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Le 22 avril 2015, Israël a célébré le 67ème anniversaire de sa création (voire de sa renaissance sur ses terres historiques) et salué le miracle économique, scientifique, et humain qui s’est produit depuis l’indépendance retrouvée le 14 mai 1948, en dépit de l’hostilité incessante de son environnement, de la haine qu’il suscite, et des entraves multiples placées sur sa route.
 
Pour les palestiniens, cet évènement est l’occasion de marquer ce qu’ils appellent la Nakba, c’est-à-dire la catastrophe que constituerait, pour eux, la naissance de l’Etat d’Israël. L’inconvénient, pour les palestiniens, résulte de ce que les festivités de Yom hatzmaout ne sont pas célébrées le 14 mai de chaque année mais les 3 et 4 Iyar dans le calendrier hébraïque, puisqu’il s’agit de la date anniversaire de la création d’Israël (en fait le 5 iyar 5708). Aussi, les palestiniens sont-ils obligés de respecter scrupuleusement le troisième jour du mois de Iyar, chaque année, pour lancer leurs commémorations anti-israéliennes.
 
Si les palestiniens entendaient véritablement commémorer l’anniversaire d’un moment douloureux, ils le feraient uniquement le 14 mai 2015. Or, leur objectif est autre, en l’occurrence entacher la fête d’Israël, ce qui les oblige à recourir au mode calendaire juif pour organiser l’évènement (ce qui est absurde puisqu’ils rejettent le principe de la naissance de l’Etat juif).
 
Pour illustrer cette absurdité palestinienne, évoquons tout d’abord le cas des arabes israéliens (descendants des arabes qui vivaient dans la Palestine mandataire en 1948) qui se considèrent « palestiniens d’Israël ». Le 3 iyar 5775 (22 avril 2015),  ils ont organisé une contre manifestation pour essayer de ternir la joie, la fierté et le délicieux sentiment de bien être qui habitent les juifs, en se rendant par milliers, à l’endroit où se trouvaient les villages de Galilée, abandonnées par les arabes de Palestine en 1948.
 
Ils se sont alors munis de drapeaux palestiniens (alors même que ces drapeaux n’existaient pas en 1948), ont revêtus des tenues traditionnelles des arabes de Palestine, écouté des musiques arabes, et réclamé ce qu’ils appellent le « droit au retour » sur l’emplacement des villages disparus.
 
Il s’agit bien d’un premier aspect de la comédie palestinienne : les « palestiniens d’Israël » (dont le niveau de vie bien est plus élevé que les personnes résidant dans la plupart des pays arabes), cultivent une sorte d’auto flagellation mémorielle pour laisser entendre que la création d’Israël se serait faite sur leur propre dépossession. Il n’en est rien. D’une part, ils ne doivent pas être informés de la responsabilité substantielle des pays arabes dans la fuite des arabes et dans l’abandon des villages arabes de Palestine en 1948. En outre, ils savent parfaitement qu’en Israël, comme dans l’ensemble des pays démocratiques, il est possible de s’établir où de construire où l’on veut, à condition de respecter les règles d’urbanisme ou celle afférentes à l’obtention d’un permis de construire. Qu’ils s’en tiennent donc à la loi israélienne, s’ils veulent déménager, et non essayer d’attendrir avec des revendications insensées.
 
L’absurdité palestinienne se retrouve également, en Europe, avec la Conférence des palestiniens de l’Europe qui s’est tenue à Berlin le 25 avril 2015 (6 iyar 5775), afin de coïncider parfaitement avec la date anniversaire de l’Etat d’israël. Y étaient invités, le Ministre marocain de la Justice, le Président de la Turquie ou encore des parlementaires européens.
 
Cette manifestation a rappelé que 10 000 palestiniens vivaient sur le continent européen et profitaient de l’évènement pour exprimer leur attachement à ce qu’ils appellent « le droit au retour dans leur patrie ». La question peut bien évidemment se poser de savoir pourquoi ils ne vont pas directement s’établir à Gaza ou à Ramallah, ce que leur permettent les pays européens dans lesquels ils résident. Une fois encore, il s’agit d’un autre aspect de la comédie palestinienne. Les palestiniens qui vivent en Europe ont bien compris qu’il était préférable de grandir dans le confort des pays démocratiques européens, plutôt que dans la manipulation mentale haineuse des dirigeants Hamas de la bande de Gaza ou dans la corruption généralisée des territoires organisés autour de Ramallah.
 
