Les Juifs de Lituanie ont été scandalisés quand l’invitation officielle à un festival annuel qui marque la fin de l’hiver, comportait des photos de Juifs au nez crochu.
Selon l’émission de Channel 2, la chaîne de TV israélienne, la présidente de la communauté juive de Lituanie, Faina Kukliansky, a déclaré que ce genre de caricatures qui fleurissaient à l’époque Nazi, sont en augmentation dans le pays. « Vous pouvez en trouver tous les jours dans les médias », a-t-elle dit.
Viki Lev, un immigrant lituanien en Israël, a déclaré à Channel 2 que si le festival en question est censé fêter la fin de l’hiver, il est caractérisé par une représentation offensive des Juifs. Certains Lituaniens, a-t-elle dit, prétendent même que « les Juifs essaient de nous voler nos vacances ».
Lev a ajouté: « De nos jours, je ne voudrais pas élever un enfant juif en Lituanie. Je ne pourrais pas lui expliquer ce qui se passe. Vous pouvez entendre des slogans comme «Prenez un bâton et battez un juif».
L’ambassadeur israélien en Lituanie, Amir Maimon, a déclaré: « Nous progressons lentement dans nos efforts de sortir la culture juive de l’obscurité, mais il reste encore beaucoup à faire ».
La Lituanie, qui abrite une communauté juive importante et influente – dont la plus grande partie a été anéantie dans l’Holocauste, et le reste a immigré en Israël et en Amérique du Nord – n’a recensé que 2 000 Juifs dans tout le pays en 2005.
Un nouveau livre récemment publié, qui fait la lumière sur le rôle de la Lituanie pendant l’Holocauste, a déclenché un débat public dans le pays, incitant des fonctionnaires à promettre de publier les noms des citoyens qui se sont fait les complices du génocide nazi. Le best-seller, co-écrit par Ruta Vanagaite et le directeur du centre Simon Wiesenthal Center Israel, Efraim Zuroff, est appelé Musiskiai («Notre peuple») et contient des interviews de témoins d’atrocités perpétrées par des Lituaniens contre leurs voisins juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Juifs et polonais vivaient en ville (et les polonais détestaient les juifs) les lituaniens étaient plutôt à la campagne
Disons donc comme on dit en France que « l’intégration des lituaniens en ville ne se fit pas sans grincements de dents »*.
* comme on l’aurait dit à ponar, lieu de l’assassina de tous juifs de Vilna (vilnius) avec l’aide des policiers lituaniens.