Assemblée, le soutient des conseillers consulaires, nous avons beaucoup de poids pour y parvenir : quoi qu’il en soit nous ferons tout. Analyse politique sommaire de l’entretien Le premier point que nous avons abordé, cette haine à l’attention de Mr Habib nous interroge au plus profond de nous-même. Elle ressemble à cette haine du juif que nous avons connu pendant des millénaires. Nos ennemis n’ont jamais avancé d’arguments sérieux à leur détestation et l’on ne voit objectivement aucun argument légitime, ni politique ni idéologique à leur haine. Menacé dans sa vie, privé pour sa sécurité de déplacement, montré du doigt, bref un juif dans cette situation devrait à tous et à toutes nous obliger à le soutenir en allant voter parce qu’enfin trop c’est trop ! J’ai lu dans la presse italienne : « qu’il n’est au fond qu’un soutient à Mr Netanyahou à Israël et aux juifs » |
Paris Match. Votre élection a été invalidée pour des faits « d’une particulière gravité, des manœuvres », selon le Conseil constitutionnel, en février dernier. Comment avez-vous pris cette décision ? Meyer Habib. Si j’avais commis la moindre irrégularité, la moindre fraude, j’aurais été déclaré inéligible, ça n’est pas le cas. J’affirme que le Conseil a invalidé cette élection sur la base de faux utilisés par mon adversaire… J’ai déposé plainte immédiatement contre elle. Non ! Aucun mail n’a été envoyé le jour de l’élection ! Nous avons donné au Conseil la preuve que le dernier mail de mon équipe a été envoyé le vendredi à 22 heures (l’élection était le dimanche). Elle n’en fourni qu’un seul dans la procédure, qui est un faux ! Madame Abisror utilise hélas ces méthodes malhonnêtes depuis des années ! En quoi serez-vous, si vous êtes élu, un meilleur député que vos adversaires ? Quand je me suis présenté la première fois je ne pensais pas être élu, j’étais alors vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Depuis, j’ai été élu à trois reprises à contre-courant du pouvoir en place et plutôt largement, sauf lors de la dernière élection, avec moins de 200 voix d’avance, du fait notamment de la fermeture des bureaux de vote dans trois villes où réside le tiers de l’électorat en Israël, des dysfonctionnements du vote électronique dans ce même pays et de l’organisation du premier tour le jour d’une fête juive sacrée. J’aime profondément la France mais aussi l’État d’Israël qui est l’assurance-vie du peuple juif. J’ai la conviction qu’aujourd’hui, en défendant l’État d’Israël, on défend nos valeurs judéo-chrétiennes, humanistes et démocratiques. Ces dernières années, l’islamisme radical a défiguré notre pays. J’ai été le premier à demander la déchéance de nationalité des djihadistes mais aussi la création d’une commission permanente à l’Assemblée dédiée à la lutte contre le terrorisme. Au-delà d’Israël, j’essaye de donner aujourd’hui le meilleur de moi-même pour défendre tous les Français de la circonscription, sans distinction et quelle que soit leur origine. L’actuel président du Crif a pris ses distances avec le gouvernement israélien, évoquant des « discours haineux, populistes et stigmatisants de la part de ministres en poste ». Quel regard portez-vous sur les réformes actuelles, celle très critiquée de la justice notamment (elle prévoit notamment de permettre au Parlement de casser une décision de la Cour suprême), vous qui êtes un proche du Premier ministre ? C’est une question très complexe mais Benjamin Netanyahu a été largement élu et a formé un Gouvernement pour la sixième fois de sa carrière de manière totalement démocratique. S’il y a eu sans doute des erreurs et des excès de la part de certains ministres israéliens, ils l’ont eux-mêmes reconnu et se sont excusés. J’ai beaucoup d’amitié pour Yonathan Arfi, le président du Crif, mais j’ai la conviction que la communauté juive de France est très légitimiste et soutient le gouvernement élu. Nous, Français, partageons une communauté de valeurs avec l’État d’Israël qui est une vibrante démocratie. Il n’y pas de dérive antidémocratique aujourd’hui en Israël ? Bien sûr que non. Qui nomme en France les membres du Conseil