Citons enfin le cas des palestiniens de la bande de Gaza. Le 21 avril 2015 (2 iyar 5775), ils ont lancé les commémorations des évènements survenus, non lors de la naissance d’Israël le 14 mai 1948 , mais ceux consécutifs à la victoire israélienne du 4 juin 1967 sur les pays arabes, à l’occasion de laquelle l’Etat juif a pris le contrôle de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza (annexée par l’Egypte en 1948), du Golan, de la vallée du Jourdain et surtout de la partie orientale de Jérusalem avec bien évidemment la vieille ville de Jérusalem qui abrite le Mont du Temple. La victoire israélienne de 1967 s’est accompagnée d’un exode de 300 000 palestiniens qui sont partis s’établir en Jordanie, en Syrie ou en Egypte, ce que les palestiniens appellent la Nakba 67 (et qui est une sorte de seconde Nakba après celle de 1948).
 
Le 2 iyar 5775, les palestiniens du Hamas ont alors martelé que « le droit au retour est un droit qui ne sera pas oublié et reste l’essence du conflit avec l’ennemi sioniste ». Ils ont également rappelé leur franche opposition à la direction palestinienne de Ramallah (avec laquelle ils ne sont pas près de se réconcilier) qui n’est pas autorisée à « renoncer, négocier, que ce soit l’OLP ou le Président de l’Autorité Palestinienne ». La lutte doit donc se poursuivre pour la récupération des droits et la libération de la terre (la Palestine dépendant du mandat Britannique).
 
Sur ce point, le concept de droit au retour, pour le Hamas est une sorte de raccourcis pour inviter à la poursuite du combat visant à chasser les juifs d’Israël. En effet, le Hamas a parfaitement compris qu’il n’y aurait jamais de retour, en Israël, des petits et arrières petits enfants des palestiniens qui ont quitté la Palestine mandataire en 1948. Aussi, la guerre, reste le seul moyen de chasser les juifs, conformément à sa ligne traditionnelle (qu’il ne doit pas négliger sauf à perdre sa raison d’être).
 
L’invocation du droit imaginaire au retour n’est en fait qu’un moyen de cultiver la haine au sein de la population palestinienne et de provoquer des actes meurtriers comme celui commis le 22 avril 2015, lorsqu’un juif religieux a été renversé par un taxi palestinien dans la ville de Jérusalem, avant d’être conduit à l’hôpital Hadassa dans un état critique, ou encore le 24 avril 2014, lorsque deux palestiniens de Jérusalem ont été arrêtés après une tentative d’enlèvement d’un juif religieux, qu’ils avaient poignardé, et placé dans le coffre d’une voiture.
 
Les palestiniens n’ont aucune revendication nationale ou identitaire : ils ne sont que l’antithèse du projet juif, raison pour laquelle ils restent tenus par le calendrier juif. Qu’ils s’en imprègnent donc plus encore. Ils ne détourneront pas Israël de sa vocation, tel qu’illustrée par le symbole extraordinaire du 67ème anniversaire de la création d’Israël, lorsqu’une journaliste arabe, choisie parmi les 12 citoyens israéliens, a allumé les torches : l’Etat juif d’Israël restera l’Etat de tous ses citoyens, quel qu’en soit l’origine, la religion et en dépit des jérémiades palestiniennes.
 
Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

 

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Armand

Sur le pont de Haifa il y avait un drapeau Juif
Un drapeu , un drapeau d’Israeeeeel >

Quelle belle chanson que nous chantions quand nous etions gamins .

Armand

A quel joli mois de Mai que celui de 48 pour nous Juifs .

Nous eumes un seul printemps et on ne l a pas rate .

Il faut dire que depuis c est toujours le printemps en Israel , faute d hirondelles ce sont les juifs qui font leur  » retour  »