« Les États-Unis devraient augmenter la transparence des organisations à but non lucratif afin de faire la lumière sur les liens entre des organisations pro-boycott et des organisations de bienfaisance qui ont été impliquées dans le financement du Hamas », a déclaré mardi Jonathan Schanzer, analyste de la Fondation pour la Défense de Démocraties
S’adressant aux membres du Congrès lors de son témoignage au cours d’une réunion traitant des menaces actuelles pesant sur Israël, Schanzer a mis en évidence les acteurs tels que l’Iran et le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) comme les principales menaces pour Israël, rapporte le Times Of Israel.
Le vice-président de la sous-commission anti-terroriste, Ted Poe, a décrit le mouvement BDS comme « une menace qui vise la destruction ultime [d’Israël]. »
Schanzer, ancien analyste financier du terrorisme pour le département du Trésor américain, a présenté une recherche menée par la Fondation pour la Défense des Démocraties qui a mis en évidence un réseau reliant les terroristes du Hamas avec la direction du mouvement BDS.
La recherche s’est penchée sur trois organisations aujourd’hui disparues – la Fondation Holy Land pour les secours et le développement, la Fondation Kind Hearts pour le développement humanitaire et l’Association islamique pour la Palestine – qui ont toutes été impliquées selon le gouvernement fédéral dans le financement du terrorisme, en particulier celui du Hamas. Un tribunal fédéral a constaté que la Fondation Holy Land avait envoyé quelque 12 millions $ au Hamas au cours des dix dernières années.
Schanzer décrit les résultats de sa recherche comme « troublants » sachant que sept employés clés de ces organisations font désormais partie de l’organisation « Musulmans Américains pour la Palestine », dont le siège est dans l’Illinois.
L’analyste a déclaré aux membres du Congrès que l’organisation « Musulmans Américains pour la Palestine » est « sans doute la principale organisation affiliée à BDS aux États-Unis. Un sponsor clé du réseau d’activistes anti-israéliens sur les campus, connu sous le nom « Etudiants pour la Justice en Palestine » « fournit de l’argent, des orateurs, des formations et même des ‘murs de l’apartheid’ aux militants sur les campus » a déclaré Schanzer, qui n’a pas été en mesure de lier les personnes à des activités illégales.
« Le mouvement BDS peut constituer une menace pour Israël, mais le réseau que je décris ici est un problème américain », a-t-il averti.
« Les Américains ont le droit de savoir qui dirige la campagne BDS et ainsi faire connaitre aux étudiants, les leaders du mouvement et leurs objectifs. »
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/110409-160420-congres-us-temoignage-liant-le-financement-du-hamas-a-l-organisation-bds
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