Constitutionnel ? Les politiques : le Président de la République, les Présidents du Sénat et de l’Assemblée. En Israël, pour son équivalent, la Cour suprême, avec cette réforme, c’est seulement une partie qui serait nommée par les politiques ! (les juges de la Cour sont actuellement nommés par un groupe de juges, députés et avocats. La réforme veut remplacer les avocats par deux citoyens et un ministre, ndlr). Aujourd’hui, le pouvoir judiciaire en Israël décide de tout ! Pour prendre un exemple, la Cour suprême des Etats-Unis traite 80 dossiers par an. En Israël, c’est 10.000 ! Elle doit demeurer importante mais ne peut traiter 10.000 dossiers. Toute mesure votée pourtant à la majorité à la Knesset peut être rejetée par cette Cour… Pour être un député de cette circonscription, où plus de la moitié des habitants vivent en Israël, faut-il être en accord avec ce que fait son gouvernement ? Pas du tout, un député doit être libre ! Je n’étais d’ailleurs pas en phase avec le précédent gouvernement. Les électeurs votent pour ceux qu’ils estiment être les meilleurs. Que fait un député de la 8e circonscription des Français de l’étranger, au quotidien ? Vaste question, il défend leurs droits à l’Assemblée nationale et maintiens le lien entre leur pays de résidence et la France. Mon suppléant Alexandre Bezardin réside en Italie et est vice-président de l’Assemblée des Français de l’étranger. La particularité de la 8ème circonscription est que la plupart de nos concitoyens sont binationaux. J’ai œuvré sans relâche depuis des années pour que certains Français établis à l’étranger soient considérés comme des Français à part entière, disposant de droits sociaux, fiscaux et politiques justes. La baisse du délai de cotisations en France pour la couverture de leurs soins à leur retour en France est fondamentale, l’amélioration des Conventions fiscales pour lutter contre la double-imposition encore présente dans certains pays comme l’Italie, aussi. J’ai débloqué des centaines de dossiers de retraite pour les Français établis hors de France, souvent lésés et négligés par l’administration. Je milite pour la résidence d’attache afin que la résidence en France de nos compatriotes à l’étranger soit exonérée de taxe d’habitation, pour la suppression de la CSG-CRDS des Français hors d’Europe… Un de mes combats à l’Assemblée depuis des années, ce sont aussi les femmes iraniennes et afghanes. Justement, les Français qui vivent en Turquie et en Italie sont aux prises avec, pour les uns un régime autoritaire et les autres, l’extrême droite au pouvoir. Que dites-vous à ses ressortissants ? Pour moi le gouvernement Meloni (la Première ministre Giorgia Meloni) n’est pas un gouvernement d’extrême droite, je respecte la démocratie italienne. On parle du bateau de réfugiés refusé par l’Italie, mais ils en ont accepté des centaines avant cela ! Ce sont en majorité des réfugiés économiques, pas politiques. Il n’y a pas de honte à parler pour l’Europe de racines judéo-chrétiennes pour l’Europe, c’est la réalité et c’est comme ça que l’on fait reculer l’extrême droite. Sur le plan intérieur, en France, étiez-vous favorable à la réforme des retraites ? Oui, nous avons une dette abyssale qui va s’accroître si nous ne travaillons pas plus longtemps : c’est une question de responsabilité face aux générations futures. Mais la méthode du pouvoir est brutale et contribue à fracturer un pays déjà divisé. L’hostilité est terrible contre ce gouvernement. Pourtant, il y avait tout pour réussir, mais la façon dont ils fonctionnent ne convient pas à beaucoup de Français qui ne se sentent ni représentés ni entendus. Même si à titre personnel, je garde des rapports cordiaux avec Emmanuel Macron et plusieurs de ses ministres – Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu, Frank Riester – que je connais bien, puisqu’ils appartenaient auparavant à ma famille politique mais aussi Catherine Colonna, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler lorsqu’elle était Ambassadrice de France à Rome. |
Les représentants du L R , ne passeront plus
Trop tard, dommage……..!
TOUS POUR MEYER !!!!