Ces manoeuvres visent à mettre en garde les forces adverses. Les tensions aériennes sont palpables. 
 
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Des chasseurs de combat israéliens ont survolé le Golan, lundi 23 février, afin de mettre en garde les avions de combat et hélicoptères d’attaque syrien qu’il est temps de cesser les incursions dans la Zone d’Exclusion aérienne, en totale violation des accords d’armistice israélo-syriens. C’est ce que révèlent les sources militaires de Debkafile. 

Les avions de guerre syriens sont survenus au-dessus de Quneitra, lundi, pour larguer des barrils de bombe sur les forces rebelles syriennes qui déteinnent la ville. Les observateurs du côté syrien du Golan ont dénombré au moins 30 cargaisons de bombes lâchées par des hélicoptères, sous la couverture aérienne des avions de la force aérienne syrienne. Leurs équipages n’ont prêté aucune attention à la présence d’avions israéliens de combat et de drone, sur place et ont poursuivi leurs bombardements sans en tenir compte. 

A la fin de l’opération syrienne, l’aviation israélienne a mené un nouveau passage d’avertissement au dessus de cette ville du Golan. 

Nos sources affirment que c’était le deuxième jour d’affilée que les forces aériennes syriennes ont bombardé le même secteur. Dimanche, elles ont frappé les positions rebelles dans la zone de Tel al-Harra, à 6 ou 8 kms de la frontière israélienne du Golan. L’inaction israélienne n’a fait qu’encourager Damas à envoyer ses avions de combat un peu plus près de la frontière, le jour suivant et à pénétrer dans la zone d’Exclusion aérienne. 

Pour cette fois, Israël semble avoir choisi d’éviter tout combat aérien direct, mais a diffusé un avertissement impliquant que la confrontation que semble chercher l’axe irano-syrien reste toujours possible, si la Syrie revient procéder à une répétition de ses opérations. Les sources militaires occidentales et moyen-orientales ont interprété les vols israéliens au-dessus de Quneitra de lundi, comme un avertissement clair à Damas, affichant qu’Israël ne tolérerait pas de raids aériens syriens près de ses lignes de défense du Golan et que toute incursion est interdite, dans l’espace aérien sous convention internationale, du fait des accords d’armistice. 

Il y a six mois, le 23 septembre, une batterie de défense anti-aérienne israélienne Patriot a abattu un Sukhoï-24 syrien qui avait eu l’audace de s’aventurer dans cette zone de l’espace aérien. L’avion s’est écrasé juste à la frontière syrienne. Tsahal avait affirmé à l’époque que l’avion syrien avait franchi la vfrontière par erreur – et la Syrie n’a pas osé épiloguer autour de l’incident. Cependant, les Commandants israéliens savaient pertinemment qu’il n’y avait là aucune « erreur » et que les Syriens testaient le niveau d’alerte des défenses antiaériennes israéliennes, afin d’évaluer ses délais de réaction et ses préparatifs dans le déploiement de sa puissance aérienne, en cas d’incursions aériennes et de provocations. 

DEBKAfile Reportage Exclusif  24 février 2015, 9:30 AM (IDT)

debka.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

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